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Points saillants

1. Source des données

Les tableaux et le graphique figurant dans le présent rapport ont été établis à l'aide des données du volet ontarien de l'Enquête sur la pêche récréative au Canada en 1995, étude nationalement coordonnée qui est menée aux cinq ans dans toutes les provinces et tous les territoires. Ce document vise à fournir des données sur de multiples sujets qui intéressent les gestionnaires des pêches à divers paliers de gouvernement. Les résultats ci-après reflètent les données expressément définies pour les pêches dans les Grands Lacs.

2. Définition de " zones des Grands Lacs "

Il a été demandé aux pêcheurs de nommer les lacs, les ruisseaux ou les rivières, dont le fleuve, où ils pêchent, la ville ou le village le plus proche, le nombre de jours de pêche, le nombre de poissons qu'ils ont attrapés et conservés par espèces ainsi que d'autres enseignements attitudinaux et socio-économiques concernant leurs activités de pêche. Les estimations pour les plans d'eau des Grands Lacs ont été produites à l'aide du codage géographique utilisé pour identifier chaque ville et ont été regroupées selon la proximité des plans d'eau des Grands Lacs. Les zones définies par les codes regroupés forment une bordure continue le long du réseau, généralement d'une profondeur d'un canton (de 8 à 24 kilomètres). Cette définition a facilité la comparaison avec la définition plus large utilisée dans l'enquête états-unienne. Les personnes qui pêchent plus en amont des affluents des Grands Lacs, que ne le définit le codage géographique ne sont pas considérées comme des participants aux pêches dans les Grands Lacs.

Une carte détaillant les zones des Grands Lacs figure en annexe 1. Plus précisément, les zones sont définies comme suit:
fleuve Saint-Laurent : de l'est de Gananoque à la frontière Ontario-Québec;
lac Ontario : de l'ouest de Gananoque à la
péninsule du Niagara, y compris la rivière Niagara et
l'extrémité est de la ville de Fort Erie;
lac Erie : à l'ouest de Fort Erie jusqu'à Amherstburg;
lac St. Clair : au nord d'Amherstburg jusqu'à l'extrémité sud de Sarnia,
y compris les rivières Détroit et St. Clair;
lac Huron : de Sarnia au nord de Sault-Sainte-Marie, y compris la rivière St. Mary's;
lac Supérieur : du nord de Sault-Sainte-Marie jusqu'à la frontière Ontario-Wisconsin.

3. Estimations de l'effort et nombre des pêcheurs

Toutes les estimations de l'effort et du nombre des pêcheurs concernent des adultes (de 18 ans et plus). Les moyennes pour chaque lac sont calculées d'après le nombre de participants déterminé pour chacun, tandis que celles pour l'ensemble du réseau le sont d'après le nombre total de participants à l'un ou l'autre des lacs du réseau (voir tableau 1). Les renseignements des tableaux concernant les totaux pour l'Ontario sont établis en fonction des activités des seuls pêcheurs dans les Grands Lacs. Ils sont présentés afin d'indiquer l'importance des Grands Lacs par rapport à toutes les activités de pêche des pêcheurs dans les Grands Lacs en Ontario.

4. Dépenses

Même si les dépenses ont été relevées par ménage, celles affectées au réseau des Grands Lacs ont été établies selon l'activité de pêche des particuliers. Il a été procédé de la façon suivante :

  1. Si la journée entière a été passée dans le réseau des Grands Lacs, toutes les dépenses ont été affectées au réseau. Les dépenses afférentes à chaque plan d'eau du réseau ont été affectées selon la proportion de temps passée sur chaque plan d'eau.
  2. Si la journée passée dans le réseau des Grands Lacs n'a représenté qu'un sous-ensemble de toutes les journées passées en Ontario, la partie des dépenses affectée au réseau a été estimée en fonction de la proportion de l'activité menée dans le réseau. Les estimations par plan d'eau au sein du réseau ont ensuite été affectées d'après l'ampleur de l'activité menée sur chacun en pourcentage de toutes les journées passées dans le réseau des Grands Lacs.

