Zone de conservation des canyons orientaux
- Emplacement
- Biorégion du plateau néo-écossais et de la baie de Fundy, auparavant la biorégion du plateau néo-écossais (Nouvelle-Écosse)
- Contribution approximative en taille (km2) aux objectifs de conservation marine
- 43 976 km2
- Contribution approximative en pourcentage de couverture aux objectifs de conservation marine
- 0,76 %
- Objectifs de conservation
- Protéger les coraux d’eaux froides et une zone pionnière en eau profonde
Composantes écologiques d'intérêt
Espèces d'importance régionale : Coraux d’eaux froides et récif de Lophelia pertusa.
- Pourquoi elles sont importantes : Les coraux d’eau froide sont des espèces fragiles, qui se rétablissent lentement et qui forment des structures. Cette zone comprend également le seul récif corallien de Lophelia pertusa connu vivant dans les eaux canadiennes de l’Atlantique
Habitat important pour la conservation de la biodiversité : Coraux d’eaux froides et récif de Lophelia pertusa
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Pourquoi il est important : Il y a une variété d’espèces de coraux dans cette zone, y compris d’importantes zones de concentrations connues de grandes gorgones (espèces de Paragorgia, Primnoa, Keratoisis, Lophelia pertusa et autres). Ces espèces structurantes fournissent un habitat diversifié à de nombreuses espèces, comme le poisson de fond (p. ex. sébaste et flétan atlantique). Les récifs de Lophelia sont également des carrefours de biodiversité.
Le refuge marin protège aussi une vaste zone pionnière en eau profonde, qui est une zone marine sans historique de pêche dans les eaux canadiennes, interprétée comme étant des eaux de plus de 2 000 mètres de profondeur, et pour laquelle il existe peu ou pas de données sur les caractéristiques benthiques et les répercussions des pêches sur ces caractéristiques.
Interdictions
La conservation des composantes écologiques d’intérêt est assurée au moyen des interdictions suivantes :
Tous les engins de pêche communautaire commerciale et de pêche commerciale en contact avec le fond sont interdits dans le refuge marin, à l’exception des palangres de fond qui sont autorisées dans une petite zone à condition que les navires de pêche aient des observateurs en mer à bord.
Autres considérations
La norme de protection pour les autres mesures de conservation efficaces par zone, y compris les refuges marins, évalue toutes les activités au cas par cas. Certaines activités pourraient être autorisées s’il est possible d’éviter ou d’atténuer les risques qu’elles présentent pour les AMCEZ qui offrent des avantages en matière de conservation de la biodiversité. Avant qu’une activité proposée puisse avoir lieu, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne devra être convaincu que tout risque pour la zone a été évité ou réduit efficacement.
Contexte environnemental
Les coraux d’eau froide jouent un rôle fonctionnel important pour de nombreuses formes de vie marine. Ils agissent comme lieux de fraie et de reproduction, de croissance et de refuges pour de nombreuses espèces de poissons et d’invertébrés aquatiques.
Les agrégations denses créées par les espèces structurantes de coraux d’eau froide peuvent modifier les courants de fond et offrir un habitat à d’autres organismes.
L’interdiction d’utiliser des engins entrant en contact avec le fond peut contribuer à protéger non seulement les coraux, mais aussi d’autres espèces de poissons et d’invertébrés qui utilisent l’habitat que fournissent les coraux. Cette zone peut servir de refuge naturel qui peut contribuer à accroître la productivité des espèces, ce qui, à son tour pourrait entraîner une augmentation des espèces dans la zone et à proximité de celle-ci.
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