Programmes de surveillance
Ce sont les laboratoires constituant le SLNSAA qui sont chargés d'effectuer toutes les analyses diagnostiques aux fins des programmes de surveillance du PNSAA. Trois programmes sont en cours actuellement et un quatrième doit être lancé en 2014.
Le programme de surveillance de la SHV dans les Grands Lacs existe depuis 2005, quand on a observé une importante mortalité parmi plus de 30 espèces de poissons d'eau douce du lac Ontario, des deux côtés de la frontière canado-américaine. Maintenant que l'Ontario fait partie des zones infectées par la SHV, les efforts plus récents ont été dirigés plus en aval sur le fleuve Saint-Laurent (sur le lac Saint-François au Québec) et sur la rivière des Outaouais. De 2005 à 2013 (et plus particulièrement depuis 2007), dans le cadre du PNSAA, on a testé environ dix milliers de poissons prélevés dans le bassin versant des Grands Lacs.
La surveillance des salmonidés anadromes sauvages de la Colombie-Britannique a commencé en 2012, afin de déterminer comment ils composaient avec trois agents pathogènes du saumon sauvage (le vAIS, le vNPI et le vNHI); elle s'est poursuivie en 2013. En 2012, dans le cadre de cette initiative, le laboratoire du SLNSAA a analysé approximativement 4 200 échantillons. Chacun a été testé pour le vAIS et pour soit le vNPI, soit le vNHI.
Depuis 2006, l'ACIA collabore avec l'association des fermes d'élevage des mollusques et crustacés de la Colombie-Britannique pour prélever des échantillons le long de la côte, dans le but de déclarer la région exempte du virus et pour faciliter le commerce international et intérieur. Dans le cadre de cette initiative, le laboratoire de la SBP a analysé plus de 8 100 échantillons afin d'y détecter les six agents pathogènes visés par le PNSAA. En 2013, les activités de surveillance ont été étendues aux populations affichant des mortalités inexpliquées, afin de détecter un nouvel agent pathogène, soit l'herpès virus de l'huître (ou OsHV), parmi les espèces vulnérables.
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