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Impacts nets de la construction de quais et de brise-lames sur les poissons et leur habitat dans les eaux de Terre-Neuve et du Labrador

Examen par les pairs régional - Région du Terre-Neuve et Labrador

Du 12 au 14 juin 2024

St. John’s, T.-N.-L

Présidentes : Margaret Warren et Nadine Wells

Contexte

Les zones côtières marines comptent parmi les écosystèmes les plus productifs du monde sur le plan écologique. Leurs différents habitats soutiennent de riches assemblages de vie aquatique et de nombreuses espèces de poissons importantes sur le plan économique qui dépendent de ces habitats pour croître et se reproduire.

Pendant dix ans, soit de 2007 à 2017, une équipe de chercheurs de la Direction des sciences du ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO) a étudié les liens entre les populations de poissons et leurs habitats, en particulier dans le cadre de projets de quais et de brise-lames dans la région de Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.). L’étude a été menée en collaboration avec la Direction des ports pour petits bateaux (PPB) et le Programme de protection du poisson et de son habitat (PPPH) du MPO.

La construction d’infrastructures côtières, comme des quais et des brise-lames (ci-après appelés « projets »), par PPB et d’autres promoteurs, donne au public et à l’industrie un accès aux ressources halieutiques marines, aux voies de navigation et aux dispositifs de sécurité maritime, en plus d’assurer la protection des biens industriels et personnels à terre. Ces projets peuvent avoir des répercussions sur les poissons et leur habitat (équivalentes à l’empreinte du projet sur les fonds marins). Il est toutefois possible d’atténuer certaines répercussions grâce aux techniques et aux matériaux de construction. Par exemple, les matériaux rocheux de taille appropriée sont connus pour augmenter la disponibilité de l’habitat du poisson pour certaines espèces et peuvent réduire les répercussions négatives sur l’habitat du poisson. Les avantages et les répercussions de ces techniques ont toujours été difficiles à quantifier, car il n’existe pas d’approche uniforme.

Au cours des quinze dernières années, la Direction des sciences du MPO a élaboré des outils analytiques complets pour aider les gestionnaires à évaluer les pertes et les gains d’habitat pour de tels projets d’une manière scientifiquement défendable. Les répercussions de ces projets de construction et leurs effets à long terme, lorsqu’ils sont évalués de façon isolée, peuvent mener à des solutions coûteuses pour compenser les pertes d’habitat non atténuées, surtout si les gains concomitants ne sont pas également évalués. Il était donc nécessaire de mettre en place des méthodes analytiques pour prendre des décisions efficaces en matière d’atténuation et de compensation des répercussions sur l’habitat.

L’équipe de recherche a utilisé un modèle empirique de type avant-après-contrôle-impact (BACI) dans un plan global intégrant des sites de construction et de contrôle de quais et de brise-lames afin de quantifier les répercussions ou les avantages de ces projets sur l’habitat et la productivité des poissons. Les objectifs de l’étude étaient de quantifier de manière empirique les changements dans l’habitat, les poissons et les espèces de macroinvertébrés épibenthiques associés à la construction de quais et de brise-lames et de fournir des méthodes scientifiquement défendables et des outils analytiques nécessaires pour évaluer les répercussions ou les avantages nets des projets individuels sur l’habitat des poissons.

Ce processus d’examen du SCAS évaluera les résultats du projet et les outils scientifiques élaborés pour aider le PPPH, PPB et d’autres promoteurs dans le cadre de la planification et de la conception de projets de quais et de brise-lames maritimes côtiers.

Objectifs

Publications prévues

Participation prévue

Références

Avis

La participation aux réunions d'évaluation par les pairs du SCCS est sur invitation seulement.

Date de modification :