Allons nager! Espèces aquatiques en péril en Ontario, dans les Prairies et dans l’Arctique
Espèces aquatiques en péril Ontario, Prairies and Arctique
La région de l’Ontario et des Prairies de Pêches et Océans Canada (MPO) comprend l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et l’Ontario, tandis que la région de l’Arctique comprend le versant nord du Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, le Nunavik, le Nunatsiavut, la baie d’Hudson et la baie James. Ces limites englobent l’Inuit Nunangat. La Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada a pour objet la conservation, la protection et le rétablissement des espèces menacées ou en voie de disparition, et la promotion de la gestion des espèces préoccupantes pour éviter qu’elles ne soient davantage menacées. La LEP vise à empêcher la disparition ou l’extinction des espèces indigènes et à préserver la biodiversité au Canada.
Les espèces aquatiques en péril au Canada ne sont pas toutes présentées dans ce livre. Pour plus de renseignements, et les données sur l’habitat essentiel et la répartition de toutes les espèces aquatiques énumérées dans LEP se trouvent sur la carte nationale des espèces aquatiques en péril du MPO.
Vous pouvez zoomer sur votre région sur la carte pour trouver les espèces aquatiques en péril près de chez vous!
Un code QR est également inclus pour que les lecteurs puissent le scanner afin d'accéder à l'hyperlien de la carte nationale des espèces en péril ci-dessus.
Tableau des matières
- Béluga
- Dolly Varden
- Baleine boréale
- Omble à tête plate
- Chabot des montagnes Rocheuses
- Truite fardée versant de l’ouest
- Truite arc-en-ciel, de la rivière Athabasca
- Meunier des montagnes
- Buffalo à grande bouche
- Tête carminée
- Esturgeon jaune
- Obovarie olivâtre
- Moules multiespèces
- Dard de sable
- Méné long
- Sucet de lac
- Crapet sac-à-lait
- Chat-fou du Nord
- Brochet vermiculé
- Chevalier de rivière
- Fondule rayé
- Méné camus
- Lépisosté tacheté
Béluga Whale (L’Arctique)
Le béluga est très bavard, émettant toutes sortes de clics, de sifflements, de couinements et de squawks à l’aide de son évent. Dans les premiers récits européens de chasse à la baleine, le béluga était appelé le "canari de la mer".
Le béluga est l'un des animaux marins les plus importants de l'Arctique: la peau "mucktuk" est mangée et peut être utilisée dans les bottes et les lacets.
Dolly Varden (L’Arctique)
Les Dolly Varden de l’Arctique ne sont pas tous les mêmes! Certains viennent de la mer dans les rivières pour frayer, certains restent dans les rivières toute leur vie, d’autres restent dans exactement le même cours d’eau toute leur vie et d’autres ne quittent jamais les lacs où ils vivent!
Baleine boréale (L’Arctique)
La baleine boréale constituait autrefois une partie importante du régime alimentaire traditionnel des peuples inuits.
Il est capable d'utiliser sa tête et son dos pour briser la glace de plus de 20 cm d'épaisseur pour créer des trous à travers lesquels il peut respirer!
Omble à tête plate (l’Arctique, Alberta)
À l’instar du saumon sur la côte, l’omble à tête plate migre sur de très longues distances pour compléter son cycle de vie. Ils naissent dans les lacs et les rivières des montagnes et peuvent migrer jusqu'à 500 km; c’est comme nager de Red Deer, en Alberta, à Banff et retour!
Chabot des montagnes Rocheuses (Alberta)
Le chabot des montagnes Rocheuses est un poisson nocturne qui se cache pendant la journée sous des rochers ou des plantes. Il chasse la nuit, des mollusques, des petits poissons et des larves d’insectes.
Truite fardée versant de l’ouest (Alberta)
La truite fardée versant de l’ouest présente une ligne rouge, rose ou orange distinctive sur le dessous de sa mâchoire inférieure qui lui donne l’apparence d’être "fardée".
Truite arc-en-ciel, de la rivière Athabasca (Alberta)
La truite arc-en-ciel de, la rivière Athabasca présente de huit à douze grosses marques gris bleuâtre de forme ovale sur les flancs, qu’on appelle marques de tacon.
La truite arc-en-ciel de la rivière Athabasca femelle fabrique des nids appelés "frayères" dans le gravier avec ses nageoires pour retenir et protéger leurs œufs.
Meunier des montagnes (Alberta, Saskatchewan)
Le meunier des montagnes, qui sera bientôt appelé le Truite arc-en-ciel , vit dans un large éventail d'habitats et peut survivre aux perturbations naturelles telles que les incendies, les sécheresses et les inondations. Les meuniers femelles ont tendance à être plus gros et à vivre plus longtemps que les mâles.
Buffalo à grande bouche (Saskatchewan, Manitoba)
Le buffalo à grande bouche peut vivre plus de 100 ans, ce qui en fait l’un des poissons d’eau douce qui vit le plus longtemps au Canada!
Le buffalo à grande bouche fait partie de la famille des meuniers, mais contrairement aux autres meuniers, il se nourrit de plancton et de petits insectes dans la colonne d’eau plutôt que de créatures des profondeurs.
Tête carminée (Manitoba)
La tête carminée tient son nom de la couleur cramoisi vif qui apparaît autour de ses joues et de ses nageoires au moment du frai (carminée signifie d’un rouge vif).
