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Marteilia-comme Paramyxea australien d'huîtres plates

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Catégorie

Catégorie 3 (pas d'hôte au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Parasite de type Marteilia des huîtres plates (angasi).

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Protiste Paramyxea de type Marteilia Une comparaison de la morphologie des différents stades de ce parasite avec Marteilia sydneyi chez Saccostrea glomerata en Nouvelles-Galles du Sud (Australie) et avec les spores et la sporogenèse de Marteilia refringens chez Ostrea edulis en France et de l'espèce Marteilia chez Saccostrea cuccullata en Australie-Occidentale (que l'on suppose être M. lengehi [Comps 1976]) par microscopie photonique donne à penser que le parasite observé chez Ostrea angasi pourrait être une nouvelle espèce de Marteilia. Cependant, d'autres travaux réalisés au moyen de la microscopie électronique en transmission et analyses de l'ADN moléculaire seront nécessaires pour confirmer cette suggestion (Heasman et al. 2004). En outre, la réaction croisée avec des outils de diagnostic moléculaire élaborés pour M. sydneyi (Kleeman et al. 2002a, 2002b) doit être évaluée.

Répartition géographique

Bermagui et Narooma, Nouvelles-Galles du Sud, Australie.

Espèces hôtes

Ostrea angasi.

Impact sur les hôtes

Ce parasite a été détecté dans deux huîtres pendant une enquête sur les maladies de l'huître O. angasi sauvage dans le sud de la Nouvelles-Galles du Sud, en Australie, au moyen de techniques d'histopathologie standard. Une des 88 huîtres de Bermagui présentait une infection modérée, alors qu'une des 98 huîtres de Narooma était fortement infectée. Parmi les autres huîtres, dont 288 autres spécimens provenant de trois autres emplacements sur la côte sud de la Nouvelles-Galles du Sud, aucune n'avait d'infection détectable (Heasman et al. 2004).

Techniques de diagnostic

Observations générales

Les deux huîtres infectées avaient des glandes digestives pâles.

Histologie

Les cellules nourricières infectées étaient de grande taille (14,3 µm de diamètre, variant entre 9,6 et 19,2 μm, N = 15) et contenaient entre une et au moins dix cellules filles parasites (moyenne de 3,8 x 3,5 μm, variant entre 3,2 x 2,4 et 5,6 x 4 μm, n = 10) dans chaque plan de la coupe. Une sporogenèse a été observée chez les deux huîtres infectées, mais était particulièrement évidente chez l'huître fortement infectée de Narooma. jusqu'à 14 organismes s'apparentant à des spores (diamètre moyen de 4,5 µm, variant entre 4 et 4,8 μm, n = 10) ont été observés dans les coupes de structures de type sporangiosorus dans l'épithélium des tubules. Ces structures s'apparentant à des spores ont réagi rapidement au colorant résistant à l'acide à la coloration de Ziehl-Neelsen

Figure 1. Trois cellules nourricières adjacentes (flèches), dont l'une comprend cinq cellules filles (tête de la flèche) du parasite de type Marteilia dans l'épithélium de la glande digestive d'Ostrea angasi. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine. Image fournie par Ben Diggles, Ph. D., DigsFish Services, www.digsfish.com, ben@digsfish.com.

Figure 2. Deux cellules nourricières contenant des cellules filles (flèches) dans l'épithélium du tubule de la glande digestive et s'étendant dans la lumière du tubule d'une structure de type sporangiosorus (tête de la flèche) dans laquelle des structures semblables à des spores de développent. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine. Image fournie par Ben Diggles, Ph. D., DigsFish Services, www.digsfish.com, ben@digsfish.com.

Figure 3. Deux structures de type sporangiosorus et contenant des structures s'apparentant à des spores (flèches) dans l'épithélium de la glande digestive, à côté d'une cellule nourricière (tête de la flèche) contenant des cellules filles en développement. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine. Image fournie par Ben Diggles, Ph. D., DigsFish Services, www.digsfish.com, ben@digsfish.com.

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle. Les huîtres infectées ne doivent pas être transportées dans des zones exemptes de la maladie.

Références

Comps, M. 1976. Marteilia lengehi n. sp., parasite of the oyster Crassostrea cucullata Born. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes 40: 347-349. (In French, with English summary).

Heasman, M., B.K. Diggles, D. Hurwood, P. Mather, I. Pirozzi et S. Dworjanyn. 2004. Paving the way for continued rapid development of the flat (angasi) oyster (Ostrea angasi) farming industry in New South Wales. Final Report to the Department of Transport & Regional Services, Project No. NT002/0195 June 2004 NSW Fisheries Final Report Series No. 66. NSW Fisheries, Nelson Bay.

Kleeman, S.N., R.D. Adlard et R.J.G. Lester. 2002a. Detection of the initial infective stages of the protozoan parasite Marteilia sydneyi in Saccostrea glomerata and their development through to sporogenesis. International Journal for Parasitology 32: 767-784.

Kleeman, S.N., F. Le Roux, F. Berthe et R.D. Adlard. 2002b. Specificity of PCR and in situ hybridization assays designed for detection of Marteilia sydneyi and M. refringens. Parasitology 125: 131-141.

Citation

Bower, S.M. (2006) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Parasite de type Marteilia des huîtres plates

Date de la dernière révision : Aout 2006
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Date de modification :