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Psorospermium sp. (infection protozoaire) des écrevisses américaines

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Catégorie

Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Psorospermium sp. d'Amérique du Nord, Infection à protozoaires.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Psorospermium sp. probablement plus d'une espèce.

Répartition géographique

Amérique du Nord, y compris les provinces canadiennes de l'Ontario et de l'Alberta, et les États du Minnesota, du Wisconsin, de la Louisiane, de la Floride, ainsi que la côte ouest des États-Unis.

Espèces hôtes

Orconectes rusticus, Orconectes virilis, Orconectes immunis, Orconectes limosus, Orconectes propinquus, Procambarus clarkii, Procambarus zonangulus, Procambarus alleni, Procambarus fallax, et Pacifastacus leniusculus. d'autres espèces (ou morphotypes) de Psorospermium se trouvent dans diverses espèces d'écrevisses en Europe et en Australie.

Impact sur l'hôte

Dans certains cas, la prévalence de l'infection était de 100 % et l'intensité variait de 0 à 510 spores par mg de tissu. Henttonen et al. (1997) ont décrit des pathogènes de sept types morphologiques chez P. clarkii. Les premiers, de forme amiboïde (d'environ 10 µm de diamètre), étaient couverts d'une membrane flexible contenant un ou deux groupes de petits globules. Les deuxièmes, de forme arrondie nue (25-30 µm de diamètre), contenaient un ou deux noyaux. Les troisièmes, de forme ellipsoïde, avaient une paroi cellulaire ressemblant à de la gélatine. Les quatrièmes, de forme allongée, étaient plus longs que les troisièmes, leur fine paroi cellulaire présentait un agencement réticulaire et leurs cellules contenaient des globules uniformes. Les cinquièmes, de forme mature, étaient les formes typiques les plus récurrentes de Psorospermium spp. Elles sont décrites ci-dessous. En outre, des formes arrondies nues et des formes anormales ont été signalées (Henttonen et al. 1997). Quelques formes anormales constituées de deux à trois lobes et d'autres formes anormales qui augmentent rapidement lorsque l'écrevisse meurt contiennent une couche membraneuse plus profonde qui perd sa transparence. À l'exception de signe occasionnel d'une faible réponse à la mélanisation, aucune pathologie n'a été signalée.

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

Des spores ovoïdes longues (120-200 ⨉ 35-60 µm) et courtes (70-120 ⨉ 35-60 µm) ayant des parois cellulaires à plusieurs couches réfractées (dont une couche composée de nombreuses plaques jointes) et dont le contenu varie entre de petits globules uniformes et de gros globules placés en une ligne continue, et entourés de quelques petits globules (Henttonen et al. 1997). Henttonen et al. (1994) ont signalé quatre formes matures distinctes : longue avec des extrémités pointues, longue avec des extrémités arrondies, courte avec des extrémités pointues, et courte et légèrement incurvée. Les noyaux des spores sont très difficiles à observer, car la coloration traverse très faiblement la paroi cellulaire et le cytoplasme. Des spores apparaissent principalement dans le muscle abdominal et/ou dans le tissu conjonctif épidermique sous la carapace, et parfois dans les branchies. Les spores sont visibles chez les écrevisses conservées dans une solution de 5-10 % de formaline, ou cuites lorsque les échantillons de tissu ont été traités avec une solution de 10 % de KOH (hydroxyde de potassium) sur la lame de verre avant de placer la lamelle.

Méthodes de contrôle

Les méthodes de transmission sont inconnues, et la réussite de l'exposition expérimentale qui consiste à nourrir des P. clarkii et P. zonangulus juvéniles de tissus d'écrevisses infectées par le Psorospermium a été limitée (Henttonen et al. 1997). On ne connaît pas de méthode de contrôle.

Références

Aiken, D. 1989. Marron fungus? World Aquaculture 20: 6-7.

Evans, L.H. et B.F. Edgerton. 2002. Pathogens, parasites and commensals; Chapter 10. In: Holdich, D.M. (ed.) Biology of Freshwater Crayfish. Blackwell Sciences Ltd., Oxford, England. pp. 377-438.

Henttonen, P. et O.V. Lindqvist. 1992. Incidence of Psorospermium sp. in several cultivated populations of crayfishes, Procambarus spp. (Decapoda, Cambaridae), in southern Louisiana. Journal of the World Aquaculture Society 23: 31-37.

Henttonen, P., J.V. Huner et O.V. Lindqvist. 1994. Occurrence of Psorospermium sp. in several North American crayfish species, with comparative notes on Psorospermium haeckeli in the European crayfish, Astacus astacus. Aquaculture 120: 209-218.

Henttonen, P., J.V. Huner, P. Rata et O.V. Lindqvist. 1997. A comparison of the known life forms of Psorospermium spp. in freshwater crayfish (Arthropoda, decapoda) with emphasis on Astacus astacus L. (Astacidae) and Procambarus clarkii (Girard) (Cambaridae). Aquaculture 149: 15-30.

Citation

Bower, S.M. (2006): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Psorospermium sp. (infection protozoaire) des écrevisses américaines.

Date de la dernière révision: Juin 2006
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