Paramoeba invadens des oursins
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Catégorie
Catégorie 2 (au Canada et d'intérêt régional)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Paramoeba invadens, paramibiose des oursins.
Nom scientifique ou affiliation taxonomique
Paramoeba invadens.
Répartition géographique
Côte atlantique de la Nouvelle-Écosse (Canada).
Espèces hôtes
Strongylocentrotus droebachiensis.
Impact sur l'hôte
L'infection provoque une nécrose musculaire, une infiltration générale de cœlomocytes, une décoloration brun-rouge et des mortalités élevées. De 1980 à 1983, on a estimé la mortalité des oursins à 245 000 tonnes. L'épuisement de la population d'oursins a causé une augmentation de l'abondance des algues marines, ce qui a donné un habitat favorable au recrutement du homard. C'est peut-être l'un des meilleurs exemples de la manière dont une maladie peut avoir des répercussions sur la structure d'un écosystème.
Techniques de diagnostic
Observation générale
La dégénérescence musculaire dans les pieds à tubes, les épines et les parties buccales provoque l'immobilité, la perte de la fixation, l'interruption de l'alimentation et le décès des oursins.
Histologie
Observation d'un spécimen de Paramoeba invadens (20-35 µm de long et 8-15 µm de large avec des pseudopodes digitiformes) dans des coupes de tissus d'oursins malades. Le parasome (mesurant de 2 à 3 µm) présente des pôles positifs mais une bande centrale négative à la coloration de Feulgen, et est adjacent au noyau.
Culture
Cette amibe est facilement cultivée sur une levure de malt et sur une gélose non nutritive avec des bactéries marines à titre de source alimentaire. On constate une certaine perte de virulence après 15 semaines dans une culture monoxénique (sur une seule souche de Pseudomonas nautica) et après 58 semaines dans une culture polyxénique (mélange de bactéries marines).
Méthodes de contrôle
On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle. L'infection est véhiculée par l'eau et sa transmission est directe; cependant, on ne sait pas s'il existe des habitats libres ou d'autres hôtes potentiels pour ce parasite. Aucune autre mortalité n'a été observée chez les autres échinodermes (y compris les autres échinides, les astérides et les ophiurides) de la même région.
Références
Jellett, J.F. et R.E. Scheibling. 1988. Virulence of Paramoeba invadens Jones (Amoebida, Paramoebidae) from monoxenic and polyxenic culture. Journal of Protozoology 35: 422-424.
Jellett, J.F., A.C. Wardlaw et R.E. Scheibling. 1988. Experimental infection of the echinoid Strongylocentrotus droebachiensis with Paramoeba invadens: quantitative changes in the coelomic fluid. Diseases of Aquatic Organisms 4: 149-157.
Jones, G.M. 1985. Paramoeba invadens n. sp. (Amoebida, Paramoebidae), a pathogenic amoeba from the sea urchin, Strongylocentrotus droebachiensis, in eastern Canada. Journal of Protozoology 32: 564-569.
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Jones, G.M., A.J. Hebda, R.E. Scheibling et R.J. Miller. 1985. Histopathology of the disease causing mass mortalities of sea urchins (Strongylocentrotus droebachiensis) in Nova Scotia. Journal of Invertebrate Pathology 45: 260-271.
Miller, R.J. 1985. Succession in sea urchin and seaweed abundance in Nova Scotia, Canada. Marine Biology 84: 275-286.
Citation
Bower, S.M., McGladdery, S.E., Price, I.M. (1994): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Paramoeba invadens des oursins.
Date de la dernière révision: Automne 1994
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