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Document de recherche 2024/026

Révision et standardisation de l’indice du relevé acoustique pour la série d’automne 2009 2021 du hareng de l’Atlantique (Clupea harengus) dans les divisions 4RSw de l’OPANO

Par Beaudry-Sylvestre, M., Rousseau, S., et Émond, K.

Résumé

Depuis 1991, les relevés hydroacoustiques constituent la principale source de données pour l’évaluation du hareng de l’Atlantique (Clupea harengus) dans la division 4R de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord Ouest (OPANO). Bien que la série chronologique de 1991 à 2002 ait été jugée acceptable à partir des outils de diagnostic disponibles, le modèle de population pour la série commençant en 2009 a été rejeté en 2020 en raison de plusieurs problèmes méthodologiques. De plus, les résultats préliminaires d’une récente étude de marquage suggèrent que le hareng dans les divisions 4R et 4Sw devrait être évalué selon un indice combiné. C’est ainsi que, en nous basant sur les relevés effectués dans les divisions combinées 4R et 4Sw à l’automne entre 2009 et 2021, nous avons standardisé trois grands aspects des méthodes qui auraient pu influer sur la comparabilité des estimations au fil du temps et entre les strates. Plus précisément, nous avons (1) traité et analysé les fichiers de données acoustiques brutes plus uniformément, (2) employé une équation de force de cible (TS) jugée plus représentative aux fins du présent relevé et (3) révisé les superficies des strates, un intrant clé dans l’estimation de la biomasse moyenne par contingent reproducteur, strate et relevé. Les écarts les plus importants par rapport aux valeurs initiales (non révisées) découlent du changement d’équation de force de cible; cette révision a abaissé la densité d’une proportion constante de 65 % à travers les strates et les relevés. Les effets de la nouvelle analyse des données acoustiques et de la révision des superficies des strates varient entre les strates et les relevés, mais dans l’ensemble ont produit un effet négligeable sur la variation interannuelle de l’abondance. Bien que les présentes modifications aient permis d’améliorer à maints égards notre compréhension des méthodes, l’impression subsiste que la fenêtre spatiotemporelle « optimale » pour ce relevé – et correspondant à un pic d’abondance du hareng – a été manquée pour plusieurs années de la série d’observations considérée ici. Ainsi, les prochaines étapes de notre travail viseront à identifier un meilleur moment de l’année pour les relevés futurs, ainsi qu’à prédire les observations manquantes et à optimiser l’utilisation des échantillons biologiques dans les diverses strates.

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