Marchés principaux
États-Unis (É.-U.)
Aux États-Unis, la reprise de la croissance économique depuis la récession de 2008-2009 se fait lentement, en grande partie en raison des dépenses gouvernementales. Ce pays s'attend à une croissance de 2 % du produit intérieur brut (PIB) pour 2013 et à une accélération par la suite. Note de bas de page 7 Les mesures financières adoptées la veille du jour de l'An et destinées à contrer le déficit budgétaire structurel risquent d'avoir une incidence sur la demande des consommateurs (par exemple, le fait d'éliminer la réduction de 2 % des cotisations sociales diminuera le pouvoir d'achat des travailleurs). De plus, le gouvernement des États-Unis devra envisager d'adopter d'autres mesures d'austérité au cours des deux prochains mois, y compris la réduction des dépenses et d'autres mesures susceptibles d'influer sur la croissance du PIB. Les États-Unis demeurent le plus gros marché pour le poisson et les produits de la mer du Canada, et représentent 61 % (2,2 milliards de dollars) du total des exportations canadiennes de poisson et de produits de la mer en 2012 (janvier à octobre).Note de bas de page 8 En 2012, les États-Unis ont été le plus gros marché d'exportation du Canada pour ce qui est du crabe des neiges (74 %), du homard (80 %) et de la morue de l'Atlantique (74 %).
Asie
La Chine vient au deuxième rang, en ce qui concerne l'importance des marchés de poisson et de produits de la mer du Canada, ayant représenté 11 % des exportations totales de poisson et de produits de la mer en 2012 (janvier à octobre), soit une valeur de 387 millions de dollars.Note de bas de page 9 On s'attend à une croissance rapide des exportations canadiennes totales vers la Chine au cours de la prochaine décennie, au fur et à mesure que le commerce avec ce pays augmentera.Note de bas de page 10 Les perspectives concernant la Chine en 2013 reflètent un ralentissement de la croissance économique, des changements au sein du leadership politique Note de bas de page 11 et des relations tendues avec son principal partenaire commercial, en ce qui concerne le poisson et les produits de la mer, le Japon.Note de bas de page 12 Le Fonds monétaire international (FMI) croit que le PIB réel des nouvelles économies industrialisées de l'Asie Note de bas de page 13 affichera un taux de croissance moyen de 3 % ou 4 % au cours de la période s'étendant de 2013 à 2017, tandis que les pays asiatiques en développement (y compris la Chine) Note de bas de page 14 vont connaître des taux de croissance moyens de 7 % ou 8 % pendant la même période.
Japon
D'importantes infrastructures et propriétés du Japon ont été détruites lors du séisme et du tsunami qui ont frappé Tōhoku, en mars 2011. Les sommes engagées pour faciliter la reprise après ce sinistre ont aidé à stimuler la croissance du PIB réel, le haussant à 1,6 % en 2012, mais on s'attend à ce que celui-ci revienne à 0,7 % en 2013.Note de bas de page 15 Se situant à 5 %, le taux de chômage au Japon reste faible, comparativement à d'autres économies avancées (deuxième trimestre, T2, de 2012). Le Japon se situe au troisième rang, pour ce qui de l'importance en tant que marché d'exportation du Canada pour le crabe des neiges, ayant représenté 9 % des exportations en 2012. Le Canada a exporté pour 233 millions de dollars de produits de la mer au Japon en 2012 (janvier à octobre). Note de bas de page 16
Union européenne (UE)
L'économie de l'UE continue à dépérir. Au troisième trimestre (T3) de 2012, le taux de chômage dans la zone euro Note de bas de page 17 a atteint un sommet de 11,6 %. En outre, on s'attend à ce que le PIB réel de la zone euro tombe à 0,4 % en 2012, se contracte de 0,1 % en 2013, puis affiche une faible croissance de 1,3 % en 2014. Note de bas de page 18 Selon l'OCDE, le principal risque réside dans l'insuffisance des progrès réalisés par les décideurs pour résoudre la crise. La ratification de l'Accord commercial Canada-Union européenne (ACCUE) pourrait stimuler les exportations canadiennes de produits de la mer, car les tarifs imposés par l'Union européenne sur les produits de la mer importés du Canada pourraient baisser considérablement. Le tarif moyen appliqué par l'UE à toutes les exportations canadiennes de produits du poisson se situe à 11 %, tandis que les taux tarifaires appliqués sur les principales espèces faisant l'objet du présent rapport varient entre 7 % et 20 %.[19] Indépendamment de l'ACCUE, l'UE a instauré un quota de 30 000 tonnes sur l'importation en franchise tarifaire de crevettes nordiques cuites et pelées. Note de bas de page 20 En 2012, l'Union européenne a représenté 39 % des exportations canadiennes de crevettes et 7 % des exportations canadiennes de homards.Note de bas de page 21 Le Canada a exporté pour 296 millions de dollars de produits de la mer vers les pays de l'Union européenne en 2012 (janvier à octobre) Note de bas de page 22
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