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Document de recherche 2021/070

Conditions océanographiques physiques sur le plateau néo-écossais et dans le golfe du Maine en 2020

Par Hebert, D., Layton, C., Brickman, D. et Galbraith, P.S.

Résumé

En 2020 l’indice d’oscillation nord-atlantique était au-dessus de la normale (+1,2, +2,0 ÉT [écart-type]) mais inférieur à celui de 2015 qui était la valeur la plus élevée en 71 ans. Les anomalies annuelles moyennes de la température de l’air ont été positives à tous les sites allant de +0,6°C (+0,7 ÉT) à Sydney jusqu’à, +1,2°C (+1,8 ÉT) à Boston. Les anomalies annuelles de température de surface de la mer par satellite étaient au-dessus de la normale (1982–2010 température moyenne), excepté dans l’est du golfe +0,7°C (+1,3 ÉT), au site 4W +0,5°C (+0,8 ÉT) et au site 4Vs +0,7°C (+1,2 ÉT). Les sites de surveillance côtière à long terme de St. Andrews (Nouveau-Brunswick) et d’Halifax (Nouvelle-Ecosse) ont enregistrés des anomalies annuelles de température de surface de +1,3°C (+2,2 ÉT), la troisième température la plus chaude de l’enregistrement, et +0,9°C (+1,3 ÉT) respectivement. À d’autres sites sélectionnés dans la région, les anomalies annuelles de température de l’eau étaient près de la normale jusqu’à bien au-dessus de la normale. Le détroit de Cabot à une profondeur de 200 à 300 m est un record de chaleur avec +2,1°C (+6,3 ÉT); quatre des cinq dernières années ont été les plus chaudes de l’enregistrement de données. Le bassin d’Emeraude à 250 m était la quatrième anomalie la plus chaude +1,6°C (+1,9 ÉT); les six dernières années ont été les plus chaudes de l’enregistrement avec 2019 ayant le record le plus élevé. Le bassin de Georges à 200 m était la sixième année la plus chaude, +1,1°C (+2,2 ÉT), 2018 étant la plus chaude. De plus, les huit dernières années ont été les plus chaudes. L’anomalie moyenne de température de fond des divisions 4Vn, 4Vs, 4W et 4X de l’Organisation des pêches de l’Atlantique du Nord-Ouest (OPANO) étaient au-dessus des valeurs moyennes de 1981–2010. Les anomalies s’étendent de de +0,9°C (+1,2 ÉT) à 4X jusqu’à +1,6°C (+2,1 ÉT) à 4W, la quatrième plus chaude et +0,9°C (+2,3 ÉT) à 4Vn, la troisième plus chaude jamais enregistrée. La stratification en 2020 était significativement moins importante qu’en 2019 en raison des eaux de surface qui sont devenues plus salées et chaudes. Depuis 1948, la stratification augmente lentement sur le plateau néo-écossais en raison de la baisse de la salinité (moitié du changement) et du réchauffement (moitié du changement) des eaux de surface. Un indice composite, composé de 22 séries chronologiques de température de l’océan dans la région, de la surface jusqu’au fond, a indiqué que 2020 était la 3e année la plus chaude sur 51 années d’observations (2012 était le plus chaud, 2016, 2017 et 2018 étaient les 2e, 4e et 5e plus chaudes), avec une anomalie normalisée moyenne de +2,0 ÉT relative à 1981–2010.

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