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Turbellariés des palourdes

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Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Turbellariés des palourdes

Nom scientifique ou classification taxonomique

Rhabdocoela de la famille des Graffillidae et Urastoma cyprinae de la famille des Urastomidae (Prolecithophora).

Répartition géographique

Décrits dans les eaux côtières d'Europe et d'Amérique du Nord, et U. cyprinae a été signalé chez des spécimens de Tridacna gigas et de Tridacna maxima provenant de la Grande Barrière, en Australie. l'aire de répartition est probablement mondiale.

Espèces hôtes

Nombreuses espèces de palourdes et d'autres bivalves, y compris les huîtres et les pétoncles.

Impact sur les hôtes

Aucun effet connu sur l'hôte. On pense que ces turbellariés se déplacent librement entre la cavité du manteau et le tube digestif. Ils sont souvent observés à la surface des branchies. Ils sont rarement observés dans la lumière du rein. On a laissé entendre qu'il s'agissait d'un organisme à mi-chemin entre un organisme endocommensal et un parasite.

Techniques de diagnostic

Préparations pour la technique d'écrasement

Des coupes fines (d'environ 3 mm) de palourdes placées entre deux plaques de plexiglas et examinées à l'aide d'un microscope à dissection (x 50) qui montrent des turbellariés au sein du tube digestif.

Figure 1. Montage entier d'un turbellarié gravide de type Graffillidae provenant du tractus intestinal d'une palourde japonaise (Venerupis [= Tapes] philippinarum) d'une plage du sud de la Colombie-Britannique. Colorant de Semichon composé d'acide acétique et de carmin (Noble et Noble 1962).

Histologie

Les coupes transversales des turbellariés peuvent être observées à proximité des branchies ou du manteau, ou à l'intérieur de la lumière de l'intestin et du rein.

Figure 2. Coupe histologique des taches oculaires d'un turbellarié dans la lumière de l'intestin d'une palourde japonaise (Venerupis [= Tapes] philippinarum) provenant d'une plage du sud de la Colombie-Britannique. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine.

Figure 3. Coupe histologique d'un turbellarié dans la lumière du rein d'une palourde Nuttallia obscurata provenant d'une plage du sud de la Colombie-Britannique. Même si le rein est très détendu pour s'adapter à ce gros turbellarié, aucun dommage tissulaire n'est visible. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine.

Méthodes de contrôle

Les mesures de prévention et de contrôle sont difficilement praticables.

Références

Bower, S.M., J. Blackbourn et G.R. Meyer. 1992. Parasite and symbiont fauna of Japanese littlenecks, Tapes philippinarum (Adams and Reeve, 1850), in British Columbia. Journal of Shellfish Research 11: 13-19.

Carballal, M.J., D. Iglesias, J. Santamarina, B. Ferro-Soto et A. Villalba. 2001. Parasites and pathologic conditions of the cockle Cerastoderma edule populations of the coast of Galicia (NW Spain). Journal of Invertebrate Pathology 78: 87-97.

Goggin, C.L. et L.R.G. Cannon. 1989. Occurrence of a turbellarian from Australian tridacnid clams. International Journal for Parasitology 19: 345-346.

Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.). Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 630-632.

Marshall, W.L., S.M. Bower et G.R. Meyer. 2003. A comparison of the parasite and symbiont fauna of cohabiting native (Protothaca staminea) and introduced (Vennerupis philippinarum and Nuttalia obscurata) clams in British Columbia. Journal of Shellfish Research 22: 185-192.

Noble, E.R. et G.A. Noble. 1962. Animal Parasitology: Laboratory Manual. Lea and Febiger, Philadelphia. 120 pp.

Citation

Bower, S.M. (2004) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Turbellariés des palourdes.

Date de la dernière révision : Mai 2004
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