Myriophylle en épi
Myriophyllum spicatum
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Si vous pensez avoir découvert une espèce aquatique envahissante :
- ne rejetez pas l'espèce à l'eau
- prenez des photos
- Remarque :
- l'emplacement exact (coordonnées GPS)
- la date d'observation
- identification des caractéristiques
- contactez-nous pour le signaler
Caractéristiques d’identification
L’espèce possède des tiges rose pâle à brun rougeâtre, des feuilles vert grisâtre ainsi que des petites fleurs jaunes. Les feuilles, minces et semblables à des plumes, sont réunies en verticilles de trois ou quatre feuilles. Cette plante, qui atteint généralement de 1 à 3 m, peut croître jusqu’à 10 m de longueur.
À quel(s) endroit(s) cette espèce a-t-elle été retrouvée
Cette plante a d’abord été découverte dans le lac Okanagan, mais elle est aujourd’hui présente dans tous les principaux lacs de la vallée de l’Okanagan : Shuswap, Mara, Christina et Champion, ainsi que dans de nombreux autres lacs des basses-terres continentales. On trouve des populations isolées sur l’île de Vancouver et dans le lac Nicola.
Habitat
Cette plante se retrouve dans les zones humides d’élévation faible à moyenne, où elle croît dans les fossés, des canaux d’irrigation, les marais, les ruisseaux et sur le rivage des lacs.
Impacts écologiques et économiques
Le myriophylle en épi est en mesure de se développer et de se propager rapidement, envahissant et remplaçant les communautés de plantes indigènes. Il forme de vastes tapis denses pouvant faire de l’ombre aux espèces végétales locales. Le grand nombre de plantes gêne également la baignade, la navigation de plaisance et la pêche et rend les plages moins attrayantes du fait de l’accumulation des débris végétaux. Cette espèce peut également entraver la maîtrise des crues et la conservation de l’eau en plus de nuire aux infrastructures de drainage et d’irrigation.
Origine
Originaire d’Eurasie et d’Afrique.
Méthodes de dispersion
L’espèce peut de se fragmenter, se disperser selon les courants et repousser ailleurs. Les bateaux et les remorques à embarcation empêtrés dans le myriophylle en épi risquent de transporter l’espèce vers des lacs non infestés.
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