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Maladie d'infestation par des polychètes sabellides chez les ormeaux

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Catégorie

Catégorie 1 (non observé au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Polychètes sabellides.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Terebrasabella heterouncinata (nommé par Fitzhugh et Rouse 1999) membre de la famille des polychètes et de la sous-famille des Fabracidae.

Répartition géographique

On estime que cet organisme est présent dans la plupart des installations de production d'ormeaux (y compris une installation de production au large) en Californie, aux États-Unis, et en Basse-Californie, au Mexique. Malgré la présence de mollusques d'essai colonisés par ce polychète à proximité d'un point d'évacuation d'effluents provenant d'une écloserie d'ormeaux touchée, ce polychète n'a pas encore été observé dans les stocks d'ormeaux sauvages en Californie. On a supposé que ce sabellidé n'était pas une espèce indigène de Californie, et qu'il avait probablement été introduit avec des ormeaux d'élevage provenant d'Afrique du Sud et n'ayant pas subi de mise en quarantaine à leur arrivée en Californie à la fin des années 1980. Ce sabellidé a également posé des problèmes dans les exploitations d'ormeaux sud-africaines chez Haliotis midae, notamment lorsque des densités d'élevage élevées se conjuguaient à une faible hygiène et à une faible qualité de l'eau dans les bassins d'élevage (Cook 1998; Ruck et Cook 1998, 1999; Sales et Britz 2000; Simon et al. 2004). Récemment, l'organisme Terebrasabella heterouncinata a été signalé chez des Haliotis rufescens d'élevage en Islande (certificats sanitaires de 2002, de 2005 et de 2006 par le Dr Gisli Jonsson, Keldur, Reykjavik, Islande) et a été détecté chez cette espèce d'ormeaux dans une installation aquacole élevant des ormeaux à Puerto Montt, au sud du Chili (Moreno et al 2006).

Espèces hôtes

Haliotis rufescens, Haliotis fulgens, Haliotis corrugata, Haliotis midae, et d'autres espèces d'ormeaux ainsi que d'autres espèces de gastéropodes marins, y compris les escargots et les patelles (Kuris et Culver 1999). Les bivalves ne sont rarement, voire jamais, infectés. Les larves de sabellidés n'occupent pas les coquilles d'ormeaux vides, mais les infestations acquises avant la mort d'un ormeau peuvent persister, rester viables et se reproduire dans la coquille de l'ormeau mort.

Impact sur l'hôte

Bien qu'il ne menace pas directement la vie de l'ormeau, ce polychète sabellide est devenu un grave parasite de l'ormeau dans les installations aquacoles en Californie. Les effets néfastes comprennent des taux de croissance considérablement réduits, des coquilles très déformées ne présentant pas les orifices respiratoires (pores branchiaux) qui se forment sur le bord d'attaque de la coquille, des rendements en chair réduits, une mortalité accrue liée à l'incapacité de l'ormeau à se redresser lorsqu'il est délogé de son substrat et une réduction de la valeur marchande. Les sabelles juvéniles se fixent à la coquille, sur le bord en croissance, et se recouvrent d'un tube muqueux et d'une membrane fine. À mesure que l'ormeau sécrète de la nouvelle coquille, il recouvre le polychète juvénile avec de la nacre aragonitique, mais le polychète conserve la zone qui se trouve à son extrémité antérieure ouverte vers l'extérieur. l'ormeau dépose de la nacre aragonitique sur les tubes de la sabelle en 12 heures, soit environ 4 à 8 fois plus rapidement qu'une synthèse de l'aragonite normale. Lorsque l'ormeau tente de former la couche de calcite prismatique de la coquille à proximité de la sabelle, le polychète interfère avec le processus. Le niveau de suppression du dépôt de calcite prismatique peut dépendre du nombre de sabelles juvéniles installées dans l'ormeau (Day et al. 2000). Les infestations importantes (observées dans certaines installations d'élevage d'ormeaux) entraînent des coquilles présentant un bord d'attaque plus épais, très fragile et poreux en raison du manque de calcite prismatique et de l'effet nid d'abeille créé par des populations importantes de polychètes. La coquille des ormeaux très infestés croît vers le bas au lieu de croître vers l'extérieur, comme c'est le cas pour les ormeaux normaux.

