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Document de recherche 2009/116

Renseignements pertinents en vue de la désignation des habitats essentiels pour les rorquals à bosse (Megaptera novaeangliae) du Pacifique Nord en Colombie-Britannique

Par L.M. Nichol, R. Abernethy, L. Flostrand, T.S. Lee et J.K.B. Ford

Résumé

Ce rapport présente une synthèse des données publiées et non publiées sur l’occurrence et la répartition des rorquals à bosse dans les eaux de la Colombie‑Britannique et particulièrement dans quatre régions de la côte soit 1) les eaux voisines de Langara Island; 2) les eaux côtières le long du sud-est de l’île Moresby et de Kunghit Island; 3) les passages continentaux avoisinants Gil Island et Gribbel Island 4) les eaux au large du sud-ouest de l’île de Vancouver, y compris le bassin de Barkley, le banc La Perouse, les hauts fonds Swiftsure et le Canyon Barkley. L’occurrence saisonnière annuelle du rorqual à bosse relevée dans ces quatre zones depuis plus d’une décennie, le nombre disproportionné d’observations dans ces zones comparativement aux autres zones côtières et l’historique de l’occurrence des rorquals à bosse confirmé par les relevés de pêche à la baleine indiquent que la désignation d’habitat essentiel est justifiée. Il appert que les eaux au large de Langara et du sud‑est des îles Moresby abritent plus de la moitié de la population de la Colombie‑Britannique, tandis que la zone au sud-ouest de l’île de Vancouver pourrait abriter un sous‑groupe distinct que l’on rencontre principalement vers le sud de la Colombie-Britannique et dans l’état de Washington. La zone de Gil Island est le seul habitat de fjord proposé pour la désignation comme habitat essentiel. Bien qu’il ne soit pas encore possible de quantifier les caractéristiques de l’habitat qui soient importantes pour le rorqual à bosse, il est fort probable que les attributs importants de ces zones pour le rorqual à bosse soient des processus océanographiques qui concentrent les proies. Ces processus sont, entre autres, le mélange tidal, les remous, les remontées d’eau, les courants causés par le vent et par les vagues et les caractéristiques bathymétriques qui favorisent l’agrégation des euphausiacés et des poissons-proies. Étant donné qu’une approche de précaution s’impose pour aborder le rétablissement des espèces menacées et que l’analyse des données de ces quatre zones s’appuie sur les meilleurs renseignements disponibles à l’heure actuelle, il semble que les quatre zones candidates répondent aux critères de désignation comme habitat essentiel au titre de la Loi sur les espèces en péril du Canada. On s’attend à ce que les zones candidates pour la désignation d’habitat essentiel définies dans ce document constituent une part de l’habitat essentiel de cette espèce et qu’éventuellement d’autres zones d’habitat essentiel et important pourront être désignées, tant au Canada que dans d’autres pays.

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