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La pêche et l'économie canadienne

1.1 Principales activités de pêche

Au Canada, le secteur de la pêche comprend trois activités économiques principales : la pêche commerciale (récolte), l'aquaculture ou pisciculture, et la transformation du poisson. En 2011, les débarquements commerciaux marins et d'eau douce étaient de 876 277 t, évaluées à 2,2 milliards de dollars (tableau 1.1). La production aquacole représentait 163 036 t, évaluées à 845,6 millions de dollars. Sur la même période, la transformation du poisson a produit 4,4 milliards de dollars, principalement par la vente.

En 2011, la valeur des débarquements commerciaux marins a augmenté de 15 %, malgré une baisse du volume des débarquements de 11 %. L'augmentation des débarquements commerciaux marins est principalement attribuable à la hausse des débarquements de crabe, de crevette et de homard de la côte atlantique. Les débarquements de pêches d'eau douce ont été évalués à 58 millions de dollars en 2011, soit 4 % de moins qu'en 2010, alors que la production de l'aquaculture a été évaluée à 845,6 millions de dollars, légèrement inférieure à celle de 2011.

Tableau 1.1 : Débarquements commerciaux et production par activité de pêche, Canada, 2009-2012
2009 2010 2011 2012 2009 2010 2011 2012
tonnes métriques millions de dollars
Pêches marines 960 231 951 529 858 343 803 441 1 702 1 826 2 100 2 121
Pêches en eau douce 29 575 27 265 25 744 29 326 58 60 58 67
Production aquacole 1 156 537 163 020 163 594 174 057 800 919 839 825

1Source : Statistique Canada, Statistiques d'aquaculture – 2011, no 23-222-X au catalogue.

Le revenu total de la transformation du poisson et des fruits de mer Note de bas de page 1 a augmenté à 4,4 milliards de dollars en 2011, soit 9 % de plus qu'en 2010.

1.2 Emploi par activité de pêche

En 2011, le secteur de la pêche employait 49 609 pêcheurs et membres d'équipage, ce qui représente une très légère augmentation par rapport à 2010 (tableau 1.2). L'aquaculture employait 3 292 travailleurs, soit 2 % de moins qu'en 2010. Dans le même temps, 31 903 travailleurs ont été embauchés dans le secteur de la transformation du poisson et des fruits de mer, ce qui représente une hausse de 8 % par rapport à l'année antérieure.

Industrie Estimations sur l'emploi (nombre de personnes)
  2009 2010 2011
Pêche1 51 014 49 526 49 609P
Aquaculture2 3 584 3 375 3 292
Transformation3 27 305 29 599 31 903
Total 81 903 82 500 84 804

1Nombre de pêcheurs et de membres d'équipage. Analyses économiques et statistiques du MPO.
2Statistique Canada, Enquête auprès de l'industrie de l'aquaculture, estimations non publiées.
3Statistique Canada. Tableau 301-0006 : Statistiques principales pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), annuel, CANSIM (base de données).

1.3 Produit intérieur brut (PIB) par industrie

Entre 2010 et 2011, le PIB canadien total a augmenté de 3 % (tableau 1.3). La PIB de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse a également augmenté de 3 % entre 2010 et 2011, bien qu'il soit demeuré virtuellement identique en 2012. La pêche a augmenté de 3 % entre 2010 et 2011, et de 3 % supplémentaires en 2012. Dans le même temps, la transformation du poisson a augmenté à un taux de croissance annuel de 8 % entre 2010 et 2011, mais a connu une légère baisse en 2012.

Tableau 1.3 : Produit intérieur brut (PIB) aux prix de base, industries sélectionnées, Canada, 2009-2012
2009 2010 2011 2012
Industrie Millions de dollars chaînés de 20071
Agriculture, foresterie, pêche et chasse 23 622 23 998 24 794 24 962
Pêche, chasse et piégeage 1 069 1 132 1 060 1 127
Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer 852 992 1 069 1 102
Toutes les industries 1 437 361 1 486 815 1 525 279 1 553 042

Source : Statistique Canada. Tableau 379-0031 : Produit intérieur brut (PIB) aux prix de bases, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), annuel (dollars), CANSIM (base de données).
1Il est à noter que l'utilisation de dollars chaînés permet de calculer les taux de croissance, mais pas la contribution de chaque industrie au PIB canadien total, étant donné que les totaux ne correspondent pas à la somme des éléments qui les composent.

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