Polychètes perforants des coquille de palourdes
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Catégorie
Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Polychètes perforants, vers à boue à l'origine de palourdes.
Nom scientifique ou classification taxonomique
Polydora spp. et Boccardia spp.
Répartition géographique
Mondiale, bien que certaines espèces aient probablement une aire de répartition limitée. Des cas ont été rapportés chez les palourdes au Mexique (Caceres-Martinez et al. 1999) et en Nouvelle-Zélande (Read 1975).
Espèces hôtes
Chione fluctifraga (au Mexique), Chione stutchburyi (en Nouvelle-Zélande) et plusieurs espèces de mollusques vivant à la surface du substrat, y compris les huîtres, les moules, les pétoncles et les ormeaux.
Impact sur les hôtes
La plupart des infections sont inoffensives et habituellement de faible intensité. Les trous (contenant peu ou pas de boue) sont en général limités à la coquille. Les polychètes Polydora sont des organismes filtreurs qui utilisent la coquille calcaire du mollusque comme un substrat dans lequel ils peuvent creuser un abri protecteur. Cependant, cette activité de forage peut atteindre la surface interne de la coquille du mollusque et entraîner la sécrétion par l'hôte de couches de calcite et de conchyoline formant une cloque en vue d'isoler le ver. Chez C. fluctifraga, la plupart des trous sont situés autour de la zone du siphon des deux valves, et plus le spécimen est gros, plus l'intensité de l'infestation par les vers est importante. Les canaux en forme de « U » des vers découlent de la nature très poreuse et cassante de la coquille des palourdes. Chez les palourdes gravement infestées, la coquille est souvent cassée, ce qui perturbe la capacité des palourdes à refermer ses valves. Les vers survivent dans la coquille après la mort de la palourde.
Techniques de diagnostic
Observations brutes : Examen de coquilles propres à la lumière vive et observation de trous sinueux de 2 mm de diamètre ou de boue et de débris d'environ 1 mm de diamètre sur la matrice de la coquille. Autre possibilité, placer les coquilles dans un contenant en verre translucide rempli d'eau de mer à une température correspondant à la température constatée sur le lieu de prélèvement du mollusque, et examiner la surface de la coquille à la recherche de vers qui en émergent à l'aide d'un microscope à dissection.
Préparations humides
Pour identifier l'espèce, il est nécessaire d'extraire le polychète de la coquille sans l'abîmer. La coquille est ouverte le long du trou à l'aide de cisailles. Les fragments de coquille sont plongés dans de l'eau de mer tiède, et le polychète vivant est extrait du trou à l'aide d'une aiguille et d'une fine pince à dissection. Le ver est placé sur un morceau de pâte à modeler et est maintenu droit à l'aide d'épingles réparties sur les bords de son corps. Il est ensuite recouvert d'alcool à 70 % et conservé dans de l'alcool isopropylique entre 50 à 70 %. Remarque : ces procédures sont laborieuses et extrêmement longues. Voir Knudsen (1966) pour en savoir plus sur d'autres techniques.
Méthodes de contrôle
On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.
Références
Caceres-Martinez, J., G.D. Tinoco, M.L.U. Bustamante et I.M. Gomez-Humaran. 1999. Relationship between the burrowing worm Polydora sp. and the black clam Chione fluctifraga Showerby. Journal of Shellfish Research 18: 85-89.
Knudsen, J.W. 1966. Biological Techniques - Collecting, Preserving, and Illustrating Plants and Animals. Harper and Row, New York. p. 157-160.
Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.) Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 805-817.
Read, G.B. 1975. Systematics and biology of polydroid species (Polychaeta: Spionidae) from Wellington Harbour. Journal of the Royal Society of New Zealand 5: 395-419.
Citation
Bower, S.M. (2002): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Polychètes perforants, vers à boue à l'origine de palourdes
Date de la dernière révision : Mars 2002
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