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Réunion de consultation scientifique régionale (Centre et Arctique)

Évaluation du potentiel de rétablissement de la truite fardée versant de l’ouest
(population de l’Alberta)

Partie 1 - Le 12 mai 2009, de 10 h à 17 h (heure avancée du Centre)

Partie 2 - Le 5 juin 2009, de 11 h à 16h30 (heure avancée du Centre)

Téléconférence

Présidente : Holly Cleator

Contexte

En novembre 2006, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné la population de truite fardée (Oncorhynchus clarkii lewisi) versant de l’ouest de l’Alberta en tant que population menacée du fait que les populations indigènes de lignée pure ont été réduites d’environ 80 % par la surexploitation, la dégradation de l’habitat et l’hybridation/concurrence découlant de l’introduction d’espèces de truites non indigènes (COSEPAC, 2006). La truite fardée versant ouest de lignée pure ne subsiste principalement que sous la forme de populations fortement fragmentées vivant dans les eaux d’amont des cours d’eau. On envisage présentement l’inscription de ces populations à la liste de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

Avant de prendre une décision quant à l’inscription de la truite fardée versant de l’ouest à la liste de la LEP, on a demandé au secteur des Sciences de Pêches et Océans Canada (MPO) de procéder à une évaluation du potentiel de rétablissement (EPR). Le secteur des Sciences du MPO a élaboré le cadre de l’EPR destiné à fournir l’information et l’avis scientifique dont le Ministère a besoin pour respecter diverses exigences de la LEP, y compris la prise de décisions quant à l’inscription des populations, les autorisations à mener des activités qui, d’une autre façon, contreviendraient à la LEP et l’élaboration de programmes de rétablissement. L’information contenue dans l’EPR peut être utilisée pour éclairer les volets scientifiques et socio-économiques des processus décisionnels relatifs à l’inscription, élaborer un programme de rétablissement et un plan d’action et, finalement, évaluer les accords et les permis établis en vertu de l’article 73 de la LEP.

On a tenu un atelier exploratoire préliminaire en février 2006 afin d’examiner les données scientifiques disponibles pour la réalisation d’une EPR et d’un programme de rétablissement. On a tenu un deuxième atelier en janvier 2007 pour terminer l’examen scientifique des données disponibles. La présente réunion de consultation scientifique a pour but d’évaluer le potentiel de rétablissement de la truite fardée versant de l’ouest indigène de lignée pure (population de l’Alberta). L’avis scientifique sur l’EPR qui sera produit résumera notre compréhension actuelle de la répartition, de l’abondance et des tendances concernant cette sous-espèce en Alberta ainsi que les cibles et les échéanciers relatifs au rétablissement et examinera divers scénarios de gestion. L’état actuel des connaissances sur les besoins en habitat, les menaces pesant sur l’habitat et la truite fardée versant de l’ouest et les mesures pour atténuer ces impacts seront également inclus dans l’avis scientifique.

Objectifs

Le but de la présente réunion est d’évaluer le potentiel de rétablissement de la truite fardée versant de l’ouest (population de l’Alberta) selon les 17 étapes contenues dans le cadre de l’EPR exposé dans la section du Sommaire du Protocole révisé pour l’exécution des évaluations du potentiel de rétablissement. L’avis sera présenté au ministre de Pêches et Océans qui s’en servira pour déterminer si les diverses exigences de la LEP sont respectées, y compris la prise d’une décision quant à l’inscription de la population de l’Alberta.

Produits

Un compte rendu de la réunion sera produit pour résumer les échanges entre les participants. Ce compte rendu sera publié dans la série des comptes rendus du Secrétariat canadien de consultation scientifique (SCCS) sur le site Web du SCCS. En outre, l’avis formulé au cours de la réunion sera publié sous la forme d’un avis scientifique sur l’EPR.

Participants

Des représentants du MPO, de l’Agence Parcs Canada, d’Alberta Sustainable Resource Development, de l’Université de Calgary et de la Première nation Piikani ainsi que d’autres experts sont invités à cette réunion.

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