Sélection de la langue

Recherche

Parasitisme à Grégarines des moules

Sur cette page

Catégorie

Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Grégarines parasites, infections gymnospores des moules.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Nematopsis schneideri, Nematopsis legeri, Nematopsis spp., Porospora galloprovincialis, Porospora gigantea et probablement d'autres espèces de la famille des Porosporidae.

Répartition géographique

Probablement omniprésents, bien que chaque espèce puisse avoir une aire de répartition limitée.

Espèces hôtes

Mytilus edulis, Mytilus trossulus, Mytilus galloprovincialis et Geukensia demissa, ainsi qu'une vaste gamme de bivalves marins (notamment les huîtres, les palourdes, les coques et les pétoncles), de gastéropodes et de chitons.

Impact sur les hôtes

Les gymnospores et les ookystes (spores grégarines contenant un ou plusieurs sporozoïtes vermiformes uninucléés) ou sporozoïtes nus (selon l'espèce) se rencontrent généralement à l'intérieur d'un phagocyte pouvant migrer à l'intérieur du tissu conjonctif vers la plupart des organes, mais ils sont plus fréquemment observés dans les branchies. L'infection est habituellement associée à une réaction inflammatoire localisée, bénigne et sans effet appréciable sur la santé du mollusque. On estime que certaines infections entraînent la production de perles ou d'excroissances calcaires à la surface interne des valves de Mytilus edulis. La multiplication des grégarines est limitée chez le bivalve. Le cycle vital prend fin dans la lumière du tractus intestinal des arthropodes marins.

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

 : comparé à l'histologie, l'examen au microscope (x 100) de préparations de branchies entre lames de verre permet d'examiner des échantillons de plus grande taille. Il s'agit de la méthode la plus sensible pour détecter les ookystes de forme ovale et leur paroi réfringente. Toutefois, cette technique ne permet pas toujours de détecter les gymnospores et les sporozoïtes nus.

Histologie

tous les stades par lesquels passent les bivalves peuvent être observés dans le tissu conjonctif de différents organes, mais plus particulièrement dans les branchies. Cependant, il est facile de ne pas détecter la présence de ces parasites en raison de l'intensité généralement faible de l'infection. L'ookyste de N. schneideri mesure 12 x 8 µm, tandis que celui de P. galloprovincialis mesure 14,5 x 8,5 µm. Les ookystes des deux espèces se caractérisent par une paroi hyaline et un sporozoïte fortement basophile en forme de ver enroulé.

Méthodes de contrôle

Pour se propager, ces agents pathogènes ont besoin de crustacés hôtes convenables pour accomplir la phase de reproduction du cycle biologique du gymnospore. Par conséquent, la propagation est limitée par l'aire de répartition du crabe hôte (Eriphia spinifrons pour P. galloprovincialis, Carcinus maenas et Macropipus depurator pour N. schneideri et Eriphia verrucosa pour N. legeri). Il n'existe pas de méthode de prévention ou de contrôle connue, mis à part l'évitement des crustacés hôtes.

Références

Belofastova, I.P. 1996. Gregarines of the genus Nematopsis (Eugregarinida, Porosporidae) - parasites of the Black Sea invertebrates. Parazitologiya 30: 159-173. (En russie).

Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.) Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 542-548.

Citation

Bower, S.M., McGladdery (2001) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Grégarines parasites des moules.

Date de la dernière révision : Juin 2001
Faire parvenir les commentaires à Susan Bower

Date de modification :