Metacercaires de Trématodes des pétoncles
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Catégorie
Catégorie 3 (Hôte pas au Canada)
Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène
Infection métacercarienne des pétoncles, Pimientilla.
Nom scientifique ou classification taxonomique
Métacercaire enkystée identifiée comme l'espèce Stephanostomum de la famille des Acanthocolpidae.
Répartition géographique
Les deux côtes de la Basse-Californie du Sud, au Mexique.
Espèces hôtes
Argopecten ventricosus. Plusieurs autres espèces de métacercaires de trématodes ont été signalées chez divers bivalves, y compris les huîtres, les moules et les palourdes.
Impact sur les hôtes
L'infection provoque la production de petites taches mélanisées (d'environ 0,5 mm de diamètre) dans le muscle adducteur. Des spécimens d'Argopecten ventricosus provenant de Bahía Magdalena et de Bahía Concepción présentaient des prévalences élevées de l'infection (98 %) avec quelques kystes à plus de 800 kystes par muscle adducteur. l'effet du parasite sur la santé des pétoncles sauvages et d'élevage est inconnu, mais la visibilité de l'infection a vraisemblablement des répercussions sur leur valeur marchande.
Techniques de diagnostic
Observations générales
De petites taches brunes, qui ressemblent à des grains de poivre, sont présentes à la surface et dans l'ensemble du muscle adducteur.
Préparations pour la technique d'écrasement
De minces sections (d'environ 3 mm d'épaisseur) du muscle adducteur pressées entre deux plaques de plexiglas ou deux lames de verre et examinées à l'aide d'un microscope à dissection (x50) montrent des métacercaires. Les métacercaires extraites des kystes peuvent être conservées dans de l'AFA (80 parties d'éthanol à 70 %, 10 parties de formaldéhyde et 10 parties d'acide acétique glacial). Les spécimens conservés colorés avec des colorants trichromes de Gomori et placés dans une résine synthétique mesurent environ 764 µm de long et 280 µm de large. Ils présentent deux rangées d'épines orales tégumentaires (28 épines par rangée) sur la ventouse orale terminale et une ventouse ventrale prééquatoriale d'environ 264 µm de diamètre (Pérez-Urbiola et al. 2001).
Histologie
Des coupes transversales de métacercaire peuvent être observées dans les tissus du muscle adducteur.
Méthodes de contrôle
Aucune étude n'a été menée sur d'éventuelles méthodes de prévention ou de contrôle. Cependant, l'exclusion de l'hôte ultime de ce parasite (inconnu, mais vraisemblablement un poisson) ou du premier hôte intermédiaire (possiblement une espèce de gastéropode marin) devrait éviter l'apparition de l'infection chez les pétoncles d'élevage.
Références
Pérez-Urbiola, J.C. et S.F. Martínez-Díaz. 2001. Stephanostomum sp. (Trematoda: Acanthocolpidae), the cause of "pimientilla" disease in catarina scallop Argopecten ventricosus (circularis) (Sowerby II, 1842) in Baja California Sur, México. Journal of Shellfish Research 20: 107-109.
Citation
Bower, S.M. (2003): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Infection métacercarienne (Pimientilla) des pétoncles.
Date de la dernière révision : Juin 2003
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