Document de recherche 2024/074
Conditions océanographiques biogéochimiques sur le plateau continental de Terre-Neuve-et-Labrador en 2019 et 2020
Par Bélanger, D., Maillet, G., Cyr, F., Doyle, G., Rastin, S., Ramsay, D., Dalton, B., et Pepin, P.
Résumé
Les conditions océanographiques biogéochimiques dans la région de Terre-Neuve-et-Labrador (T-N-L) en 2019 et 2020 sont présentées et comparées aux conditions moyennes à long-terme. Les observations satellitaires de la couleur de l’océan indiquaient une tendance générale vers un début plus hâtif de la floraison printanière pour l’ensemble de la région par rapport au milieu et à la fin des années 2010 avec des effets partagés sur l’ampleur des floraisons. Les inventaires de nutriments en eaux profondes (50–150 m) étaient principalement près de, ou au-dessus de la normale ce qui représentait une hausse par rapport à 2017 et 2018. La biomasse intégrée (0–100 m) de chlorophylle a (Chl a) était majoritairement au-dessus de la normale en 2019, continuant une tendance qui a débuté en 2017, mais a décliné à des niveaux près de la normale dans l’ensemble de la région en 2020 à l’exception de la valeur au-dessus de la normale pour la section de l’Île Seal (IS). L’abondance totale des copépodes et du zooplancton non-copépode est demeurée principalement au-dessus de la normale en 2019 et en 2020 avec des maximums records sur le plateau terre-neuvien en 2020. La biomasse totale de zooplancton était sous la normale pour le Grand Banc sud-est (GBSE) en 2019, au-dessus de la normale sur le plateau terre-neuvien en 2020, et près de la normale ailleurs pour les deux années. L’abondance des copépodes de grande taille Calanus finmarchicus a diminué à des niveaux sous la normale sur la majeure partie du Grand Banc en 2020 après être demeurée principalement près de, ou au-dessus de la normale de 2017 à 2019. Par contre, l’abondance des copépodes de petite taille est demeurée élevée avec plusieurs maximums records pour Pseudocalanus spp. et Oithona spp. continuant une tendance ayant débuté au milieu des années 2010. La saturation en oxygène dissout des eaux de fond sur le plateau terre-neuvien était au-dessus de la moyenne pour les deux années et, de façon générale, plus élevés en 2019 qu’en 2020. Des niveaux localisés de sous-saturation en aragonite (Ω<1) ont été observés sur le Grand Banc et dans les eaux profondes du talus continental du plateau terre-neuvien, du Bonnet Flamand et de la pointe sud du Grand Banc en été et/ou à l’automne pour les deux années.
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