Esturgeon jaune (Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario)
L’esturgeon jaune a survécu pendant plus de 200 millions d’années et est parfois qualifié de "dinosaure vivant". Le plus vieil esturgeon jaune connu au Canada avait 155 ans!
L’esturgeon jaune comporte des rangées de bosses osseuses qu’on appelle "scutelles" sur son corps comme une armure. Ces boucliers sont pointus lorsque l’esturgeon jaune est jeune, mais ils deviennent plus lisses alors qu’il avance en âge.
Obovarie olivâtre (Ontario)
Saviez-vous que les jeunes moules dépendent d’un poisson-hôte pour compléter une partie de leur cycle de vie? Dans certaines régions, la jeune obovarie olivâtre s’attache aux branchies d’un esturgeon jaune pour se nourrir sans que cela nuise au poisson. Alors qu’elle grandit, elle tombe et s’installe au fond d’une rivière ou d’un lac où elle mûrit.
L'esturgeon jaune et l'obovarie olivâtre se trouvent également au Québec. La première obovarie olivâtre observée a été découverte dans la rivière des Outaouais en 1885, à environ 15 km des édifices du Parlement canadien.
Moules d'eau douce (Manitoba, Ontario)
Il existe 55 moules d’eau douce différentes au Canada, dont 41 en Ontario! Les moules passent la majeure partie de leur vie à l’abri des regards, presque complètement enfouies au fond des rivières et des lacs. Vous pouvez compter les anneaux sur la coquille d’une moule pour deviner son âge.
Les moules d’eau douce sont des organismes filtreurs, ce qui signifie qu’elles aspirent l’eau dans leur coquille et se nourrissent de minuscules morceaux d’algues, de bactéries et d’autres éléments qui s’y trouvent. On peut les considérer comme des filtres à eau naturels – chaque moule adulte nettoie environ 40 litres d’eau par jour!
Dard de sable (Ontario)
Le dard de sable est mince et vous pouvez voir à travers sa peau! Il a le camouflage idéal pour se mêler au fond d’une rivière sablonneuse.
Le dard de sable s’enfouit souvent complètement dans des lits de sable pour éviter les cours d’eau rapides.
Méné long (Ontario)
Le méné long se nourrit en surface et saute souvent à plusieurs centimètres au-dessus de l’eau pour capturer des insectes volants avec sa très grande bouche.
Les adultes sont très colorés avec une bande rouge vif et jaune brillant le long de leur flanc.
Sucet de lac (Ontario)
Le sucet de lac se nourrit principalement de plancton, de petits crustacés et mollusques, d’insectes aquatiques, d’algues et d’autres matières végétales.
Le sucet de lac est très rare au Canada!
Crapet sac-à-lait (Ontario)
Le crapet sac-à-lait se nourrit des crustacés et d’insectes aquatiques lorsqu’ils sont petits, et de poissons, d’écrevisses et de mollusques lorsqu’ils sont plus grands.
Description de l'image: Illustration en noir et blanc de deux Warmouths (poissons) nageant parmi la végétation aquatique, avec un tronc d'arbre coulé et des racines d'arbre en arrière-plan, et une écrevisse au fond au premier plan. L'illustration est entourée d'une bordure rectangulaire noire sur la page.
Le crapet sac-à-lait peut pondre des oeufs plusieurs fois par année et le mâle protège les oeufs des prédateurs après la ponte.
Chat-fou du Nord (Ontario)
Saviez-vous que les épines du chat-fou du Nord contiennent un poison qui est similaire au venin d’abeille?
Le chat-fou du Nord a deux grosses taches claires devant la nageoire dorsale.
Brochet vermiculé (Ontario)
Le brochet vermiculé est un poisson en forme de torpille qui a une grande bouche et de nombreuses dents. Il surprend ses proies et se nourrit principalement d’autres poissons, mais également d’insectes aquatiques et d’écrevisses.
Le brochet vermiculé peut supporter une vaste gamme de températures et de conditions de l’eau, ce qui peut lui permettre d’utiliser des milieux humides peu profonds qui ne conviendraient pas à d’autres poissons prédateurs.
Chevalier de rivière (Ontario)
Saviez-vous que le chevalier de rivière a des dents dans la gorge qu’on appelle dents pharyngiennes? Ces dents sont faites pour écraser les coquilles de moules, d’escargots et d’écrevisses.
En raison de ses dents pharyngiennes (dents dans la gorge), on considère que le chevalier de rivière contribue à la diminution du nombre de moules envahissantes comme la moule zébrée.
Fondule rayé (Ontario)
Le fondule rayé passe la majeure partie de son temps à nager à la surface à la recherche de nourriture.
Saviez-vous que le fondule rayé se nourrit principalement des insectes qui tombent des arbres ou des plantes qui se trouvent le long des rives?
Méné camus (Ontario)
Saviez-vous que le nom scientifique du méné camus signifie "sans menton" en grec? Avec sa petite bouche fortement tournée vers le haut, il se nourrit de plantes et de petits animaux aquatiques.
Ce méné prend peur facilement et trouve rapidement des endroits où se cacher en utilisant des plantes sous-marines comme couverture.
Lépisosté tacheté (Ontario)
Le lépisosté tacheté a un long museau et une bouche pleine de dents pointues qu’il utilise pour attraper les petits poissons avec lesquels il se nourrit.
Le lépisosté tacheté peut respirer sous l’eau grâce à ses branchies et il respire AUSSI l’air au-dessus de l’eau grâce à sa vessie natatoire.
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