Metacercaires de Trématodes des moules
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Catégorie
Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Infection métacercarienne des moules.
Nom scientifique ou classification taxonomique
Plusieurs espèces de la sous-classe des Digenea appartenant aux familles des Gymnophallidae, des Echinostomatidae et des Renicolidae. Outre les infections bénignes d'enkystement de la cercaire, d'autres Digenea telles que Proctoeces maculatus (famille des Fellostomidae) et un petit nombre d'autres espèces de la famille des Bucephalidae sont pathogènes pour les moules.
Répartition géographique
Mondiale, bien que chaque espèce ait probablement une aire de répartition limitée.
Espèces hôtes
La métacercaire affecte la plupart des espèces de moules ainsi que d'autres bivalves marins dans le monde entier, et notamment les huîtres, les palourdes et les coques.
Impact sur les hôtes
La plupart des espèces sont relativement non pathogènes pour les moules. Toutefois, l'infection peut provoquer la compression des tissus adjacents et entraîner la détérioration de l'architecture normale des organes, la diminution des sécrétions de la glande byssogène, la réduction de la capacité de nettoyage de la coquille des jeunes moules et la formation de perles qui risquent de nuire fortement à la commercialisation des moules dans certaines zones. l'exposition des moules aux neurotoxines produites par le dinoflagellé Alexandrium fundyense, une espèce présente dans les fleurs d'eau nuisibles, a entraîné une augmentation importante de métacercaires de la famille des Gymnophallidae dans les tissus hôtes. Cette présence accrue a été jugée opportuniste, les métacercaires ayant profité de la faiblesse de l'état immunitaire de l'hôte causée par une toxine (Galimany et al. 2008).
Techniques de diagnostic
Observations générales
en général difficilement repérable sans le grossissement microscopique adéquat. Toutefois, dans certains cas, une pigmentation foncée peut apparaître autour du cyste et le faire ressembler à un grain de poivre dans le tissu. En outre, les perles produites du fait de la métacercaire peuvent devenir visibles.
Préparations pour la technique d'écrasement
de minces sections (d'environ 3 mm) de moules placées entre deux plaques de plexiglas et examinées à l'aide d'un microscope à dissection (x 50) montrent des métacercaires.
Méthodes de contrôle
On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.
Références
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Galimany, E., I. Sunila, H. Hégaret, M. Ramón et G.H. Wikfors. 2008. Experimental exposure of the blue mussel (Mytilus edulis, L.) to the toxic dinoflagellate Alexandrium fundyense: Histopathology, immune responses, and recovery. Harmful Algae 7: 702–711.
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Citation
Bower, S.M. (2009): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Infection métacercarienne des moules
Date de la dernière révision : Juin 2009
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