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Les virus détectés dans les huîtres et assortis de signification inconnue

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Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)

Nom courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

  1. Virus de type NPI.
  2. Virus de type Reo, 13P2.
  3. Virus non identifié dans les inclusions de type viral.

Nom scientifique ou classification taxonomique

  1. Virus de type NPI (nécrose pancréatique infectieuse) qui ne présentait pas d'activité de neutralisation croisée détectable avec le virus pathogène de la NPI chez les poissons, mais qui produisait une fluorescence particulière dans le cadre de l'épreuve d'immunofluorescence indirecte, ce qui indique une relation antigénique avec la NPI, peut-être entre des protéines internes (p. ex. une ribonucléoprotéine) [Hill 1976, Hill et Alderman 1977, Farley 1978].
  2. 13P2 est un virus non décrit de la famille Reoviridae (Meyers 1979).
  3. Pseudo-particules virales non identifiées observées dans les inclusions de type viral au sein des noyaux hypertrophiés de cellules épithéliales de la glande digestive (Pass et al. 1988, Perkins 1993).

Répartition géographique

  1. Côte de la Grande-Bretagne et côte est du Canada.
  2. Crassostrea virginica juvénile provenant d'une écloserie de la passe Long Island à New York (É.-U.)
  3. Régions côtières du nord-ouest de l'Australie.

Espèces hôtes

  1. Virus isolé d'Ostrea edulis avec diverses lignées cellulaires de poissons, mais la croissance était meilleure avec BF-2 (fibroblastes de crapets arlequins). Un virus similaire isolé de la palourde Tellina tenuis était infectieux pour Ostrea edulis et Crassostrea gigas.
  2. Virus isolé de Crassostrea virginica avec la lignée cellulaire BF-2 (fibroblastes de crapets arlequins).
  3. Virus observé chez Pinctada maxima durant les enquêtes de mortalité massive (Pass et al. 1988). Des inclusions similaires ont été trouvées dans une vaste gamme de mollusques bivalves (Perkins 1993).

Impact sur les hôtes

  1. Aucune pathologie signalée chez les hôtes infectés de façon naturelle. Des expériences d'infectiosité chez O. edulis et C. gigas indiquent que certains des isolats ont causé un léger effet pathologique (une certaine infiltration hémocytaire et une nécrose du tissu conjonctif de la glande digestive), notamment une augmentation du nombre de corps d'inclusion dans les cellules de la glande digestive, mais sans mortalité chez les huîtres. Toutefois, les résultats expérimentaux sont contradictoires, de sorte qu'il n'est pas possible d'arriver à une conclusion définitive sur l'incidence de ces virus chez les mollusques.
  2. Aucune pathologie signalée chez les hôtes infectés de façon naturelle. Des expériences d'infectiosité chez O. edulis et C. gigas indiquent que certains des isolats ont causé un léger effet pathologique (une certaine infiltration hémocytaire et une nécrose du tissu conjonctif de la glande digestive), notamment une augmentation du nombre de corps d'inclusion dans les cellules de la glande digestive, mais sans mortalité chez les huîtres. Toutefois, les résultats expérimentaux sont contradictoires, de sorte qu'il n'est pas possible d'arriver à une conclusion définitive sur l'incidence de ces virus chez les mollusques.
  3. Même si des inclusions contenant des structures pseudovirales ont été détectées pour la première fois chez des huîtres perlières malades, des structures similaires n'ayant aucun effet pathologique ont été observées chez de nombreuses huîtres perlières apparemment saines. À l'exception de l'hypertrophie du noyau, aucun autre changement n'a été observé dans les cellules touchées et aucune lésion de la glande digestive associée à la présence des corps d'inclusion n'a été notée (Pass et al. 1988). Pass et al. (1988) ont conclu que si les inclusions nucléaires étaient des stromes virogéniques contenant des particules virales, l'infection était fréquente chez P. maxima dans le nord-ouest de l'Australie, mais rien n'indique qu'elles étaient associées à la maladie pour cette espèce. On a déterminé que la cause de la mortalité chez P. maxima était un syndrome bactérien (principalement Vibrio harveyi) associé au stress occasionné par le transport (Pass et al. 1987, McGladdery 1999).

