Hexamitiase des huîtres
Sur cette page
Catégorie
Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)
Nom courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Hexamitiase, maladie des bassins.
Nom scientifique ou classification taxonomique
Hexamita nelsoni, Hexamita inflata. Possiblement d'autres espèces d'Hexamita.
Répartition géographique
Espèces cosmopolites chez les huîtres. Des décès ont été signalés chez Ostrea conchaphila (= Ostrea lurida) dans la baie Puget et dans l'État de Washington ainsi que chez Ostrea edulis dans les bassins de recirculation de l'eau, ou étangs, aux Pays-Bas.
Espèces hôtes
Ostrea conchaphila (= Ostrea lurida), Ostrea edulis, Crassostrea gigas, Crassostrea virginica, Saccostrea cucullata, Saccostrea commercialis et bien d'autres espèces d'huîtres.
Impact sur les hôtes
On trouve couramment ces espèces en faible quantité dans le tractus intestinal d'huîtres sans qu'elles aient d'effets pathologiques. Des mortalités connexes, jusqu'à 75 % sur une période de 2 mois, ont été signalées chez O. conchaphila dans la baie Puget lorsque la température était froide (au-dessous de 12 °C). De mauvaises conditions environnementales ont probablement accentué la maladie chez O. edulis aux Pays-Bas. Les infections systémiques étaient alors massives.
Techniques de diagnostic
Préparations humides
Dans le cas d'infections systémiques, examiner une goutte d'hémolymphe afin de déceler la présence de flagellés très motiles. Les espèces Hexamita associées à des infections non pathogènes sont souvent observées dans les préparations humides de tubules de la glande digestive écrasées.
Histologie
Examiner les coupes transversales de tissus afin de déceler la présence d'organismes protozoaires flagellés dans les sinus d'hémolymphe, qui indiquent une infection systémique.
Frottis
Des frottis colorés sont requis pour l'identification de l'espèce.
Culture
Placer les tissus mous dans 15 ml d'eau de mer filtrée à l'intérieur d'un tube de culture bactériologique standard. Ajouter un antibiotique pour inhiber la croissance bactérienne (cette technique ne permet pas d'obtenir des cultures exemptes de bactéries). Mettre les tubes dans un endroit sombre pendant une période de deux à trois jours. Échantillonner l'eau de mer pour savoir s'il y a des trophozoïtes. Remarque : La durée de vie des cultures est courte; elles ne devraient donc pas être conservées plus d'une semaine à la température ambiante.
Méthodes de contrôle
Il n'existe pas de méthode connue à ce jour. Éviter toutefois les températures au-dessous de 10 °C pendant des périodes prolongées pour les espèces d'huîtres d'eau chaude, augmenter la circulation d'eau au-dessus des bancs d'huîtres et réduire l'encombrement afin d'atténuer les effets de la maladie.
Références
Feng, S.Y. et L.A. Stauber. 1968. Experimental hexamitiasis in the oyster Crassostrea virginica. Journal of Invertebrate Pathology 10: 94-110.
Mackin, J.G., P. Korringa et S.H. Hopkins. 1952. Hexamitiasis of Ostrea edulis L. and Crassostrea virginica (Gmelin). Bulletin of Marine Science of the Gulf and Caribbean 1: 266-277.
Scheltema, R.S. 1962. The relationship between the flagellate protozoon Hexamita and the oyster Crassostrea virginica. The Journal of Parasitology 48: 137-141.
Schlicht, F.G. et J.G. Mackin. 1968. Hexamita nelsoni sp.n. (Polymastigina: Hexamitidae) parasitic in oysters. Journal of Invertebrate Pathology 11: 35-39.
Stein, J.E., J.G. Denison et J.G. Mackin. 1959. Hexamita sp. and an infectious disease in the commercial oyster Ostrea lurida. Proceedings of the National Shellfisheries Association 50: 67-81.
Citation
Bower, S.M., McGladdery, S.E., Price, I.M. (1994): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Hexamitiase d'huîtress.
Date de la dernière révision : Automne 1994
Faire parvenir les commentaires à Susan Bower
- Date de modification :