Place prioritaire de l'Arctique

Arctique de l'Ouest

La zone prioritaire de l'Arctique de l'Ouest comprend la composante extracôtière du versant nord du Yukon et, à l'ouest, le cap Bathurst. La zone comprend la fosse du Mackenzie, l'estuaire et la partie littorale du plateau de Beaufort. La composante extracôtière de la zone comprend le canyon Kugmallit. La partie sud de la zone s'étend jusqu'à Inuvik, dans le delta du Mackenzie.

Principales menaces

Les principales menaces qui pèsent sur les espèces de mammifères marins inscrites sur les listes de la LEP et du COSEPAC dans l'Arctique de l'Ouest sont les perturbations acoustiques, principalement dues au trafic maritime, au développement industriel, à l'exploration sismique et au changement climatique. Les espèces de poissons nordiques sont également touchées par le changement climatique, mais sont confrontées à d'autres menaces liées à la surexploitation et aux zones d'occupation limitées.

l'Arctique de l'Est

La zone prioritaire de l'Arctique de l'Est commence à l'extrémité nord du détroit de Lancaster et s'étend vers l'est le long de la zone économique exclusive du Canada jusqu'à la partie nord du bassin de Hatton. Cette section de la zone prioritaire comprend la faille du plateau de la baie de Baffin et la baie de Baffin proprement dite. À partir de ce point, la zone s'étend vers le sud pour inclure la baie d'Ungava et la rive sud du détroit d'Hudson. La partie orientale de cette zone englobe la pointe ouest de la partie sud du détroit d'Hudson jusqu'à la rive ouest de la partie nord de la baie d'Hudson. De là, la zone comprend tout le bassin Foxe, les détroits de Fury et d'Hecla, ainsi que le golfe de Boothia.

Principales menaces

Les principales menaces qui pèsent sur les espèces de mammifères marins inscrites sur la liste de la LEP et du COSEPAC dans l'Arctique de l'Ouest sont les perturbations acoustiques dues principalement au trafic maritime et à l'exploration sismique, les prises accidentelles dues aux activités de pêche et le changement climatique. En raison du niveau élevé de trafic et d'utilisation dans cette zone, certains

mammifères marins sont également menacés par les collisions avec les navires et la surexploitation. Les espèces de poissons de cette zone sont également touchées par le changement climatique mais sont confrontées à d'autres menaces liées à la surexploitation et aux prises accessoires.

Espèces aquatiques en péril inscrites à l'annexe 1 de la LEP trouvées à ce lieu prioritaire Place prioritaire de l'Arctique

Exemples d'activités de rétablissement que le MPO cherche à soutenir dans cette place prioritaire de l'Arctique

• Développement, perfectionnement et/ou mise en œuvre de technologies alternatives, de meilleures pratiques ou d'outils pour prévenir, atténuer ou contrôler les impacts des interactions avec la pêche et des perturbations physiques et acoustiques sur les espèces aquatiques en peril. Il peut s'agir d'une série d'initiatives telles que, sans s'y limiter, les suivantes
  • des mesures prises par l'industrie pour trouver et retirer les engins fantômes
  • des mesures visant à réduire au minimum les mégaplastiques marins issus des activités de pêche commerciale (par exemple, les "doublures" des boîtes à appâts et les "sangles" en plastique autour des nouveaux sacs et boîtes de produits de la pêche et de la conchyliculture)
  • des méthodes permettant d'actualiser avec précision les estimations et les mesures visant à réduire les mammifères marins "touchés et perdus" menacés lors des activités de chasse de subsistance
  • le développement ou l'essai de modifications des engins de pêche et/ou des pratiques de pêche afin de réduire la fréquence ou la gravité des interactions avec les espèces en danger
• Sensibilisation de l'industrie, des opérateurs et d'autres personnes à la présence et aux menaces qui pèsent sur les espèces aquatiques en péril et leur habitat.
• Identification, documentation ou surveillance des espèces aquatiques en péril, de leurs habitats et des menaces qui pèsent sur elles.
• Recherche nécessaire ou vitale pour combler les principales lacunes en matière de connaissances et mieux comprendre les espèces aquatiques en péril, leurs habitats et les menaces qui pèsent sur elles.
• Sensibilisation du grand public aux impacts potentiels des perturbations physiques et acoustiques sur les espèces aquatiques en péril.