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Examen par la région des Maritimes du MPO des sites de pisciculture marine proposés dans la baie Whycocomagh du lac Bras d’Or, en Nouvelle-Écosse

Processus régional de réponse des Sciences – Région des Maritimes

Du 21 au 22 juin 2021
Réunion virtuelle

Présidente : Tana Worcester

Contexte

La Première Nation We’koqma’q a présenté une demande à la province de la Nouvelle-Écosse pour l’ajout de deux nouveaux sites (nos1430 et 1431) dans la baie Whycocomagh du lac Bras d’Or, en Nouvelle‑Écosse. Conformément au protocole d’entente entre le Canada et la Nouvelle-Écosse sur le développement de l’aquaculture, le ministère des Pêches et de l’Aquaculture de la Nouvelle-Écosse a transmis cette demande à Pêches et Océans Canada (MPO) aux fins de la réalisation d’un examen et de la formulation d’un avis relativement au mandat législatif du MPO. On a demandé aux Sciences du MPO d’examiner les zones d’exposition prévues associées aux diverses activités piscicoles ainsi que les répercussions prévues sur les espèces et leur habitat.

Objectifs

Afin d’orienter l’examen par le MPO de la demande d’ajout de sites de pisciculture marine formulée par la Première Nation We’koqma’q, les responsables du programme de gestion de l’aquaculture de la région des Maritimes ont posé les questions suivantes aux Sciences du MPO :

  1. D’après les données disponibles concernant les sites et les renseignements scientifiques, quelle est la zone d’exposition prévue associée à l’utilisation des produits approuvés pour le traitement sanitaire des poissons dans l’environnement marin et quelles sont les conséquences prévues pour les espèces vulnérables?
  2. D’après les renseignements disponibles, quelles sont les zones d’importance écologique et biologique, les espèces inscrites à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril, les espèces ciblées par les pêches, ainsi que les espèces d’importance écologique et leur habitat qui se trouvent à l’intérieur de la zone d’exposition benthique prévue et qui sont vulnérables à une exposition découlant du dépôt de matière organique? Quelle comparaison peut-on établir avec l’étendue de ces espèces et de leur habitat dans les environs (c.-à-d. sont-ils communs ou rares)? Quelles sont les répercussions prévues des activités piscicoles proposées sur l’habitat et les espèces vulnérables?
  3. Dans quelle mesure les répercussions du site piscicole proposé sur les espèces vulnérables sont‑elles comparables aux répercussions d’autres sources anthropiques (y compris les établissements piscicoles existants)? Les zones d’influence chevauchent-elles la zone liée à ces activités et, si tel est le cas, quelles sont les conséquences possibles?
  4. Dans le but de soutenir l’analyse du risque d’empêtrement avec l’infrastructure piscicole proposée, quelles sont les espèces aquatiques pélagiques en péril présentes dans le secteur? Quand et pendant combien de temps sont-elles présentes?
  5. Quelles sont les populations de salmonidés présentes à l’intérieur de la zone géographique que les saumons d’élevage qui se sont échappés pourraient rejoindre? Quelles sont les tendances concernant la taille et l’état des populations présentes dans la zone d’exposition à des individus d’élevage pour le site proposé? Est-ce que l’une de ces populations est inscrite à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril?

Publications prévues

Participation prévue

Avis

La participation aux réunions d'évaluation par les pairs du SCCS est sur invitation seulement.

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