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Metacercaires de Trématodes des ormeaux

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Catégorie

Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Infection métacercarienne des ormeaux.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Diverses espèces de Digenea, y compris des espèces de la famille des Allocreadiidae, et possiblement des Opeocoilidae. Étant donné que seuls des stades juvéniles incomplets du parasite se déroulent chez l'ormeau, les identités précises des trématodes concernés sont inconnues.

Répartition géographique

Parasites seulement signalés en Australie et en Afrique du Sud, mais présentant probablement une répartition mondiale. Cependant, chaque espèce pourrait être confinée à certaines zones.

Espèces hôtes

Ces parasites ont été signalés chez Haliotis ruber, Haliotis roci, Haliotis tuberculata et Haliotis spadicea ainsi que chez un certain nombre d'autres mollusques, comme les huîtres, les moules, les palourdes et les coques et les oursins.

Impact sur l'hôte

Dans la plupart des cas, la prévalence et l'intensité de l'infection semblent faibles. l'enkystement du parasite dans la musculature du pied, la glande digestive, les filaments branchiaux ou les gonades ne semble pas avoir de répercussions sur la survie de l'ormeau hôte, mais peuvent provoquer sa castration. Toutefois, dans la réserve naturelle de De Hoop, en Afrique du Sud, la prévalence de l'infection était élevée (supérieure à 50 %), et chez certains ormeaux, les centaines de digéniens enkystées dans les branchies leur donnaient une couleur orange (Botes et al. 1999).

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

De minces sections (d'environ 3 mm) d'ormeaux placées entre deux plaques de plexiglas et examinées à l'aide d'un microscope à dissection (x 50) montrent des métacercaires.

Histologie

Des coupes transversales de métacercaire peuvent être observées dans ces tissus.

Méthodes de contrôle

Les mesures de prévention et de contrôle sont difficilement praticables. Les trématodes concernés ont besoin d'un développement jusqu'au stade adulte chez un hôte vertébré afin de terminer leur cycle de vie avant que le parasite puisse être transmis à un autre ormeau. Avec un nombre important de trématodes, seules quelques espèces précises de vertébrés peuvent servir d'hôtes ultimes adaptés. Cette exigence limite le potentiel de nuisance de ces trématodes dans un autre habitat ou dans une installation d'élevage d'ormeaux.

Références

Botes, H., L. Basson et L.L. Van As. 1999. Digenean trematodes found associated with Haliotis spadicea Donovan, 1808. Proceeding of the Microscopy Society of Southern Africa 29:76.

Harrison, A.J. et J.F. Grant. 1971. Progress in abalone research. Tasmanian Fisheries Research 5:1-10.

Shepherd, S.A. et P.A. Breen. 1992. Mortality in abalone: its estimation, variability and causes. In: Shepherd, S.A., M.J. Tegner and S.A. Guzman del Proo (eds), Abalone of the World. Biology, Fisheries and Culture. Proceedings of the 1st International Symposium on Abalone. Fishing News Books, Blackwell Scientific Publications, Ltd., Oxford, pp. 276-304.

Citation

Bower, S.M. (2002): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Metacercaires de Trématodes des ormeaux.

Date de la dernière révision: Fevrier 2002
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