Les phares au Canada
Avec le plus long littoral du monde et plus de lacs que le reste du monde réuni, le Canada abrite également plus de 750 phares et feux à longue portée. En collaboration avec Parcs Canada, nous avons transféré plus de 100 phares à des particuliers, des groupes communautaires et des municipalités. Les nouveaux propriétaires conserveront ces sites patrimoniaux importants pour le bénéfice de tous les Canadiens.
Apprenez-en davantage sur les différents types de phares dans tout le pays et sur les nombreux rôles qu'ils jouent.
Sur cette page
- Types de phares
- Rôles des phares
- Histoire des phares du Canada
- Évolution du rôle des phares
- Phares gardés
- Phares excédentaires
- Pour nous joindre
- Liens connexes
Types de phares
La taille, la structure et le milieu environnant des phares varient fortement. Voici quelques exemples uniques de ces icônes de l'histoire maritime :
- Le phare de Boat Bluff, une tour squelettique se dressant à la lisière d'une forêt pluviale de la côte du pacifique
- Le phare de Cove Island, un phare imposant construit en calcaire blanc situé dans un détroit périlleux entre le lac Huron et la baie Georgienne.
- Le phare de Pointe-au-Père, une immense tour en béton avec des arcs-boutants, qui se dresse à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent.
- Le phare du cap Spear, une structure à ossature de bois avec une tour octogonale, perchée sur une falaise surplombant l'Atlantique au point le plus oriental de l'Amérique du Nord.
On trouve des phares dans toutes les provinces canadiennes, à l'exception de l'Alberta et de la Saskatchewan.
Rôles des phares
Les phares ont de nombreux usages. Par exemple, ils sont utilisés pour :
- faire retentir l'avertisseur de brume
- Aider à la navigation aérienne
- Fournir des observations météorologiques
- Maintenir les communications radio
- Offrir des services de recherche et de sauvetage et servir de refuge
- Émettre des alertes en cas de tsunami au large de la côte nord du Pacifique
- « maintenir la lumière » – faire briller une balise pour indiquer les côtes, les zones peu profondes et les récifs dangereux, et guider les navires jusqu'à bon port
Histoire des phares du Canada
Le premier phare du Canada a été construit en 1734 à Louisbourg, sur l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Au fil des années, sa structure a été endommagée pendant des combats, détruite par un incendie, puis reconstruite à plusieurs reprises. Le phare tel qu'on le voit aujourd'hui a été construit en 1923.
Le phare canadien ayant survécu le plus longtemps a été construit en 1758 sur l'île Sambro, à l'entrée du port d'Halifax.
Dans les années 1800, la croissance du commerce entre le Canada et l'Europe a entraîné une augmentation du nombre de naufrages le long de nos côtes. Pour prévenir ces catastrophes, des phares ont été construits sur :
- les côtes du lac Ontario
- les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador
- l'île Seal, à l'entrée de la baie de Fundy
- l'Îsle-Verte, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent
Les deux premiers phares de la côte Ouest se sont ouverts sur les rochers Race et sur l'île Fisgard en 1860. Après la Confédération de 1867, le Canada a construit un vaste réseau de phares afin de marquer les routes essentielles à la sécurité et au commerce maritimes.
Évolution du rôle des phares
Au fil des ans, le nombre de phares utilisés, y compris ceux gérés par des gardiens, a diminué, en raison des facteurs suivant:
- leur coûts d'entretien élevés
- la tendance à l'automatisation
- de leur remplacement par des aides modernes à la navigation, telles que les bouées marines lumineuses et les systèmes de positionnement par satellite.
Les phares traditionnels constituent toujours une part importante de l'identité, de la culture et du paysage du Canada. Le gouvernement du Canada a désigné de nombreux phares en vertu de la loi sur la protection des phares patrimoniaux et les a transférés à de nouveaux propriétaires partout au travers du Canada. Ce statut spécial reconnaît la beauté et l'importance historique des phares patrimoniaux pour les collectivités canadiennes.
Nous travaillons maintenant avec les provinces, les collectivités et d'autres partenaires pour veiller à ce que les phares patrimoniaux soient conservés et protégés pour les générations futures. Nous continuons également à exploiter des aides modernes à la navigation sur les propriétés des phares.
Phares gardés
Le gouvernement du Canada continue à utiliser 51 phares gardés dans l'ensemble du pays, y compris :
- 1 au Nouveau-Brunswick
- 27 en Colombie-Britannique
- 23 à Terre-Neuve-et-Labrador
Le gouvernement gère et entretient la plupart de ces phares à des fins opérationnelles. Le phare de l'île Machias Seal, situé dans le golfe du Maine, fait exception, car les gardiens l'occupent toujours, pour des raisons de souveraineté
Phares excédentaires
Le gouvernement du Canada a identifié de nombreux phares traditionnels qui ne sont pas utilisés. Ils sont souvent transférés à des provinces, des municipalités, des groupes autochtones ou des groupes à but non lucratif qui souhaitent tirer le meilleur parti de la valeur patrimoniale et du potentiel touristique de ces sites. Les acquéreurs intéressés de phares excédentaires doivent remplir certaines conditions pour devenir les nouveaux propriétaires, notamment remplir le modèle de plan d'affaires de Pêches et Océans, ouvrir le site au grand public ainsi que maintenir le caractère patrimonial du site.
Procédure d'acquisition pour les phares excédentaires
En moyenne, le processus d'acquisition d'un phare prend entre 3 et 5 ans. Pêches et Océans Canada doit effectuer de nombreuses démarches, notamment des consultations avec les communautés autochtones, des échanges avec d'autres niveaux de gouvernement, l'obtention d'une étude juridique et d'une évaluation du marché, la réalisation de travaux d'assainissement de l'environnement, le cas échéant, et d'autres démarches administratives pour se conformer à la politique en vigueur. Ce processus peut être long et aboutir au transfert du bien à une autre entité, en fonction des résultats de la consultation requise
Si un phare a été proposé en vertu de la Loi sur la protection des phares patrimoniaux, il doit également être évalué par Parcs Canada afin de déterminer s'il doit être désigné comme bien patrimonial. Si le phare est désigné comme bien patrimonial, l'acquéreur doit accepter de maintenir intact son caractère patrimonial comme condition du transfert des responsabilités de garde.
Pour nous joindre
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Pêches et Océans Canada à l'adresse info@dfo-mpo.gc.ca.
Liens connexes
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