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Rickettsiose extracellulaire géante de l'huître

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Catégorie

Catégorie 1 (non observée au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Rickettsiose extracellulaire géante, vésicules pléomorphes basophiles, croissance hyperplasique, multiples tumeurs des branchies.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Microorganisme procaryote pléomorphe, mais pas dans la famille des rickettsioses.

Répartition géographique

Côte atlantique de l'Espagne.

Espèces hôtes

Crassostrea gigas.

Impact sur l'hôtes

Disparition des microvillosités apicales et des cils avec une lyse concomitante des cellules épithéliales des branchies. Développement de multiples tumeurs sur les lamelles branchiales. La prévalence variait de 0 à 13,3 %, l'infection n'avait pas de lien avec la saison, et les mortalités n'étaient pas significatives.

Techniques de diagnostic

Observations générales

Les développements de tumeurs qui apparaissent sous la forme de protubérances charnues papillaires avec une surface rugueuse font jusqu'à 10 mm de largeur et 5 mm de hauteur par rapport à la surface des branchies. Les tumeurs peuvent aussi prendre l'apparence d'élévations blanchâtres de la surface, qui s'étendent de la marge proximale à la marge distale, et de plaques parsemées avec des protubérances blanchâtres. Les huîtres les plus touchées présentaient d'une à plusieurs tumeurs sur différentes lamelles branchiales.

Histologie

De nombreux microorganismes pléomorphes anucléés (5-7 µm de longueur, mais 9 µm à certains endroits) parmi les cils et en contact avec la région apicale de l'épithélium cilié des branchies. (Bien que ce microorganisme ne soit pas intracellulaire, la désignation « rickettsie » a été initialement choisie pour les vésicules pléomorphes basophiles, compte tenu de la nature pléomorphe de l'organisme, composé de grandes cellules de forme irrégulière et présentant des caractéristiques ultrastructurales procaryotes). Des zones étendues d'épithélium hyperplasique peuvent s'aligner aux vésicules pléomorphes basophiles, et le tissu conjonctif adjacent était largement infiltré par des hémocytes. Certaines zones de l'épithélium hyperplasique alignées aux vésicules pléomorphes basophiles ou très proches des zones alignées peuvent être en phase de dégénérescence.

Microscope électronique

Parmi les caractéristiques internes, on observe des particules ressemblant à des ribosomes et des souches d'ADN que l'on peut distinguer dans certaines zones claires. Certaines cellules présentent d'une à deux inclusions denses ressemblant à des vacuoles, formées de bandes concentriques incurvées d'environ 4 nm d'épaisseur séparées par un espace périphérique clair de 5 nm (corps ressemblant à de la myéline).

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.

Références

Azevedo, C. et A. Villalba. 1991. Extracellular giant rickettsiae associated with bacteria in the gill of Crassostrea gigas (Mollusca, Bivalvia). Journal of Invertebrate Pathology 58: 75-81.

Elston, R.A. 1993. Infectious diseases of the Pacific oyster Crassostrea gigas. Annual Review of Fish Diseases 3: 259-276.

Villalba, A., C. Azevedo et C. Rodriguez. 1993. Occurrence of multiple hyperplastic growths on the gills of Pacific oyster, Crassostrea gigas and their relationship with associated pathologic conditions. Journal of Invertebrate Pathology 61: 296-302.

Citation Information

Bower, S.M. (2014) : Sommaire des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et crustacés exploités commercialement : Microorganisme procaryote pléomorphe.

Date de la dernière révision : Septembre 1996
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Date de modification :