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Marteilioides sp. des palourdes

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Catégorie 1 (non observée au Canada)

Nom courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Marteilioides des ovocytes de palourdes.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Marteilioides sp. dans le phylum Paramyxea selon la proposition de Desportes et Perkins (1990) appuyée par Berthe et al. (2000). La morphologie de ce parasite était semblable à celle de Marteilioides chungmuensis dans les gonades d'huîtres provenant de Corée et du Japon, mais la relation à ce parasite n'est pas connue.

Répartition géographique

Corée et Japon.

Espèces hôtes

Venerupis (= Tapes) philippinarum.

Impact sur les hôtes

Un parasite de type Marteilioides a été signalé chez 1,6 % d'environ 2 600 V philippinarum provenant des côtes Hadong et Namhae du sud de la province de Kyongnam, en Corée, entre mars 1996 et avril 1997 (Lee et al. 2001). Un parasite semblable a également été détecté en septembre 2003 dans les ovocytes d'une palourde parmi 40 implantées expérimentalement de la préfecture d'Oita vers la préfecture de Yamaguchi, au Japon, en avril 2002, pour enquêter sur le déclin abrupt des stocks commerciaux de V. philippinarum (Itoh et al. 2005). Dans tous les cas, l'infection ne causait pas de réaction significative de l'hôte.

Techniques de diagnostic

Histologie

Entre un et huit plasmodes (cellules souches) ronds contenant deux sporocystes (cellules secondaires) ayant chacun un spore (cellule tertiaire), résultant d'un bourgeonnement exogène, étaient présents dans le cytoplasme des ovocytes et les œufs des palourdes infectées.

Figure 1. Follicules ovariens de Venerupis philippinarum provenant du Japon contenant des œufs infectés par Marteiloides sp. (flèches).

Microscopie électronique

La spore mature consiste en une cellule externe et deux cellules internes qui contenaient des haplosporosomes (Itoh et al. 2005).

Figure 2. Plasmode (C1) de Marteiloides sp. dans un œuf de Venerupis philippinarum provenant du Japon, contenant deux sporocystes (cellules secondaires, C2), comportant chacun une spore en développement (cellule tertiaire, C3).

Figure 3. Spore de Marteiloides sp. dans la figure 2, qui consiste en trois cellules produites par un clivage interne (NS1, noyau de cellule sporale; NS2, noyau de cellule secondaire; NS3, noyau de cellule tertiaire) et haplosporosomes (H).

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle. Les palourdes infectées ne devraient pas être transportées dans des zones dont on sait qu'elles sont exemptes de maladie.

Références

Berthe, F.C.J., F. Le Roux, E. Peyretaillade, P. Peyret, D. Rodriguez, M. Gouy et C.P. Vivares. 2000. Phylogenetic analysis of the small subunit ribosomal RNA of Marteilia refringens validates the existence of Phylum Paramyxea (Desportes and Perkins, 1990). The Journal of Eukaryotic Microbiology 47: 288-293.

Desportes, I. et F.O. Perkins. 1990. Phylum Paramyxea. In: Margulis, L., J.O. Corliss, M. Melkonian and D.J. Chapman (eds), Handbook of Protoctista. Jones and Bartlett Publishers, Boston, MA. Pg. 30-35.

Itoh, N., K. Momoyama et K. Ogawa. 2005. First report of three protozoan parasites (a haplosporidian, Marteilia sp. and Marteilioides sp.) from the Manila clam, Venerupis (=Ruditapes) philippinarum in Japan. Journal of Invertebrate Pathology 88: 201-206.

Lee, M.-K., B.-Y. Cho, S.-J. Lee, J.-Y. Kang, H.D. Jeong, S.H. Huh et M.-D. Huh. 2001. Histopathologucal lesions of Manila clam, Tapes philippinarum, from Hadong and Namhae coastal areas of Korea. Aquaculture 201: 199-209.

Citation

Bower, S.M., Itoh, N. (2012): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement : Marteilioides des ovocytes de palourdes.

Les coordonnées du co-auteur:

Naoki Itoh, Graduate School of Agricultural Science, Tohoku University, 1-1 Amamiya-machi, Tsutsumidori, Aoba-ku, Sendai 981-8555, Miyagi Japan. E-mail: nitoh@bios.tohoku.ac.jp

Date de la dernière revision: Juin 2005
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