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Document de recherche 2023/044

Conditions océanographiques physiques sur le plateau néo-écossais et dans le golfe du Maine en 2021

Par Hebert, D., Layton, C., Brickman, D. et Galbraith, P.S.

Résumé

En 2021, l’indice d’oscillation de l’Atlantique Nord était proche de la normale (-0,1, -0,2 ÉT [écart-type]). Par rapport à la climatologie de 1991-2020, les anomalies de la température de l’air annuelle moyenne ont été positives dans tous les sites, les anomalies allant de +1,0 °C (+1,3 ÉT) pour Saint John à +1,2 °C (+1,7 ÉT) pour Sydney. Les données valides pour Boston portent seulement les trois derniers mois de l’année. Les anomalies annuelles de la température de surface de la mer (SST) mesurée par satellite étaient supérieures à la normale (température moyenne de 1991-2020), affichant des valeurs allant de +0,6 °C (+1,3 ÉT) dans 4Vn à +1,3 °C (+1,9 ÉT) dans l’est du golfe du Maine et la baie de Fundy, soit l’année la plus chaude jamais enregistrée. L’année 2021 s’est classée au second rang de la chaleur annuelle pour 4Vs, 4W et 4X sur le plateau néo-écossais, et au 3e rang pour 4Vn. La surveillance côtière à long terme à Halifax (Nouvelle-Écosse) a enregistré des anomalies annuelles de la température de surface de la mer de +1,7 °C (+2,8 °C), la deuxième température la plus chaude jamais enregistrée. Dans d’autres sites sélectionnés dans la région, les anomalies annuelles de la température de l’eau étaient supérieures à la normale. Le détroit de Cabot, à une profondeur de 200 à 300 m, a enregistré la deuxième plus grande anomalie, avec une température record en 2020, +1,2 °C (+1,9 écart-type); cinq des six dernières années étaient les plus chaudes jamais enregistrées. La température du bassin d’Émeraude à 250 m était la sixième anomalie la plus élevée (+1,6 °C [+1,1 ÉT]); les six dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, 2019 ayant affiché une température record. Le bassin de Georges, à 200 m, était au troisième rang des températures les plus chaudes, à +1,1 °C (+1,6 ÉT); l’année 2018 étant la plus chaude. Les neuf dernières années ont d’ailleurs été les plus chaudes. La stratification en 2021 était plus élevée qu’en 2020 en raison de la dessalure plus grande de la surface. Depuis 1948, la stratification augmente lentement sur le plateau néo-écossais, en raison de la dessalure (moitié du changement) et du réchauffement (moitié du changement) des eaux superficielles. Un indice composite, composé de 17 séries chronologiques de la température océanique de la surface au fond à l’échelle de la région, révèle que 2021 était principalement au-dessus de la normale d’au moins un écart-type.

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