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Examen par la Région des Maritimes du MPO de la modification proposée des limites de la pisciculture marine, dans la baie Whycocomagh du lac Bras d’Or, en Nouvelle-Écosse

Processus de réponse des Sciences régional(e) – région des Maritimes

Du 1 au 2 décembre 2020
Réunion virtuelle

Présidente : Lottie Bennett

Contexte

La Première Nation We’koqma’q a présenté une demande à la province de la Nouvelle-Écosse pour modifier ses sites existants (no 0814, no 0845 et no 0600) dans la baie Whycocomagh du lac Bras d’Or, en Nouvelle-Écosse. Conformément au protocole d’entente entre le Canada et la Nouvelle‑Écosse sur le développement de l’aquaculture, le ministère des Pêches et de l’Aquaculture de la Nouvelle-Écosse a transmis cette demande à Pêches et Océans Canada (MPO) aux fins d’examen et d’avis relativement au mandat législatif du MPO. On a demandé au Secteur des sciences du MPO d’examiner les zones prévues associées avec la gamme d’activités aquacoles et les effets prévus sur les espèces et leurs habitats.

Objectifs

[Afin d’éclairer l’examen par le MPO de la demande de modification du site aquacole de la Première Nation We’koqma’q, le Programme de gestion de l’aquaculture de la Région des Maritimes a posé les questions suivantes au Secteur des sciences du MPO :

  1. D’après les données disponibles concernant le site et les renseignements scientifiques, quelle est la zone d’exposition prévue associée à l’utilisation des produits approuvés pour les traitements sanitaires des poissons dans l’environnement marin et quelles sont les conséquences prévues pour les espèces vulnérables?
  2. D’après les données disponibles, quelles sont les zones d’importance écologique et biologique (ZIEB), les espèces en péril, les espèces des pêches commerciales, récréatives et autochtones (CRA) et les espèces d’importance écologique (EIE) et quels sont les habitats associés qui se trouvent à l’intérieur de la zone d’exposition benthique prévue et qui sont vulnérables à une exposition à des matières organiques? Quelle comparaison peut-on établir avec l’étendue de ces espèces et de leurs habitats dans les environs (c.‑à‑d. s’ils sont communs ou rares)? Quels sont les effets prévus des activités aquacoles proposées sur ces espèces et ces habitats sensibles?
  3. Comment les effets du site aquacole proposé sur ces espèces se comparent-ils aux impacts d’autres sources anthropiques (y compris les élevages piscicoles existants)? Les zones d’influence chevauchent-elles ces activités et, si tel est le cas, quelles en sont les conséquences potentielles?
  4. Dans un souci de soutenir l’analyse du risque d’empêtrement avec l’infrastructure aquacole proposée, quelles espèces aquatiques pélagiques en péril sont présentes dans le secteur, pour quelle durée et à quel moment?
  5. Quelles populations de congénères sont présentes à l’intérieur d’une zone géographique où les fugitifs pourraient s’évader? Quelles sont les tendances concernant la taille et l’état de ces populations de congénères présents dans la zone d’exposition aux fugitifs pour le site proposé? Est‑ce que l’une de ces populations est inscrite à l’annexe 1 de la LEP?
  6. Il a été établi que les sites existants ont connu des problèmes d’oxygène de nature benthique et pélagique dans le passé. Compte tenu de l’approche proposée pour la gestion de ce site et du nombre croissant de poissons élevés dans cette zone (c.‑à‑d. 1 000 000 de poissons), le Secteur des sciences est-il en mesure d’estimer la demande en oxygène dans la zone et d’expliquer les implications pour la balance d’oxygène dans cette zone (c.‑à‑d. si la demande en oxygène va dépasser l’apport en oxygène)?

Publication prévue

Participation prévue

Avis

La participation aux réunions d'évaluation par les pairs du SCCS est sur invitation seulement.

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