Des ciliés associés à oursins
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Catégorie
Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Ciliés des oursins
Nom scientifique ou affiliation taxonomique
Des espèces non identifiées de ciliés ont été observées en étroite association avec les tissus des oursins.
Distribution géographique
Maladie probablement omniprésente, mais chaque espèce peut avoir une aire de répartition limitée.
Espèces hôtes
Strongylocentrotus droebachiensis, Strongylocentrotus franciscanus et probablement d'autres espèces d'oursins.
Impact sur l'hôte
Ni réaction évidente de l'hôte et ni dommage aux tissus, malgré une association étroite avec l'épithélium du tractus intestinal et du tégument externe. Deux types morphologiques de ciliés ont souvent été observés (prévalences d'environ 35 % dans certains endroits), insérés dans les plis épithéliaux du tube digestif des oursins provenant des côtes du Pacifique et de l'Atlantique du Canada. Des infections doubles avec ces deux types de ciliés ont été constatées. Les trichodines étaient fréquentes à proximité de la surface externe du test des oursins provenant de certains endroits (prévalence de 75 % chez S. droebachiensis provenant du bras Malaspina, en Colombie-Britannique, au Canada, et prévalence de 80 % chez la même espèce d'oursins provenant de Canso, en Nouvelle-Écosse, au Canada).
Techniques de diagnostic
Histologie
Ciliés jouxtant la surface épithéliale sans signe de dommage aux tissus de l'hôte. Le cilié de type A était allongé et fusiforme, mesurait environ 60 à 80 µm de long pour 13 µm de large et évoquait le parasite Orchitophyra stellarum chez les étoiles de mer. Le cilié de type B présentait une longueur semblable à celle du cilié de type A, mais présentait un diamètre plus large et une forme plus arrondie (avec une largeur maximale d'environ 40 µm). Certains ciliés de type B contiennent jusqu'à 10 sphères basophiles. La morphologie des trichodines est semblable à celle de l'espèce Trichodina chez les bivalves (c.-à-d., les huîtres, les palourdes, les coques et les pétoncles).
Méthodes de contrôle
Les mesures de prévention et de contrôle sont difficilement praticables. Ces ciliés sont omniprésents.
Références
Jangoux, M. 1990. Diseases of Echinodermata. In: Kinne, O. (eds), Diseases of Marine Animals. Volume III: Introduction, Cephalopoda, Annelida, Crustacea, Chaetognatha, Echinodermata, Urochordata. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, Germany, pp. 439-567 (voir les pages. 454-457).
MacCallum, G.S., J. Blackbourn, S.E. McGladdery, S.M. Bower et J.T. Davidson. 2001. Disease issues relevant to the culture of shellfish in Atlantic and Pacific Canada. Bulletin of the Aquaculture Association of Canada 101-3: 5-12.
Citation
Bower, S.M. (2004): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Des ciliés associés à oursins.
Date de la dernière révision: Juin 2004
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