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Document de Recherche - 1999/014

Distribution and timing of herring spawning in British Columbia

Par D.E. Hay et  P.B. McCarter

Résumé

Le document traite de la variation spatiale et temporelle de la ponte du hareng en Colombie-Britannique, de 1928 à 1998. Nous présentons des résumés de la variation temporelle fondés sur des indices de l’abondance des œufs dans six régions : 1) Îles de la Reine Charlotte (QCI), 2) district de Prince Rupert (PRD), 3) côte du Centre (CC), 4) détroit Johnstone (JS)¸ 5) détroit de Georgia (SOG) et 6) côte ouest de l’île de Vancouver (WCVI). Nous établissons aussi une distinction au sein des régions entre les zones de « non évaluation » et les zones « d’évaluation ». Les zones d’évaluation sont les unités géographiques servant aux évaluations annuelles des stocks; elles représentent 55 % environ de la totalité de la côte. Dans toutes les régions, la quantité totale d’œufs a fluctué au cours des 71 dernières années, mais la tendance varie selon l’endroit. Au cours des 20 dernières années, la ponte a augmenté dans trois des cinq régions d’évaluation : QCI, CC et SOG. Aucune tendance nette n’est décelable en WCVI, mais l’on note un déclin à long terme pour la région QCI bien que l’indice y ait augmenté au cours des dernières années. Il semble y avoir déclin des indices dans la plupart des zones de non évaluation QCI, CC et SOG. La ponte a diminué en JS, une région de non évaluation, mais s’est accrue légèrement dans les zones de non évaluation de WCVI.

De façon générale, la superficie des zones de frai diminue. La côte de la C.-B. est divisée en 108 unités géographiques, les sections du hareng, dont 101 ont été utilisées pour le frai au moins au cours d’une année depuis 1928. Le nombre de sections où il y a eu ponte en 1998 est inférieur à celui de toutes les années depuis les années 1930, où les registres étaient incomplets. Cette baisse récente pourrait cependant s’expliquer par un déclin de l’effort des relevés au cours des dernières années. De façon semblable, la durée de la période de frai se raccourcit, débutant plus tard et se terminant plus tôt, dans la plupart des zones. Une partie seulement de cette tendance peut être attribuable à une réduction des relevés. Dans les trois principales zones où les indices de ponte sont à la hausse, l’augmentation est appréciable de sorte que la ponte totale sur la côte, si elle était mesurée par les indices présentés ici, serait plus importante que celle de toutes les années d’évaluation antérieures. Nous notons donc, de façon générale, une contraction spatiale et temporelle de la ponte, mais une augmentation de son abondance. La tendance récente d’une augmentation de la ponte est cohérente avec les tendances de la biomasse signalée dans les récents documents d’évaluation, mais ces derniers ne tiennent pas compte la réduction spatiale et temporelle des aires de répartition du hareng ni ne font état de la ponte dans les zones non évaluées. Les raisons de cette variation spatiale et temporelle de la ponte sont mal comprises, mais elles pourraient être liées à un ou plusieurs facteurs, comme la pêche et le changement climatique. Malheureusement, une partie des changements notés pourrait s’expliquer par la baisse des efforts des relevés, particulièrement dans les zones non évaluées.

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