Mise en valeur de la conservation du saumon sur l'éboulement de Big Bar en Colombie-Britannique

L'amélioration fait partie intégrante de l’intervention sur le site du glissement de terrain de Big Bar.

Des travaux sont en cours pour permettre aux poissons de migrer de façon volontaire et sans entrave. Le programme de mise en valeur continuera à compléter cela.

Par conséquent, en cas de blocages, et jusqu’à ce que les travaux soient achevés, il contribuera à maintenir ces stocks de poissons pendant ces années et aura des répercussions au sein de leurs populations.

On capture les poissons, on prélève les gamètes, donc on prend les œufs des femelles et la laitance des mâles.

Puis on fait reproduire le poisson, c’est-à-dire qu'on met les œufs en incubation.

Les œufs éclosent en alevins, qui commencent à utiliser leur sac vitellin.

Ils deviennent ensuite des alevins nageant.

On les met ensuite dans des canaux ou des bacs à l’extérieur.

En gros, on élève les poissons jusqu’à ce qu’ils atteignent la taille désirée, puis on les remet à l’eau là où ils auraient dû naître.

L’amélioration des stocks à Big Bar est unique en comparaison avec d’autres programmes de même nature, principalement en raison de l’éloignement du site.

La source d’eau est un élément important. À Big Bar, il faut prendre de l’eau d’un cours d’eau et compenser les fluctuations de la rivière.

La crue a été longue et prolongée.

Cela rend difficile la capture des poissons et leur transport. Il faut auss identifier aussi les poissons.

Nous avons donc dû prélever des échantillons d’ADN pour voir si les poissons capturés étaient bien ceux que nous cherchions à cibler.

Il y a incontestablement beaucoup de difficultés, comparativement à un programme normal au cours duquel on va à la rivière d’où viennent les poissons et qu'on sait quand ils seront là.

C’est beaucoup plus contrôlé, et on sait comment faire, tandis qu'une amélioration des stocks comme celle effectuée à Big Bar n’a jamais été faite auparavant.

De très nombreuses personnes ont participé aux efforts d’amélioration.

Certains de nos partenaires étaient différentes Premières Nations, la Upper Fraser Fisheries Conservation Alliance (UFFCA), Go Fish BC, ainsi que des écloseries du MPO qui ont également

participé.

Le rôle de nos partenaires des Premières Nations à Big Bar a été fondamental.

Elles ont participé à tous les aspects du programme et, sans elles, nous n’aurions pas pu réussir ausssi bien.

Leur dévouement, leur passion, leur expérience et leurs connaissances étaient également essentiels.

Il s’agissait tout simplement d’un effort énorme qui n’aurait pas été possible sans eux.

L’un des aspects à considérer est qu’avec les trois ordres de gouvernement, il faut s'assurer assurer que ceux-ci communiquent les uns avec les autres pour que tous soient sur la même longueur d’onde.

Mais, si on collabore comme on l’a dit au début, on réussit à accomplir les choses, et c’est pour le bien du poisson qu’on le fait.

Ainsi, le relâchement de saumons rouges issus de la montaison hâtive de la rivière Stuart de l’année d’éclosion 2019 a eu lieu en octobre 2020.

Nous sommes arrivés au ruisseau Gluske et nous avons rencontré les Premières Nations locales, des agents des pêches et des conseillers communautaires, et la remise à l’eau s’est bien déroulée, les poissons étant en bonne santé.

Il est très important de résoudre nos problèmes concernant la migration de ces poissons vers l’amont de la rivière, et cela fait partie de ce qu’est la Colombie-Britannique.

Cela fait partie de notre environnement et cela nous soutient.

Il est important de résoudre le problème causé par l’éboulement de Big Bar.

En effet, si nous ne faisons rien, nous pouvons perdre à tout jamais certains stocks de poissons.