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Avis scientifique sur les mesures d’atténuation visant à réduire le risque de propagation des espèces aquatiques envahissantes (EAE) par le biais de transferts liés à l’aquaculture

Examen par les pairs national(e) - Région de la capitale nationale

Du 12 au 15 décembre 2022
Réunion virtuelle

Président : Gilles Olivier

Contexte

Les espèces aquatiques envahissantes (EAE) qui sont introduites ou qui se propagent au-delà de leur aire de répartition naturelle peuvent constituer une menace pour la biodiversité, l’économie et la société du Canada. Les déplacements de mollusques (p. ex. les transferts aux fins d’aquaculture) sont un vecteur important d’introduction des EAE dans les écosystèmes marins (McKindsey et al., 2007).

Les mesures d’atténuation (traitements de contrôle des EAE) constituent des conditions pour les permis d’introduction et de transfert approuvés par le MPO. Cependant, le MPO ne dispose d’aucune norme nationale pour les mesures d’atténuation proposées utilisées pour traiter les produits conchylicoles provenant des environnements côtiers afin de réduire le risque d’introduction et de propagation des EAE.

À ce jour, l’efficacité des traitements appliqués au Canada sur les EAE en milieu marin et les impacts de certains traitements sur les espèces d’élevage et les autres espèces non cultivées n’ont pas été examinés. De nombreuses méthodes sont actuellement utilisées sans aucune orientation ni uniformité à l’échelle nationale.

Le Programme national de gestion de l’aquaculture et le Programme national sur les EAE comptent utiliser le présent avis pour élaborer des normes (ou des lignes directrices) visant à réduire le risque de propagation des EAE. Ces normes fourniront des orientations sur les déplacements de mollusques et macroalgues, notamment aux comités sur l’implantation et le transfert d’espèces du MPO. Les recommandations pourraient guider la prise de décisions, notamment en ce qui concerne la gestion et la politique d’atténuation des EAE au Canada pour les espèces de mollusques et macroalgues pouvant agir de vecteurs d’EAE en milieu marin.

Objectifs

Ce processus reposera sur une revue de la littérature et se limitera aux espèces d’invertébrés marins et de macroalgues, l’accent étant mis sur les EAE épibiontes, qui sont susceptibles d’être transportées à l’extérieur et de se retrouver sur les espèces de mollusques et macroalgues lors de leurs déplacements (p. ex. les transferts liés à l’aquaculture). Les espèces transportées à l’intérieur des organismes transférés (p. ex. vivant dans l’eau du manteau de bivalves), ainsi que les virus, les bactéries, le phytoplancton et les protozoaires, ne font pas l’objet de ce travail. Des espèces représentatives de divers groupes fonctionnels et taxonomiques (p. ex. bivalves, tuniciers, crustacés) seront sélectionnées en fonction de leur présence (ou de leur introduction présagée) dans les milieux marins canadiens et de la disponibilité des données. Les impacts des méthodes de traitement des mollusques (p. ex. les moules, les huîtres, les pétoncles), ainsi que des macroalgues seront évalués.

Les objectifs spécifiques du présent processus d’avis sont :

  1. Examiner et caractériser les méthodes existantes pour atténuer le risque de propagation des EAE d’invertébrés et de macroalgues épibiontes marines lors des introductions et des transferts (ou déplacements) de mollusques et macroalgues.
  2. Évaluer l’efficacité des méthodes existantes pour tuer ou éliminer les EAE invertébrés et macroalgales épibiontes marines et leurs impacts sur les espèces de mollusques et macroalgues, incluant mais non exclusivement leur survie.
  3. Fournir des recommandations sur les options de traitement (c.-à-d. tuer ou éliminer les EAE avec un impact faible sur les mollusques et les macroalgues).
  4. Déterminer les lacunes dans les données et les sources d’incertitude.

Publications prévues

Participation prévue

Références

Avis

La participation aux réunions d'évaluation par les pairs du SCCS est sur invitation seulement.

Date de modification :