Points saillants
1. Source des données
Les tableaux et le graphique figurant dans le présent rapport ont été établis à l'aide des données du volet ontarien de l'Enquête sur la pêche récréative au Canada en 2000, étude nationalement coordonnée qui est menée aux cinq ans dans toutes les provinces et tous les territoires. Ce document vise à fournir des données sur de multiples sujets qui intéressent les gestionnaires des pêches à divers paliers de gouvernement. Les résultats ci-après reflètent les données expressément définies pour les pêches dans le réseau des Grands Lacs.
2. Définition de « la région des Grands Lacs »
Il a été demandé aux pêcheurs de nommer les lacs, les ruisseaux ou les rivières, dont le fleuve, où ils pêchent, la ville ou le village le plus proche, le nombre de jours de pêche, le nombre de poissons qu'ils ont capturés et conservés par espèces ainsi que d'autres renseignements attitudinaux et socio-économiques concernant leurs activités de pêche. Les estimations pour les plans d'eau des Grands Lacs ont été produites à l'aide du codage géographique utilisé pour identifier chaque ville et ont été regroupées selon la proximité des plans d'eau des Grands Lacs. Les régions définies par les codes regroupés forment une bordure continue le long du réseau, généralement d'une profondeur d'un canton (de 8 à 24 kilomètres). Cette définition a facilité la comparaison avec la définition plus large utilisée dans l'enquête états-unienne. Les personnes qui pêchent plus en amont des affluents des Grands Lacs, que ne le définit le codage géographique ne sont pas considérées comme des participants aux pêches dans les Grands Lacs.
Fleuve Saint-Laurent: | de l'est de Amherstview à la frontière Ontario-Québec; |
Lac Ontario:1 | de l'ouest de Amherstview à la péninsule du Niagara, y compris la rivière Niagara et l'extrémité est de la ville de Fort; |
Lac Érié: | à l'ouest de Fort Erie jusqu'à Amherstburg; |
Lac Sainte-Claire: | au nord d'Amherstburg jusqu'à l'extrémité sud de Sarnia, y compris les rivières Detroit et Sainte-Claire; |
Lac Huron: | de Sarnia au nord de Sault-Sainte-Marie, y compris la rivière St. Mary's; |
Lac Supérieur: | du nord de Sault-Sainte-Marie jusqu'à la frontière Ontario-Wisconsin; |
1 Notez: Dans les rapports précédants, Kingston était considéré comme la ligne de division entre le fleuve Saint-Laurent et le lac Ontario. Amherstview est maintenant le point de division pour confirmer avec les régions de gestion de la province de l'Ontario.
3. Effort de pêche et profil du pêcheur
Toutes les estimations de l'effort et du nombre des pêcheurs concernent des adultes (de 18 ans et plus). Les moyennes pour chaque lac sont calculées d'après le nombre de participants déterminé pour chacun, tandis que celles pour l'ensemble du réseau le sont d'après le nombre total de participants à l'un ou l'autre des lacs du réseau (voir tableau 1). Les renseignements des tableaux concernant les totaux pour l'Ontario sont établis en fonction des activités des seuls pêcheurs dans les Grands Lacs. Ils sont présentés afin d'indiquer l'importance des Grands Lacs par rapport à toutes les activités de pêche des pêcheurs dans les Grands Lacs en Ontario.
4. Dépenses
Même si les dépenses ont été relevées par ménage, celles affectées au réseau des Grands Lacs ont été établies selon l'activité de pêche des particuliers. Il a été procédé de la façon suivante :
- Si la journée entière a été passée dans le réseau des Grands Lacs, toutes les dépenses ont été affectées au réseau. Les dépenses afférentes à chaque plan d'eau du réseau ont été affectées selon la proportion de temps passée sur chaque plan d'eau.
- Si la journée passée dans le réseau des Grands Lacs n'a représenté qu'un sous-ensemble de toutes les journées passées en Ontario, la partie des dépenses affectée au réseau a été estimée en fonction de la proportion de l'activité menée dans le réseau. Les estimations par plan d'eau au sein du réseau ont ensuite été affectées d'après l'ampleur de l'activité menée sur chacun en pourcentage de toutes les journées passées dans le réseau des Grands Lacs.
