Recherche intégrée sur l'acidification des côtes
Dans le cadre du Fonds des partenariats, Pêches et Océans Canada a fourni 90 000 $ destinés à cette recherche axée sur l'acidification des côtes. Chaque année, environ le tiers des émissions annuelles de dioxyde de carbone attribuables à l'activité humaine se dissout à la surface des océans et réagit avec les molécules d'eau pour produire de l'acide carbonique. En conséquence, la concentration d'acide carbonique a augmenté de 30 pour cent depuis la révolution industrielle, un processus connu sous le nom d'acidification des océans (AO). La plupart des effets directs de l'acidification des océans se feront sentir sur les organismes dont la coquille et le squelette sont faits de carbonate de calcium (CaCO3), qui se dissout plus facilement quand l'acidité augmente. Les répercussions sur les organismes individuels sont susceptibles d'avoir une incidence sur les réseaux trophiques marins, la biodiversité ainsi que les industries conchylicoles et de la pêche commerciale, dont les retombées économiques sont évaluées à plusieurs milliards de dollars.
Le programme intégré sur l'acidification des côtes (I-CAP) comprend des observations sur le terrain de l'état d'acidification sur les côtes atlantique et pacifique du Canada; des expériences en laboratoire sur les principales espèces côtières et importantes sur le plan commercial pour évaluer leurs réponses biologiques à l'acidification future des océans; la modélisation de l'acidification des océans dans les zones côtières et l'évaluation des répercussions socioéconomiques. Un modèle de recherche intégratif et interdisciplinaire sera élaboré afin de fournir des renseignements concrets sur les effets de l'acidification des océans aux décideurs régionaux et nationaux, aux représentants des pêches et de l'industrie aquacole ainsi qu'aux collectivités qui en dépendent. Ces renseignements pourraient faciliter la création de systèmes de détection à l'avance et contribuer à l'atténuation des répercussions et à l'adaptation.
Ce financement permettra au personnel d'I-CAP d'étendre ses sites d'observation et de réaliser plus fréquemment des relevés sur les sites existants. En 2017 le premier atelier national I-CAP avait pour but de discuter des résultats des deux premières années du programme et des moyens de l'améliorer à l'avenir (p. ex., confirmer le protocole d'observation sur le terrain et de production de rapports, trouver d'autres sites de relevés et évaluer les organismes qui nécessitent une étude plus approfondie). Un site Web I-CAP informer les intervenants et fournit aux scientifiques membres du programme et aux parties intéressées un accès à toutes les données du projet. Un rapport sur le rapport de l'atelier national sera rédigé pour le Marine Environmental Observation Prediction and Response Network et envoyé à Pêches et Océans Canada.
Numéro de projet : MAR2016.11
Année : 2016
Partenaire : Université Simon Fraser
Responsable : Karen Kohfeld, Ph. D
Écorégions : Nationale, toutes
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