Habituellement, les individus adultes hermaphrodites couvent de six à dix œufs orange à l'extrémité postérieure du tube. Après l'éclosion, les larves se glissent hors du tube par son ouverture. Les larves passent d'un ormeau à l'autre lorsque ces derniers entrent en contact, mais certains signes indiquent que les larves benthiques rampantes peuvent également se propager sur de courtes distances par l'intermédiaire de la colonne d'eau, de la végétation ou le long du substrat (p. ex. des larves ont été transmises à des distances pouvant atteindre 180 cm sur un substrat sableux [LeBlanc 1995]). Les débits d'eau supérieurs à 10 litres par minute semblent réduire la dispersion des larves vers l'amont. Dans le cadre d'essais expérimentaux, les ormeaux plus grands (longueur de coquille de 15 mm) étaient infestés plus souvent que les ormeaux plus petits (longueur de coquille de 6 mm) (LeBlanc 1995), mais des infestations ont également été constatées chez des ormeaux d'environ 2 mm. Les résultats de ces expériences semblent conformes aux observations réalisées dans les installations d'élevage d'ormeaux, car la prévalence et l'intensité des infestations sont généralement plus importantes dans les plus gros ormeaux. Cependant, les ormeaux dont la croissance est plus faible semblent plus susceptibles de subir de graves infections. Un ormeau dont la croissance est rapide peut encapsuler un petit nombre de sabelles tout en étendant sa coquille au-delà de celles-ci. Dans une installation d'élevage d'ormeaux, on a signalé des infestations s'intensifiant jusqu'à un niveau nuisible en 60 jours, ce qui est le signe d'une courte durée de génération pour ce polychète. Cependant, les résultats des expériences en laboratoire sur son cycle biologique menées par Finley et al. (2000a et b; 2001) indiquent que 50 % des larves de sabelles exposées à H. rufescens pendant 24 heures avaient commencé à s'alimenter aux jours 6, 5 et 4, qu'elles avaient atteint la maturité sexuelle aux jours 83, 68 et 49 et qu'elles avaient produit des larves aux jours 298, 165 et 111 à des températures de respectivement 11, 16 et 21 °C. En outre, les produits d'au moins deux générations d'autofertilisation étaient des organismes pleinement fonctionnels. Les préoccupations liées à la propagation de cette espèce colonisatrice ont interféré avec les plans de réensemencement visant à rétablir les populations d'ormeaux surexploitées en Californie (Hauser 1997).

Techniques de diagnostic

Observations générales

Les ormeaux présentent une coquille en forme de dôme caractéristique ainsi que les dommages et les déformations décrits ci-dessus. La couronne branchiale (d'environ 1 mm de diamètre) de la sabelle peut être observée le long du bord d'attaque de la coquille lorsque l'ormeau est immergé dans l'eau de mer. Les œufs ovales et orange (d'environ 0,25 mm de long) peuvent parfois être aperçus à l'extrémité des tubes à partir du côté intérieur de la coquille de l'ormeau. Les infestations peuvent être détectées au moyen de l'une des quatre techniques suivantes :
1) Examiner le bord ventral intérieur de la coquille de l'ormeau à la recherche de larves ou de tubes qui seraient le signe de nouvelles infestations. Les tubules apparaissent sous la forme de marques blanches épaisses perpendiculaires au bord de la coquille. Ces marques peuvent être confondues avec des stries de croissance naturelles dans la coquille. Il est possible de confirmer l'infection en examinant le bord d'attaque de ces marques à la recherche d'une ouverture et de la présence de polychètes à l'aide d'un microscope à dissection. En outre, une élévation physique sur la coquille indique la présence d'un tube de ver, alors que les stries naturelles sont rainurées ou dentelées. Quatre semaines après l'infestation, les tubes peuvent ne pas être facilement reconnaissables par un simple examen de la surface intérieure de la coquille. Par conséquent, cette méthode n'est appropriée que pour rechercher de nouvelles infestations. Il est possible de détecter les infections précédentes en décortiquant l'ormeau et en examinant l'ensemble de la surface intérieure de la coquille à la recherche d'anciennes marques de sabelles. Ces marques se manifestent par des traces sombres dans la zone de l'impression musculaire, car la nacre qui se trouve sur la surface intérieure de cette impression musculaire s'affine à mesure que l'ormeau grandit.
2) Examiner la surface extérieure de la coquille, et plus particulièrement le long du bord ventral, à la recherche des couronnes d'alimentation des sabelles ou des orifices des tubes (de forme grossièrement circulaire et de taille uniforme, et pouvant laisser apparaître une partie de la muqueuse). Les couronnes de sabelles ne peuvent être vues que si l'ormeau est immergé dans un bol d'eau de mer et que la coquille est examinée à l'aide d'un microscope à dissection. l'extension tentaculaire peut être stimulée par l'ajout d'une petite quantité de matières en suspension (p. ex. algues planctoniques ou nourriture d'ormeaux homogénéisée) dans le bol.
3) Inspecter des morceaux de coquille, cassés au moyen d'un marteau dans un bol d'eau de mer, à la recherche de tubes ou d'œufs, de larves et de sabelles adultes. Cette méthode sert principalement en cas d'infestation modérée à élevée, car il est difficile de trouver de petits nombres de sabelles en écrasant des coquilles en petits fragments. Cette technique est toutefois utile pour déterminer l'état reproducteur des sabelles dans le cadre d'une infestation; ainsi, le potentiel de nouvelles infestations peut être évalué.
4) Inspecter des coquilles dissoutes à l'acide à la recherche de sabelles en retirant le carbonate de calcium de la coquille sans endommager la matrice protéique et les polychètes connexes. Submerger la coquille dans une solution légèrement remuée composée de formol, d'acide nitrique et d'eau douce pendant cinq minutes ou plus, en fonction de la taille de la coquille. Lorsque la coquille est décalcifiée, retirer la matrice protéique afin de révéler les sabelles qui auront été fixées (préservées) par le formol.

