Stratégie pour le réseau d’aires marines protégées pour la biorégion de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent
Table des matières
- Texte Complet
- Liste des sigles et des acronymes
- Introduction
- Étendue géographique
- Vision
- Définitions
- Avantages attendus du réseau
- Principes directeurs
- Éléments de configuration du réseau
- Étapes de configuration du réseau
- Identifier et faire participer les parties intéressées tout au long du processus
- Déterminer les objectifs stratégiques de conservation et principes économiques et sociaux
- Recueillir, cartographier et analyser les meilleurs renseignements écologiques, économiques, sociaux et culturels disponibles
- Définir les options de configuration pour un réseau d’aires marines protégées
- Élaborer la configuration du réseau d'aires marines protégées
- Mettre en oeuvre la configuration du réseau par les autorités responsables
- Suivre et évaluer le réseau d’aires marines protégées
- Bibliographie
- Annexe 1
- Annexe 2
Annexe 1
Glossaire
- Adéquat et viable
- Des sites adéquats et viables signifient que tous les sites d’un réseau doivent avoir une taille et une protection suffisantes pour assurer la viabilité écologique et l’intégrité de(s) la fonction(s) pour laquelle ils ont été sélectionnés (Annexe III – Rapport des Açores).
- Approche de précaution
- Approche de gestion selon laquelle il ne faudra pas invoquer l’absence de certitude scientifique complète pour différer les décisions comportant un risque de dommages graves ou irréversibles.
- Approche écosystémique
- Stratégie pour la gestion intégrée de la terre, de l’eau, de l’air et des ressources vivantes qui favorise la conservation et l’utilisation durable de manière équitable (CDB, 2004).
- Approche holistique
- Invite à élargir le domaine d’observation des disciplines scientifiques, mais nécessite la pluridisciplinarité et une approche multiéchelle. On cherchera à comprendre les interactions entre la biologie des êtres vivants et les conditions du milieu où le tout est supérieur à la somme des parties.
- Autres mesures spatiales de conservation
- Mesure de gestion de l’espace marin qui ne répond pas à la définition d’une aire marine protégée, mais qui contribue à la conservation marine au Canada.
- Connaissances des collectivités
- Connaissances ou expertise détenues par les collectivités (p. ex., collectivité de pêcheurs) et caractérisées par leur appartenance commune ou collective.
- Connectivité
- La connectivité dans la configuration d’un réseau favorise les liens permettant ainsi aux aires protégées de bénéficier des échanges larvaires ou des espèces et des liens fonctionnels provenant d’autres sites du réseau. Dans un réseau connecté, les sites individuels profitent les uns des autres (Annexe II – Rapport des Açores).
- Conservation
- Maintien ou utilisation durable des ressources de la Terre afin de préserver les écosystèmes, les espèces, la diversité génétique, ainsi que les phénomènes évolutifs et autres qui les façonnent. En ce qui concerne la définition d’une AMP de l’UICN, la conservation se réfère au maintien in situ d’écosystèmes et d’habitats naturels et semi-naturels et de populations viables d’espèces dans leurs environnements naturels.
- Développement durable
- Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire leurs propres besoinsFootnote 7.
- Diversité biologique
- Tout l’éventail de variété et de variabilité existant au sein des organismes vivants et entre eux, ainsi qu’au sein des complexes écologiques où ils évoluent et entre ces complexes ; la diversité à l’échelle des écosystèmes, des communautés, des espèces et des gènes, ainsi que l’interaction entre ces éléments.
- Gestion adaptative
- Processus systématique d’amélioration continue des politiques et méthodes de gestion par l’apprentissage des résultats de politiques et méthodes utilisées antérieurement.
- Gestion intégrée des océans
- Processus continu de prise de décisions en matière d’utilisation durable, de développement et de protection de zones et de ressources.
- Gestion écosystémique
- La gestion axée sur l’écosystème est la gestion des activités humaines afin d’assurer que les écosystèmes marins, leur structure (p. ex. la diversité biologique), fonction (p. ex. la productivité) et la qualité globale de l’environnement (p. ex., l’eau et la qualité de l’habitat) ne sont pas compromis et sont maintenus à des échelles temporelles et spatiales appropriées.
- Intégrité des écosystèmes
- Mesure dans laquelle une aire donnée (AMP éventuelle) fonctionne en tant qu’unité écologique efficace et autonome. Les AMP seront établies à l’échelle de l’écosystéme de manière à tenir compte de la connectivité au sein et entre les écosystèmes. De manière générale, une AMP conçue pour protéger différents types d’habitats assurera le maintien des processus écologiques et de l’intégrité des écosystèmes.
- Ligne des hautes eaux
- Ligne qui sert à délimiter le littoral et la rive des lacs et cours d’eau. Cette ligne des hautes eaux, ou ligne naturelle des hautes eaux se situe
- à l’endroit où l’on passe d’une prédominance de plantes aquatiques à une prédominance de plantes terrestres, ou s’il n’y a pas de plantes aquatiques, à l’endroit où les plantes terrestres s’arrêtent en direction du plan d’eau ;
- si l’information est disponible, à la limite des inondations de récurrence de 2 ans, laquelle est considérée comme étant équivalente à la ligne établie selon les critères botaniques définis plus haut.
- Productivité biologique
- Production de matières végétales et animales ; capacité de la nature de reproduire et de régénérer les matières vivantes.
- Protection
- Toute disposition réglementaire ou autre destinées à réduire le risque d’effets négatifs des activités humaines sur une zone.
- Représentativité
- La représentativité est capturée dans un réseau quand il se compose de zones représentant les différentes subdivisions biogéographiques des océans et des mers régionales reflétant raisonnablement l’ensemble des écosystèmes, y compris la diversité biotique et des habitats de ces écosystèmes marins (Annexe II – Rapport des Açores).
- Résilience (écologique)
- Capacité d’un système à subir, à résister et à s’adapter aux changements et aux perturbations tout en maintenant ses fonctions et ses mécanismes de régulation.
- Services écologiques (écosystémiques)
- Bienfaits que les écosystèmes procurent aux humains, notamment des services d’approvisionnement en nourriture et en l’eau ; les services de contrôle tels que le contrôle des inondations, de la sécheresse, de la dégradation des sols et des maladies ; les services de soutien comme la formation des sols et les cycles des nutriments ; et les services culturels tels que les avantages récréatifs, spirituels, religieux et autres avantages non matériels.
- Utilisation durable
- Utilisation des éléments constitutifs de la diversité biologique d’une manière et à un rythme qui n’entraînent pas leur déclin à long terme, sauvegardant ainsi leur capacité de satisfaire aux besoins et aux aspirations des générations présentes et futures (1995, Stratégie canadienne de la biodiversité).
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