Des Ciliés associés à ormeaux
Sur cette page
Catégorie
Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Ciliés de l'ormeau
Nom scientifique ou affiliation taxonomique
Mantoscyphidia sp. et ciliés de type Scyphidia et de type Sphenophrya. De nombreuses espèces de ciliés appartenant aux ordres Thigmotrichida, Peritrichida, Heterotrichida et Hypotrichida ont été signalées comme vivant en association étroite avec des mollusques marins (Lauckner 1983).
Répartition géographique
Probablement omniprésents, avec des signalements de Mantoscyphidia sp. chez des ormeaux provenant d'Afrique du Sud et de ciliés présentant une apparence similaire chez des ormeaux provenant de Colombie-Britannique, au Canada, et de Basse-Californie, au Mexique.
Espèces hôtes
Haliotis midae, Haliotis spadicea, Haliotis kamtschatkana, Haliotis rufescens, Haliotis iris et probablement d'autres espèces d'ormeaux.
Impact sur l'hôte
La présence d'un grand nombre d'agents pathogènes ne provoque de réaction évidente de la part de l'hôte, et la fixation à l'épithélium des branchies, à la cavité du manteau et à la poche œsophagienne semble superficielle. Certaines populations de Mantoscyphidia sp. avaient fixé des ciliés ectosymbiotiques de type Ellobiophrya chez l'ormeau, sans qu'il y ait d'effets nocifs apparents pour le cilié hôte ou l'ormeau (H. midae et H. spadicea) (Botes et al. 1998). Des ciliés d'une morphologie semblable à Mantoscyphidia sp. ont été observés dans les poches œsophagiennes d'H. kamtschatkana d'élevage juvéniles conservés dans des bassins pendant plusieurs mois avec un approvisionnement alimentaire inapproprié en Colombie-Britannique, au Canada. Caceres-Martinez et Tinoco-Orta (2001) ont suggéré que les ciliés qui se trouvaient dans les poches œsophagiennes d'H. rufescens d'élevage en Basse-Californie pouvaient être des symbiotes commensaux, car leur prévalence et leurs nombres totaux étaient semblables chez les ormeaux sains et les ormeaux moribonds, mais ils ont également indiqué que des études supplémentaires étaient nécessaires pour déterminer la nature de la symbiose.
Techniques de diagnostic
Frottis
Vérification au microscope de l'étalement sur lame des branchies afin de détecter des ciliés nageurs mesurant entre 30 et 60 µm de longueur.
Histologie
Les ciliés se trouvent sur ou entre les lamelles branchiales et possèdent un macronoyau large et fortement basophile, ainsi qu'un micronoyau plus petit situé en arrière. Leur corps est piriforme et se caractérise par une extrémité antérieure pointue. La fixation est superficielle et il n'existe pas de signe de pénétration tissulaire.
Méthodes de contrôle
Les mesures de prévention et de contrôle sont difficilement praticables. Ces ciliés sont omniprésents.
Références
Botes, H., L. Basson et J.G. Van As. 1998. Ectosymbiotic ellobiophryid peritrichs associated with abalone. Proceeding of the Microscopy Society of Southern Africa 28: 75.
Caceres-Martinez, J. et G.D. Tinoco-Orta. 2001. Symbionts of cultured red abalone, Haliotis rufescens from Baja California, Mexico. Journal of Shellfish Research 20: 875-881.
Diggles, B.K. et M. Oliver. 2005. Diseases of cultured paua (Haliotis iris) in New Zealand. In: Walker, P.J., R.G. Lester, M.G. Bondad-Reantaso (eds.) Diseases in Asian Aquaculture V. Proceedings of the 5th Symposium on Diseases in Asian Aquaculture. Fish Health Section, Asian Fisheries Society, Manila. pp. 275-287.
Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.). Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 732-750.
Citation
Bower, S.M. (2006) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Des ciliés associés à ormeaux.
Date de la dernière révision : Décembre 2006
Faire parvenir les commentaires à Susan Bower
- Date de modification :