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Protistan Parasites non identifiées des huîtres perlières

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Catégorie

Catégorie 3 (pas d'hôte au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Divers parasites protistes non identifiés des huîtres perlières

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

  1. Parasite protiste non identifié, possiblement dans les tubules de la glande digestive.
  2. Parasite protiste non identifié, possiblement un thraustochytride des tissus conjonctifs, sous des lésions superficielles des palpes et du manteau.
  3. Parasite protiste non identifié, possiblement un cilié fixé aux cellules épithéliales de la glande digestive.
  4. Cilié intracellulaire des cellules épithéliales de la glande digestive semblable à celui décrit chez les moules (la relation de ces organismes avec les moules dans l'hémisphère nord est toutefois inconnue).

Répartition géographique

Australie-Occidentale.

Espèces hôtes

Pinctada maxima.

Impact sur les hôtes

  1. Ces sporoblastes présumés se développent dans les cellules épithéliales de la glande digestive et remplissent les lumières des tubules. Associés à une infiltration d'hémocytes basophiles. La prévalence de moins de 0,005 % a fait en sorte que ce parasite n'a pas été étudié de façon plus approfondie (Jones et Creeper 2006).
  2. Le parasite s'apparentant à un thraustochytride a été signalé chez des huîtres P. maxima grandes ouvertes et moribondes d'une exploitation qui a encaissé des pertes consécutives à la prolifération de cyanobactéries. Les huîtres touchées présentaient une nécrose profonde de l'épithélium des palpes et du manteau, avec invasion des tissus conjonctifs sous-jacents (cellule de Leydig) par des organismes unicellulaires segmentés, éosinophiles et pigmentés de couleur brune et des cellules basophiles denses de plus petite taille.
  3. Organisme cilié de grande taille et de forme allongée, étroitement associé à l'épithélium digestif, avec lequel il semble avoir un lien sessile. l'épithélium du tubule sous le site de fixation consistait en un petit amas central de cellules hôtes multinucléées. La prévalence de l'infection était faible chez les huîtres P. maxima provenant du golfe d'Exmouth, en Australie-Occidentale.
  4. Le cilié intracellulaire est souvent associé à une infiltration d'hémocytes chez les huîtres P. maxima dont la coquille a une longueur de moins de 70 mm. Chez les naissains d'huîtres perlières de plus petite taille (coquille d'une longueur de 20 à 40 mm), le cilié peut pénétrer les muqueuses des lames basales et se loger dans les sinus de l'hémolymphe ou être présent à l'état libre dans les tissus conjonctifs interstitiels. Ce cilié n'a été détecté que chez les naissains d'huîtres perlières du golfe d'Exmouth et des îles éloignées de l'Australie-Occidentale depuis 2001.

Techniques de diagnostic

Histologie

  1. Des sporoblastes présumés (d'environ 20 µm de diamètre) sont présents dans l'épithélium et dans la lumière des tubules digestifs et de l'intestin. l'infiltration d'hémocytes dans les tissus conjonctifs entre les tubules a été associée à une infection (figure 1).
  2. Figure 1. Amas de sporoblastes présumés d'un parasite protiste non identifié dans la lumière de l'intestin (Pg) et les tubules de la glande digestive (Pt). Nombreux hémocytes (H) présents dans le tissu conjonctif entourant les tubules des huîtres Pinctada maxima infectées. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine.

  3. Les organismes unicellulaires segmentés, éosinophiles et pigmentés de couleur brune (de 10 à 15 µm de diamètre) et les cellules basophiles denses de plus petite taille (5 µm de diamètre) dans le tissu conjonctif des palpes et du manteau semblent être enchâssés dans une matrice mucineuse (figure 2).
  4. Figure 2. Organismes éosinophiles abondants et de grande taille s'apparentant à un thraustochytride (E), certains contenant des pigments de couleur brune (P), et cellules basophiles de plus petite taille (b) dans les tissus conjonctifs du manteau des huîtres Pinctada maxima. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine.

  5. Organisme cilié de grande taille et de forme allongée (30 µm par 20 µm), rattaché à l'épithélium du tubule de la glande digestive et associé à une hyperplasie du noyau du tubule au site de fixation (figure 3).
  6. Figure 3. Amas de cellules multinucléées (flèche) au site de fixation d'un protiste de grande taille dans un tubule de la glande digestive de Pinctada maxima. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine. l'image en noir et blanc pourrait offrir un meilleur contraste pour voir les détails.

  7. Cilié basophile en forme de goutte (longueur d'environ 10 à 15 µm et largeur d'environ 5 µm), avec un macronoyau contenant des sphères basophiles denses. Ce cilié occupe normalement un espace intraluminal ou intraépithélial dans le tubule de la glande digestive de naissains (figure 4).

Figure 4. Ciliés intracellulaires (flèches) dans les cellules épithéliales d'un tubule de la glande digestive de Pinctada maxima. Coloration à l'hématoxyline et à l'éosine.

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.

References

Jones, J.B. et J. Creeper. 2006. Diseases of pearl oysters and other molluscs: a Western Australian perspective. Journal of Shellfish Research 25: 233-238.

Citation

Bower, S.M., Jones J.B. (2007): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Divers parasites protistes non identifiés des huîtres perlières

Date de la dernière révision : Mai 2007
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Date de modification :