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Parasitisme à Grégarines des pétoncles

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Catégorie

Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Parasitisme à Grégarines.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Nematopsis ostrearum, Nematopsis pectinis, Nematopsis duorari et probablement d'autres espèces de la famille des Porosporidae.

Répartition géographique

Colombie-Britannique, ouest et est des États-Unis et Europe. Cependant, chaque espèce a peut-être une aire de répartition limitée.

Espèces hôtes

Patinopecten yessoensis, Chlamys (= Pecten) varia, Argopecten irradians ainsi qu'un large éventail d'autres bivalves marins, y compris les moules, les palourdes, les coques et les huîtres.

Impact sur les hôtes

Les gymnospores et les ookystes (spores grégarines contenant un ou plusieurs sporozoïtes vermiformes uninucléés) ou sporozoïtes nus (selon l'espèce) se rencontrent généralement à l'intérieur d'un phagocyte pouvant migrer à l'intérieur du tissu conjonctif vers la plupart des organes, mais ils sont plus fréquemment observés dans les branchies. L'infection est habituellement associée à une réaction inflammatoire localisée, bénigne et sans effet appréciable sur la santé du mollusque. La multiplication des grégarines est limitée dans les bivalves, avec la fin du cycle biologique qui se produit habituellement dans la lumière du tractus intestinal des arthropodes marins.

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

 : Comparé à l'histologie, l'examen au microscope (x 100) de préparations de branchies écrasées entre des lames de verre permet d'examiner des échantillons de plus grande taille. Il s'agit de la méthode la plus sensible pour détecter les ookystes de forme ovale et leur paroi réfringente. Toutefois, cette technique ne permet pas toujours de détecter les gymnospores et les sporozoïtes nus.

Histologie

Tous les stades qui ont lieu dans les bivalves peuvent être observés dans les tissus conjonctifs de différents organes, mais plus particulièrement dans les branchies. Cependant, il est facile de ne pas détecter la présence de ces parasites en raison de l'intensité généralement faible de l'infection.

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.

Références

Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.). Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 542-548.

Citation

Bower, S.M., McGladdery, S.E., Price, I.M. (1994) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Parasitisme à Grégarines des pétoncles.

Date de la dernière révision : Automne 1994
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Date de modification :