Préparations humides

Les polychètes sabellides mesurent environ de 4 à 5 mm de long et présentent une couronne branchiale, 8 segments thoraciques et 3 segments abdominaux. Le premier segment thoracique présente un anneau dorsal antérieur qui bifurque au niveau médiodorsal vers le sillon fécal. Les larves benthiques rampantes actives, qui mesurent environ 1 mm de long, n'ont pas de couronne branchiale.

Méthodes de contrôle

La capacité de la sabelle à se réfugier dans son tube rend très difficile son élimination sans endommager l'ormeau. Même si le polychète adulte hermaphrodite pouvait être détruit, de nombreux œufs fécondés demeurent souvent dans les tubes et écloront par la suite. Les méthodes suivantes sont inefficaces pour lutter contre les infestations : exposition à l'air pendant de longues périodes; traitement à l'eau douce; exposition à des températures extrêmes; traitement au chlore; exposition à divers insecticides. Des températures de l'eau plus faibles entraînent une réduction de la reproduction des polychètes, mais ralentissent également la croissance des ormeaux. Leighton (1998) a mentionné que des températures élevées (exposition ininterrompue sur 48 h à 28,5 °C) tuaient les sabelles, quel que soit leur stade de développement, avec des taux de mortalité mineurs parmi les espèces d'ormeaux qui tolèrent ces températures (p. ex. et ). Cependant, d'autres employés ont observé qu'un faible pourcentage de sabelles pouvait survivre à ce traitement à haute température (communication personnelle – C. Friedman, California Dept. Fish and Game, Bodega Marine Laboratory, P.O. Box 247, Bodega Bay, CA 94923, USA). d'après D.L. Leighton (communication personnelle – Marine Bioculture, Leucadia, CA et Carlsbad Aquafarm, P.O. Box 2600, Carlsbad, CA, 92018, USA), un cas de « réinfestation » a été attribué au mélange involontaire d'ormeaux traités thermiquement avec quelques individus non traités; en outre, une application stricte de ce processus de traitement thermique a permis l'élimination de l'infestation aux sabelles au sein d'une installation d'élevage d'ormeaux précédemment contaminée. Néanmoins, ce traitement thermique n'est pas adapté aux espèces d'ormeaux qui présentent des limites mortelles supérieures très inférieures à 28 °C (p. ex. H. rufescens et H. kamtschatkana).

Oakes et al. (1995) ont proposé de tremper les coquilles des ormeaux touchés dans de la paraffine fondue afin d'entraîner l'anoxie et la mort des sabellides se trouvant dans les tubes bouchés de la sorte. Cependant, l'application appropriée de paraffine fondue sur des coquilles d'ormeau dans de grandes installations de production est problématique (exigeante en main-d'œuvre) et les ormeaux traités peuvent être réinfestés, car ce traitement n'élimine pas les sabelles de l'installation. Shields et al. (1998) ont laissé entendre que l'application de microcapsules à enveloppe lipidique avait le potentiel de lutter contre les infestations de sabelles dans les installations d'élevage d'ormeaux. l'utilisation de ces microcapsules tire profit du caractère filtreur des polychètes tout en évitant les répercussions sur l'ormeau, qui est une espèce benthique herbivore. Bien que la plupart des polychètes consomment et digèrent facilement ces microcapsules, il reste à identifier les toxines appropriées qui devraient y être intégrées afin de lutter contre les populations de polychètes tout en ayant des répercussions minimales sur l'ormeau et l'environnement. Loubser et Dormehl (2000) ont proposé d'utiliser des ultrasons dans le traitement des infestations de sabelles chez l'ormeau d'Afrique du Sud. Si les résultats préliminaires de cette méthode sont prometteurs, l'utilisation de ce traitement à une échelle commerciale doit encore être testée.

Étant donné que seules des infestations graves entraînent une déformation de la coquille, l'impact de cette maladie sur une installation d'élevage peut être réduit en procédant à une élimination agressive des ormeaux juvéniles qui présentent une croissance lente et en retirant tout ormeau présentant des signes d'infestations par des sabelles. En outre, le problème peut être résolu par une inspection des naissains d'ormeaux avant leur vente, une amélioration des pratiques sanitaires dans les exploitations et l'utilisation de filtres au niveau des effluents des exploitations. Les bassins peuvent être désinfectés avec des bains d'eau douce de 24 heures (les larves de sabelles se sont révélées incapables d'infester des gastéropodes vulnérables à une salinité de 17 ppt et incapables de se mouvoir après une exposition à l'eau douce pendant 10 secondes) et/ou un séchage rigoureux de plusieurs semaines. l'élimination sélective des stocks infestés et les protocoles d'hygiène stricts, y compris le traitement à l'eau douce des bassins, se sont avérés efficaces pour résorber les nouvelles infestations en Californie (Finley et al. 2003). Les installations qui ne sont pas touchées par ce parasite ne devraient pas se réapprovisionner en ormeaux auprès d'installations où ce parasite a été observé.

Références

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Citation

Bower, S.M. (2006): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Maladie d'infestation par des polychètes sabellides chez les ormeaux.

Date de la dernière révision: Décembre 2006
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