Ciliés du genre Ancistrocoma des huîtres
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Catégorie
Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)
Nom courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Ciliés du genre Ancistrocoma, ciliés Phyllopharyngea (thigmotrichides) du tube digestif des huîtres, ciliés du tube digestif
Nom scientifique ou classification taxonomique
Stegotricha enterikos et autres espèces de ciliés non identifées. Différentes espèces de ciliés peuvent être présentes dans diverses espèces d'huîtres.
Répartition géographique
Espèces probablement omniprésentes. Elles ont été signalées fréquemment dans les huîtres des deux côtes de l'Amérique du Nord.
Espèces hôtes
Crassostrea virginica, Crassostrea gigas, Ostrea edulis et autres bivalves, notamment les palourdes.
Impact sur les hôtes
Bien que ces ciliés vivent dans la lumière des tubules de la glande digestive et puissent se nourrir de cellules épithéliales, aucune pathologie n'a directement été associée à l'infection. La prévalence peut atteindre 50 %, mais l'intensité de l'infection est habituellement faible. Toutefois, Pauley et al. (1967) ont décrit une réponse défensive de l'hôte et laissé entendre que ces ciliés peuvent avoir un effet lorsque les conditions de croissance des huîtres sont difficiles.
Techniques de diagnostic
Préparations pour la technique d'écrasement
Observer (grossissement de 100 ×) les ciliés libres et fixés dans un très petit échantillon de la glande digestive, qui a été haché et écrasé dans une goutte d'eau de mer.
Montages entiers
La morphologie du cilié peut être examinée à l'aide d'un frottis de la glande digestive coloré avec du protéinate d'argent ou de l'hématoxyline de fer.
Figure 1. Montage entier fixe de deux spécimens de Stegotricha enterikos colorés avec du protéinate d'argent (Protargol) et sur lequel on peut voir le micronoyau (M) devant le macronoyau (Ma), une structure cytopharyngienne (S) à l'extrémité antérieure et la surface recouverte de cinéties légèrement obliques et espacées uniformément (K) [rangées ciliaires].
Figure 2 (a et b). Représentation des deux faces d'un spécimen de Stegotricha enterikos, qui montre 15 cinéties espacées uniformément et numérotées pour faciliter l'orientation. La cinétie inhabituelle comptant des cils moins nombreux et plus espacés est appelée cinétie 1. Toutes les autres cinéties sont numérotées à la suite dans le sens horaire.
Figure 3. Coupe histologique de deux spécimens de Stegotricha enterikos (flèches) à l'intérieur de la lumière d'un tubule de la glande digestive d'une huître Crassostrea gigas. Image en noir et blanc d'une coupe colorée avec de l'hématoxyline et de l'éosine.
Histologie
Ciliés fusiformes qui se trouvent dans la glande digestive et qui présentent un gros noyau polymorphique granulaire. Bien qu'ils soient normalement libres dans la lumière des tubules digestifs, ils peuvent également être partiellement enfoncés entre les cellules épithéliales des tubules. On peut les observer à l'occasion dans les conduits de la glande digestive ou l'intestin.
Méthodes de contrôle
On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.
Références
Bower, S.M. et G.R. Meyer. 1993. Stegotricha enterikos gen. n., sp. n. (Class Phyllopharyngea, Order Rhynchodida), a parasitic ciliate in the digestive gland of Pacific oysters (Crassostrea gigas) and its distribution in British Columbia. Canadian Journal of Zoology 71: 2005-2017.
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Citation
Bower, S.M., Meyer, G.R. (1998): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Ciliés du genre Ancistrocoma d'huîtres.
Date de la dernière révision : Septembre 1998
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