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La palourde jaune

Photo : Palourde jaune. Photo Rick Harbo.

Photo : Palourde jaune. Photo Rick Harbo.

Nom latin

Saxidomus gigantea

Nom du groupe

Mollusques

Description de l'espèce

La palourde jaune se retrouve des îles Aléoutiennes jusqu’au nord de la Californie et elle est répandue dans toute la Colombie-Britannique partout où les conditions sont adéquates. Elles vivent dans une large gamme de substrats allant du sable pur au gravier pur, mais elles vivent le plus souvent dans un mélange poreux de sable, de coquille cassée et de petit gravier. Elles habitent principalement dans le tiers inférieur de la zone littorale, mais aussi à une profondeur de 30 pi au-dessous de l’étale du niveau de la marée.

Biologie de l’espèce

La palourde jaune, Saxidomus gigantea, était au début l’espèce visée de la pêche intertidale à la palourde en Colombie-Britannique. C'est une palourde relativement grosse, atteignant une longueur de 12 cm. Elle est dotée d’une coquille épaisse et lourde, d’une forme carrée à ovale. Sa surface externe est recouverte de stries concentriques proéminentes et les stries d'accroissement sont profondes. La coquille des juvéniles est jaune et devient grise et blanche avec l'âge, mais la couleur est souvent affectée par le type de substrat dans lequel elle vit. La surface interne est blanche, lisse et terne. Elles sont munies d’un fort ligament externe de charnière et d’umbos prononcés.

La palourde jaune est une espèce à sexes séparés et le frai se déroule vers la fin du printemps. L’examen de coupes de gonade prélevées durant toute l’année révèle que le frai peut avoir lieu aussi tôt qu’avril et mai, malgré qu’on trouve des gonades vides à l’année longue.

La reproduction ne réussit pas souvent sur les plages de la Colombie-Britannique. Les classes d'âge ne sont pas également représentées dans les diverses populations et les années reproductrices réussies sont peu fréquentes. Certaines évidences indiquent que quelques populations s’avèrent incapables de se reproduire certaines années, et ces fraies intermittents résultent en des fluctuations des populations adultes.

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