Techniques de diagnostic

Histologie

  1. Une légère infiltration hémocytaire et une nécrose du tissu conjonctif ont été observées dans la glande digestive des huîtres exposées au cours des expériences. De plus, les cellules de la glande digestive présentaient une augmentation croissante du nombre de corps d'inclusion après l'exposition.
  2. Aucune description.
  3. Des corps d'inclusion intranucléaires basophiles ou amphophiles étaient présents dans les cellules basophiles des tubules de la glande digestive et, moins fréquemment, dans les cellules épithéliales de l'intestin. Les inclusions avaient tendance à se trouver dans le centre du noyau et étaient entourées d'une zone claire. Elles prenaient une coloration pourpre avec la phloxine-tartrazine, rose pâle avec le vert de méthyle-pyronine, et légèrement basophile avec le colorant de Feulgen. Elles présentaient des résultats négatifs pour l'acidorésistance et la réaction à l'acide périodique Schiff. Les inclusions mesuraient de 2,5 à 5,0 µm de diamètre. Les noyaux touchés mesuraient de 4,3 à 7,5 µm de diamètre contre 2,5 à 3,0 µm pour les noyaux normaux (Pass et al. 1988).

Culture

  1. Tous les isolats semblaient présenter la meilleure croissance, et des effets cytopathologiques sous la forme de plaques individuelles dans la lignée cellulaire de fibroblastes d'alevins de crapets arlequins (BF-2).
  2. Tous les isolats semblaient présenter la meilleure croissance, et des effets cytopathologiques sous la forme de plaques individuelles dans la lignée cellulaire de fibroblastes d'alevins de crapets arlequins (BF-2).
  3. Aucune description.

Microscopie électronique

  1. Virions icosahédriques (par la méthode de coloration négative) sans enveloppe d'environ 55 nm de diamètre.
  2. Particules icosahédriques (par la méthode de coloration négative) d'un diamètre moyen de 79 nm. Certaines particules avaient un profil hexagonal défini et une capside interne. Cependant, la plupart avaient une forme légèrement ovale, des projections marquées en forme de pointe sur la capside externe ainsi qu'un noyau interne distinct.
  3. Les inclusions comportaient une matrice granulaire fine empêchant les électrons de pénétrer (stromes de type virogénique) et contenant des sous-unités en forme de beignets entourées d'un halo translucide (sans doute des virions). Les sous-unités mesuraient de 33 à 38 nm et les sous-unités avec les halos, de 53 à 71 nm de diamètre. De petites inclusions ou particules individuelles adjacentes à la membrane nucléaire ont parfois été aperçues (Pass et al. 1988).

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.

Références

Farley, C.A. 1978. Viruses and virus-like lesions in marine mollusks. Marine Fisheries Review 40: 18-20.

Hill, B.J. 1976. Properties of a virus isolated from the bivalve mollusc Tellina tenuis (da Costa). In: Page, L.A. (eds), Wildlife Diseases. Plenum Press, New York and London, pp. 445-452.

Hill, B.J. et D.J. Alderman. 1977 (1979). Observations on the experimental infection of Ostrea edulis with two molluscan viruses. Haliotis 8: 297-299.

McGladdery, S.E. 1999. Shellfish diseases (viral, bacterial and fungal). In: Woo, P.T.K., D.W. Bruno (eds.) Fish Diseases and Disorders, Volume 3: Viral, Bacterial and Fungal Infections, Vol. 3. CABI Publishing, Wallingford, UK. pp. 723-842.

Meyers, T.R. 1979. A Reo-like virus isolated from juvenile American oysters (Crassostrea virginica). Journal of General Virology 43: 203-212.

Pass, D.A., R. Dybdahl et M.M. Mannion. 1987. Investigations into the causes of mortality of the pearl oyster, Pinctada maxima (Jamson), in Western Australia. Aquaculture 65: 149-169.

Pass, D.A., F.O. Perkins et R. Dybdahl. 1988. Viruslike particles in the digestive gland of the pearl oyster (Pinctada maxima). Journal of Invertebrate Pathology 51: 166-167.

Perkins, F.O. 1993. Infectious diseases of molluscs. In: Couch, J.A., J.W. Fournie (eds.) Pathobiology of Marine and Estuarine Organisms. CRC Press, Boca Raton. pp. 255-287.

Citation

Bower, S.M. (2010) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement : Virus non identifié dans les inclusions de type viral des huîtres et de la signification inconnue

Date de la dernière révision : Février 2010
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Date de modification :