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Trématodes des écrevisses

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Catégorie

Catégorie 4 (portée négligeable ou discutable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Infection métacercarienne des écrevisses, Infections des trématodes.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

  1. Diverses espèces de Digenea, y compris des métacercaires de Paragonimus spp., Crepidostomum cornutum, Orchipedium (=Distoma) sp., Mariteminoides medium, Macroorchis spinulosus.
  2. Allocorrigia filiformis adultes dans la famille trématode des Dicrocoeliidae (Turner et Corkum 1977).

Répartition géographique

  1. Mondiale, bien que chaque espèce ait probablement une aire de répartition limitée.
  2. Marécages dans les environs de Bâton-Rouge, en Louisiane.

Espèces hôtes

  1. De nombreuses espèces d'écrevisses, notamment les Procambarus sp., Orconectes sp., Cambarus sp., et Cambaroides sp. Des métacercaires ont également été identifiées chez des crustacés marins, y compris des homards et des crabes.
  2. Procambarus clarkii.

Impact sur l'hôte

La plupart des espèces sont inoffensives. Cependant, la blessure produite par l'invasion de la cercaire peut servir de point d'entrée à une infection secondaire. Les fortes infections peuvent avoir un effet gravement débilitant, voire mortel. Certaines espèces du genre Macroorhic sont infectieuses pour les mammifères, et les espèces de Paragonimus peuvent provoquer de graves problèmes pour les humains si les écrevisses des régions infectées en Asie sont mangées crues.

Contrairement à la plupart des autres infections de trématodes chez les crustacés, Allocorrigia filiformis, dans les glandes antennaires d'un grand pourcentage de P. clarkii de Louisiane, atteignent la maturité sexuelle dans l'hôte invertébré. Les œufs d'A. filiformis contenant des miracidies actives apparaissent dans les tubules excréteurs de la glande antennaire des écrevisses, et quittent probablement l'écrevisse par le pore excréteur de la glande antennaire. Même si jusqu'à trois A. filiformis ont été observés enfilés dans les interstices de la glande antennaire et que les deux glandes antennaires de certaines écrevisses étaient infectées, aucun signe de pathologie n'a été décrit (Turner et Corkum 1977).

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

Des trématodes (y compris des métacercaires) peuvent être observés dans de minces tranches de tissus (environ 3 mm d'épaisseur) pressées entre deux plaques de verre et examinées sous un microscope à dissection (grossissement x 50). De nombreuses espèces s'enkystent dans des organes spécifiques des écrevisses.

Histologie

Des coupes transversales de trématodes peuvent être observées dans ces tissus.

Méthodes de contrôle

Prévention et contrôle peu pratiques sur le terrain. En culture intensive, le contact avec des mollusques hôtes pouvant être les premiers intermédiaires doit être évité.

Références

Alderman, D.J. et J.L. Polglase. 1988. Pathogens, parasites and commensals. In: D.M. Holdich and R.S. Lowery (eds.). Freshwater Crayfish Biology, Management and Exploitation. Timber Press, OR., p. 195-197.

Chai, J.-Y., W.-M. Sohn, S. Huh, M.-H. Choi et S.-H. Lee. 1996. Redescription of Macroorchis spinulosus Ando, 1918 (Digenea: Nanophyetidae) encysted in the fresh water crayfish, Cambaroides similis. The Korean Journal of Parasitology 34: 1-6.

Sogandares-bernal, F. et J.R. Seed. 1973. American Paragonimiasis. Current Topics in Comparative Pathobiology 2: 1-56.

Turner, H.M. et K.C. Corkum. 1977. Allocorrigia filiformis gen. et sp. n. (Trematoda: Dicrocoeliidae) from the crayfish, Procambarus clarkii (Girard, 1852). Proceedings of the Helminthological Society of Washington 44: 65-67.

Citation

Bower, S.M., McGladdery (2003): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Trématodes des écrevisses.

Date de la dernière révision: Avril 2003
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