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Maladie virale du vélum des huîtres (OVVD)

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Catégorie 1 (non observée au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

OMaladie virale du vélum des huitres, OVVD

Nom scientifique ou classification taxonomique

Le virus icosaédrique à ADN, que l'on considérait comme un iridovirus, mais qui présente des ressemblances morphologiques avec des virus responsables de L'affection branchiale des huîtres portugaises Crassostrea angulata et l'infection virale associée à la maladie des branchies est peu connu.

Répartition géographique

État de Washington, États-Unis (diagnostiqué dans deux écloseries de mollusques et crustacés, perçu comme un phénomène répandu, y compris dans presque toutes les températures d'eau dans le monde où cette huître est présente). Les déclarations de l'occurrence de cette maladie en Colombie-Britannique par l'industrie n'ont pas été confirmées.

Espèces hôtes

Umbo intermédiaire de la larve de l'espèce Crassostrea gigas de plus de 150 µm de la hauteur de coquille.

Impact sur l'hôte

L'infection virale de l'épithélium vélaire peut causer des pertes considérables dans les écloseries (presque 100 %) des bassins touchés. Apparaît habituellement de mars à mai, mais peut aussi se produire tout au long de l'été. l'effet de l'exposition subclinique à cette maladie dans d'autres fixations à distance des larves et sur la croissance depuis l'état de naissain n'est pas connu.

Techniques de diagnostic

Préparations humides

Les larves de plus de 150 µm par rapport à la hauteur de la coquille et de plus de 10 jours d'âge (lorsqu'elles sont élevées entre 25 et 30 °C) révèles des cellules infectées par le virus au niveau du vélum. Les cellules infectées sont hypertrophiées et dépourvues de cils, causant ainsi les « cloques » qui caractérisent l'apparence générale de cette maladie. Des corps d'inclusion (de 1,2 à 2,4 µm de diamètre) dans les cellules infectées ont révélé une couleur verte après coloration à l'acridine orange. Le vélum peut aussi perdre tous ses cils, mais cette caractéristique n'est pas spécifique à la maladie virale du vélum des huîtres (OVVD).

Histologie

Épithélium cilié du vélum avec des corps d'inclusion intracytoplasmiques (1,2-2,4 µm de diamètre) sphériques, denses, positifs à la coloration Feulgen, et basophiles dès les premières étapes des infections, mais qui deviennent irréguliers et moins basophiles sous la forme de virions. Des corps d'inclusion apparaissent occasionnellement dans l'épithélium œsophagien et oral du vélum et rarement dans l'épithélium du manteau. Il est recommandé de confirmer la présence virale par le biais de la microscopie électronique, lorsqu'on ne maîtrise pas assez de telles infections.

Microscope électronique

Cellules épithéliales du vélum avec des viroplasmes (observées sous la forme de corps d'inclusion cytoplasmiques durant l'histologie) qui forment les particules virales. Ces viroplasmes peuvent être adjacents au noyau cellulaire, surtout dès le début du processus virogénique, et peut entraîner une échancrure du noyau de la cellule hôte. Des capsides virales (particules), à symétrie icosaédrique (228 ± 7 nm de diamètre) et ayant une capside composée de deux membranes bicouches, sont formées à la périphérie du viroplasme et mûrissent dans le cytoplasme de la cellule hôte. Des particules virales complètes ont un noyau interne dense séparé des capsides virales par une zone présentant une densité moyenne.

Méthodes de contrôle

Les larves dont l'infection est avérée doivent être détruites et éliminées de manière de façon appropriée. Il n'existe aucune méthode de contrôle connue, autre que la vérification rapide du problème par le personnel responsable de l'écloserie suivie par une désinfection immédiate des réservoirs et des équipements afin d'éviter la prolifération entre les réservoirs. La source du virus n'est pas connue, mais on pense qu'elle est liée au stock de géniteurs. Par conséquent, le suivi de groupes ou d'individus du stock de géniteurs pourrait aider à comprendre la source de l'infection pour une mise en œuvre de techniques de gestion dans le futur.

Références

Elston, R.A. 1979. Virus-like particles associated with lesions in larval Pacific oysters (Crassostrea gigas). Journal of Invertebrate Pathology 33: 71-74.

Elston, R. 1980. Ultrastructural aspects of a serious disease of hatchery reared larval oysters, Crassostrea gigas Thünberg. Journal of Fish Diseases 3: 1-10.

Elston, R.A. 1993. Infectious diseases of the Pacific oyster, Crassostrea gigas. Annual Review of Fish Diseases 3: 259-276.

Elston, R. 1997. Special topic review: bivalve mollusc viruses. World Journal of Microbiology and Biotechnology 13: 393-403.

Elston, R.A. 1999. Health management, development and histology of seed oysters. Chapter 9. Oyster Velar Virus Disease (OVVD). pp. 67-69. World Aquaculture Society, Baton Rouge, Louisiana, USA. 110 pp.

Elston, R.A. and M.T. Wilkinson. 1985. Pathology, management and diagnosis of oyster velar virus disease (OVVD). Aquaculture 48: 189-210.

Citation

Bower, S.M. (2001): Sommaire des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et crustacés exploités commercialement : Maladie virale du vélum des huitres

Date de la dernière révision : Mars 2001
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Date de modification :