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Maladie bactérienne chitinolytique de la carapace des écrevisses

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Catégorie

Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Maladie de la carapace, Maladie des brûlures mouchetées, Maladie bactérienne chitinolytique ou chitinoclastique.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Bactéries chitinolytiques comprenant les espèces Aeromonas, Pseudomonas et Citrobacter.

Répartition géographique

Maladie omniprésente.

Espèces hôtes

Maladie omniprésente. Des maladies similaires apparaissent chez les crustacés marins comme les homards, les crabes et les crevettes.

Impact sur l'hôte

Maladie bactérienne nécrotique du tégument, notamment des branchies. Lorsque les tissus sous-jacents sont envahis, elle peut entraîner une septicémie, puis la mort. Les infections systémiques sont généralement facilitées par des conditions environnementales stressantes (p. ex. des températures élevées) et/ou des blessures dans la cuticule (Vey 1986). Des champignons peuvent également être impliqués dans les lésions (Geasa 2003b). Virulence faible; les lésions sur la carapace disparaissent généralement avec la mue, mais son aspect reste disgracieux et sa valeur marchande diminue.

Techniques de diagnostic

Observations générales

Lésions mélanisées et érodées sur l'exosquelette.

Hstologie : Une infection bactérienne grave peut entraîner une érosion partielle de la cuticule, une rétractation de l'épiderme de la cuticule, une accumulation d'hémocytes granuleux sous l'épithélium et une possible dégénérescence épithéliale.Dans les cas avancés, les colonies bactériennes peuvent produire des indentations dans la cuticule, une pigmentation (mélanisation) et des lésions nécrotiques.

Culture

Il est difficile de distinguer les bactéries en cause des envahisseurs opportunistes, mais elles peuvent être trouvées et cultivées sur la surface stérilisée d'un exosquelette. Déceler une activité chitinolytique dans une solution saline à l'aide de minces lamelles de chitine.

Méthodes de contrôle

La mauvaise qualité de l'eau ou la surpopulation expose les spécimens à l'infection.

Références

Alderman, D.J. et J.L. Polglase. 1988. Pathogens, parasites and commensals. In: D.M. Holdrich and R.S. Lowery (eds.). Freshwater Crayfish Biology, Management and Exploitation. Timber Press, OR., pp. 174-175.

Geasa, N.M.S. 2003a. Pathological changes in the exotic crayfish Procambarus clarkii (Crustacea, Decapoda) induced by gill bacterial infestation. Journal of the Egyptian German Society of Zoology 40D (Invertebrate zoology & Parasitology): 15-27.

Geasa, N.M.S. 2003b. Histopathological and SEM studies on cuticular changes in the exotic crayfish Procambarus clarkii (Crustacea, Decapoda) infected by shell disease. Journal of the Egyptian German Society of Zoology 40D (Invertebrate Zoology & Parasitology): 63-76.

Sparks, A.K. 1985. Synopsis of Invertebrate Pathology Exclusive of Insects. Elsevier Science Publishing Co. Inc., Amsterdam. p. 201.

Vey, A. 1986. Disease problems during aquaculture of freshwater crustacea. In: Brink, P. (ed.), Freshwater Crayfish VI, Papers from the Sixth International Symposium of Astacology. International Association of Astacology, Lund, pp. 212-222.

Citation

Bower, S.M. (2005): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Maladie bactérienne chitinolytique de la carapace des écrevisses.

Date de la dernière révision: Septembre 2005
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Date de modification :