5. Principaux achats et investissements ainsi que forfaits

Dans le rapport de 1985 sur les pêches dans les Grands Lacs, il n'a pas été essayé d'affecter les dépenses aux principaux achats et investissements ou aux forfaits pour autant qu'ils ne pouvaient être " attribués " à la pêche dans les Grands Lacs. Cette façon de faire a été réexaminée en 1990 et maintenue dans le présent rapport. Les principaux achats et investissements ont été relevés en fonction de l'affectation des dépenses précitées, et ce, pour les dépenses consacrées en tout ou en partie à la pêche récréative et pour les montants estimatifs directement attribuables à la pêche récréative. Les dépenses afférentes aux forfaits ont été affectées d'après les seuls forfaits achetés expressément pour chacun des Grands Lacs.

6. Volonté de payer

En 1990 et en 1995, il a été demandé aux pêcheurs combien ils voulaient payer par jour, en sus de leurs dépenses directes, avant de décider qu'il en coûterait trop cher pour pratiquer la pêche le même nombre de jours. La question concernait les surcoûts liés aux services nécessaires à la pêche (hébergement, essence, fournitures, etc.), et non aux droits de permis ou aux frais d'accès semblables. Pour les répondants qui ont dit vouloir payer des coûts supplémentaires, les options relatives au montant quotidien ont été relevées pour une somme inférieure à 10 $ par jour, pour un surcoût de 10 $ à 100 $ par jour, puis pour un montant supérieur à 100 $ par jour. Comme la question portait sur l'ensemble de l'expérience de pêche en Ontario, il est admis que l'affectation par jour dans le réseau des Grands Lacs ne reflète pas forcément la volonté de payer, dans l'hypothèse où la question aurait porté exclusivement sur les Grands Lacs. Les estimations sont relevées pour donner au lecteur une idée des montants supérieurs aux dépenses engagées en 1995 pour la pêche dans les Grands Lacs que les pêcheurs auraient été disposés à payer.

7. Attitudes

Dans le présent rapport, deux tableaux reflètent les prédispositions comportementales des pêcheurs concernant le choix d'un endroit où pêcher et les raisons pour lesquelles ils y pêchent. Il a été demandé aux pêcheurs de noter les options sur une échelle de 1 (pas important) à 5 (extrêmement important). Tout comme dans le cas de la volonté de payer, ces questions étaient générales et ne portaient pas sur les attitudes à l'égard de la pêche dans les Grands Lacs. Elles ne sont présentées que comme indicateurs des attitudes des pêcheurs qui ont pêché dans les Grands Lacs.

8. Traitement et disponibilité des données

Il a été utilisé des procédures normalisées de codage et d'édition dans l'Enquête sur la pêche récréative au Canada en 1995 pour préparer les données du présent rapport. Les données ont été analysées à l'aide de fichiers SPSS/PC Version 8.0, et des fichiers de données brutes peuvent être générés pour analyse.

9. Fiabilité

Les informations fournies dans le présent rapport constituant un sous--ensemble d'une enquête plus générale, il faut prendre en compte la fiabilité des données lorsque des énoncés concernent les données. Toutes les données sont présentées sans arrondi à la centaine ou au millier. En effet, il ne s'agissait pas d'en traduire le degré de fiabilité, mais de faciliter la production de tableaux reflétant celles générées par le système. Un tableau indiquant la fiabilité des variables clés (en coefficients de variation) figure à l'annexe 3. Par ailleurs, la méthodologie d'échantillonnage a dû être modifiée en 1995. Les pêcheurs ont été choisis à même la base de données " Carte Plein air " plutôt que par la méthode habituelle des interviews téléphoniques.

Ainsi, il n'est plus possible d'établir des comparaisons avec les rapports antérieurs.

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