Évaluation du potentiel de développement d’une résistance thermique du pou du poisson aux douches à l’eau tiède
18-M-02
Description
Les épidémies de pou du poisson sont un défi reconnu pour la salmoniculture dans le monde entier; elles représentent un risque pour les populations de saumon sauvage et des ressources considérables sont consacrées par l’industrie et les gouvernements de nombreux pays à la gestion de ces nuisibles. Auparavant, on faisait appel à des agents thérapeutiques chimiques et à des pratiques d’élevage pour lutter contre le pou du poisson, mais ce parasite a développé une résistance à bon nombre des produits chimiques utilisés. On a donc tout intérêt à rechercher d’autres approches non chimiques pour traiter le pou du poisson. L’une des techniques les plus prometteuses en cours d’élaboration pour éliminer le pou du poisson chez le saumon d’élevage et pour contrôler les poux fixés consiste à utiliser des douches à l’eau tiède. D’après les résultats d’un projet précédent du PCRDA, les douches à l’eau tiède peuvent déloger avec efficacité jusqu’à 95 % des poux aux stades mobiles en 30 secondes, avec des taux de mortalité très faibles pour les poissons. Cependant, une récente étude a suggéré que le pou du poisson pourrait développer une résistance aux traitements à l’eau tiède ou à l’eau douce au fil du temps, à l’instar de la résistance qu’il a développée aux agents thérapeutiques chimiques. Si c’est le cas, les douches à l’eau tiède pourraient perdre en efficacité avec le temps, jusqu’à devenir inutiles pour traiter le pou du poisson, moment auquel une autre technologie devra prendre le relais.
L’objectif d’ensemble de ce projet est de mettre à l’essai le concept selon lequel le pou du poisson peut développer une résistance sur plusieurs générations aux températures actuellement utilisées pour les douches à l’eau tiède jusqu’à ce que celles-ci deviennent inutiles. Si cette résistance est avérée, comprendre le rythme de ce changement potentiel de la résistance du pou du poisson à l’eau tiède permettra de mieux planifier la durée de vie de cette technologie et le calendrier nécessaire à l’élaboration de solutions de rechange.Nom du programme
Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA)
Années
Trois ans : De 2018 à 2021
Chercheur principal
Shawn Robinson, chercheur scientifique, Pêches et Océans Canada, Station biologique de St. Andrews, Région des Maritimes
Courriel : Shawn.Robinson@dfo-mpo.gc.ca
Membres de l’équipe
Joel Halse, ingénieur, Cooke Aquaculture Inc.
Collaborateurs
Keng Pee Ang, vice-président de la R et D, Cooke Aquaculture Inc.
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