Faites connaissance avec les scientifiques qui étudient les océans canadiens
Faites connaissance avec trois des chercheurs impliqués dans l’étude et le suivi constant des trois océans canadiens.
Consultez les études achevées sur les répercussions des changements climatiques et la conception d’ozutils d’adaptation aux changements climatiques axés sur la science.
Kumiko Azetsu-Scott
Océanographe en chimie
Dr Azetsu-Scott dirige un groupe d’océanographes en chimie qui travaille sur le carbone et les traceurs à l’Institut océanographique de Bedford. Ils étudient les changements climatiques et les cycles du carbone dans l’océan. Ils ont notamment comme objectifs de mieux comprendre l’acidification des océans, l’absorption du dioxyde de carbone (CO2) anthropique par l’océan, la ventilation de la couche profonde de l’océan et le rôle joué par l’eau douce provenant des rivières, des précipitations ainsi que de la fonte de la glace de mer et des glaciers sur les processus océaniques physiques et chimiques dans l’océan. Pour étudier ces questions, ils utilisent des outils comme des mesures et des modèles des systèmes de carbonate, des traceurs transitoires et des isotopes stables. Ils effectuent des recherches dans un secteur qui s’étend des régions côtières jusqu’au large de l’Atlantique Nord et de l’Arctique.
Ces recherches sont importantes pour la compréhension des changements climatiques et de l’acidification des océans canadiens et des océans en général, car :
L’augmentation du niveau de CO2 dans l’atmosphère ne fait pas que réchauffer les océans et faire fondre la glace de mer et les glaciers, elle change aussi la chimie fondamentale de la mer. L’acidification des océans fait partie de ces changements. La compréhension de la variabilité temporelle et spatiale à court terme, des tendances à long terme, et le contrôle des mécanismes d’acidification des océans et d’autres dégradations de l’environnement nous aide à atténuer les changements et à nous adapter à l’état futur des océans.
Lisa Miller
Géochimiste du climat
Dr Miller se concentre sur la façon dont les processus océaniques contrôlent la répartition de substances actives sur le climat (surtout le dioxyde de carbone) entre l’atmosphère et l’océan. C’est-à-dire qu’elle détermine les circonstances dans lesquelles l’océan Arctique libère ou absorbe du CO2, ainsi que l’efficacité avec laquelle il le fait. En plus des processus qui modifient la concentration de CO2 dans l’eau, elle étudie les processus qui contrôlent le transfert de carbone entre l’interface de l’air et de la mer, dont la composition de la microcouche de surface de la mer (le film d’une épaisseur de 100 micromètres qui sépare l’eau de l’air), ainsi que la biogéochimie et la physique très complexes de la glace de mer.
Ces recherches sont importantes pour la compréhension des changements climatiques et de l’acidification des océans canadiens et des océans en général, car :
La compréhension de la proportion de carbone contenue dans l’océan par rapport à celle contenue dans l’atmosphère et de l’influence des conditions sur cette répartition a une incidence fondamentale sur la façon dont les océans influencent le climat et, à leur tour, sont influencés par celui-ci. Ce travail produit des modèles conceptuels illustrant le rôle de l’océan Arctique dans le système climatique mondial et permet une surveillance concrète des données relatives à l’évolution du système. Ces deux aspects sont essentiels à l’élaboration et à la validation de modèles numériques complexes pouvant prédire avec précision l’état futur de l’océan Arctique ainsi que le climat de la région et de la planète.
Helen Gurney-Smith
Effets biologiques des changements climatiques sur les organismes marins.
Dr Gurney-Smith effectue des recherches pour examiner comment différents types de changements climatiques (tels que l’acidification des océans) touchent des animaux ayant une importance commerciale, sociale ou écologique (par exemple les homards, les mollusques et ceux dont se nourrissent d’autres animaux.) Elle étudie la façon dont les animaux répondront aux conditions océaniques qui pourraient celles du Canada à l’avenir et cherchons à déterminer s’ils pourront survivre dans ce nouvel environnement.
C’est important pour comprendre les changements climatiques et les océans canadiens, car :
Cela nous permet de comprendre ce qui pourrait changer à l’avenir – y aura-t-il plus de mollusques et de homard, ou y en aura-t-il moins? Par la suite, ces renseignements sont utilisés pour aider à élaborer des pratiques de gestion fondées sur la connaissance du climat.
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