5. Principaux achats et investissements ainsi que forfaits
Dans le rapport de 1985 sur les pêches dans les Grands Lacs, il n'a pas été essayé d'affecter les dépenses aux principaux achats et investissements ou aux forfaits pour autant qu'ils ne pouvaient être « attribués » à la pêche dans les Grands Lacs. Cette façon de faire a été réexaminée en 1990 et maintenue dans le présent rapport. Les principaux achats et investissements ont été relevés en fonction de l'affectation des dépenses précitées, et ce, pour les dépenses consacrées en tout ou en partie à la pêche récréative et pour les montants estimatifs directement attribuables à la pêche récréative. Les dépenses afférentes aux forfaits ont été affectées d'après les seuls forfaits achetés expressément pour chacun des Grands Lacs.
6. Informatique et origine des données
Il a été utilisé des procédures normalisées de codage et d'édition dans l'Enquête sur la pêche récréative au Canada en 2000 pour préparer les données du présent rapport. Les données ont été analysées à l'aide de fichiers SPSS/PC Version 11,5 et des fichiers de données brutes peuvent être générés pour analyse.
7. Fiabilité des données
Les informations fournies dans le présent rapport constituant un sousensemble d'une enquête plus générale, il faut prendre en compte la fiabilité des données lorsque des énoncés concernent les données. Toutes les données sont présentées sans arrondi à la centaine ou au millier. En effet, il ne s'agissait pas d'en traduire le degré de fiabilité, mais de faciliter la production de tableaux reflétant celles générées par le système. Un tableau indiquant la fiabilité des variables clés (en coefficients de variation) figure à l'annexe 3. Par ailleurs, la méthodologie d'échantillonnage a dû être modifiée en 1995. Les pêcheurs ont été choisis à même la base de données « Carte Plein-air » plutôt que par la méthode habituelle des interviews téléphoniques. Ainsi, il n'est plus possible d'établir des comparaisons avec les rapports antérieurs à celui de 1995.
8. Points saillants
- On estime que 469 128 personnes ont fait la pêche à la ligne sur les Grands Lacs en 2000 et 336 632 d'entre elles étaient résidents de l'Ontario et 132 496, des visiteurs en Ontario, surtout en provenance des États-Unis.
- Les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs étaient à 85 % des hommes, leur âge moyen étant de 42 ans, tandis que les pêcheuses à la ligne avaient en moyenne 38 ans.
- On a recensé plus 5,3 millions de jours de pêche dans les Grands Lacs en 2000, soit en moyenne 13,1 jours pour les résidents, 5,4 jours pour les Canadiens non-résidents et 7,1 jours pour les étrangers non-résidents.
- En majorité, ces jours de pêche à la ligne se concentraient sur le lac Huron (2,5 millions) et le lac Ontario (1,3 million). Ces deux lacs étaient les plus populaires pour la pêche sur la glace.
- Les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs ont pris au total 41,1 millions de poissons en Ontario, toutes espèces confondues, dont 25,5 millions dans le réseau des Grands Lacs.
- De la totalité des espèces débarquées des Grands Lacs, la perchaude venait au premier rang par le nombre (2,8 millions), suivie dans l'ordre par le doré jaune (1,4 million), l'éperlan (1,1 million) et l'achigan à petite bouche (0,6 million).
- Les pêcheurs à la ligne ont conservé 31 % du poisson pris dans les Grands Lacs, le pourcentage variant de 12 % au lac Ontario à 44 % au lac Sainte-Claire.
- Les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs ont conservé plus de 50 % de quatre espèces seulement : truite moulac (65 %), éperlan (64 %), esturgeon (57 %) et le doré (54 %).
- On estime que les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs ont dépensé 390 millions de dollars en biens durables utilisés en tout ou en partie pour la pêche récréative, le tout réparti en fonction de leurs activités de pêche dans les Grands Lacs.
- De ce montant, ils ont affecté 201 millions de dollars (52 %) à leurs activités de pêche récréative dans le réseau des Grands Lacs en 2000.
- Ils ont également dépensé 214 millions de dollars en biens et services directement liés à leurs activités de pêche, soit en moyenne 455 $ par pêcheur à la ligne.
9. Comparaison avec l'enquête de 1995
- Le nombre pêcheurs à la ligne dans les Grands Lacs en 2000 a chuté de 15,1 % depuis 1995, surtout en raison d'une diminution de 30,6 % du nombre de pêcheurs ontariens résidents et malgré une hausse de 96 % du nombre de visiteurs en Ontario, surtout en provenance des États-Unis.
- La plus forte diminution du nombre de pêcheurs à la ligne résidents a été constatée au lac Supérieur (46 %), suivi par le lac Ontario (44 %), la baisse la plus faible se situant sur le Saint-Laurent (8 %).
- On a observé une baisse de près de 25 % du nombre de jours de pêche dans les Grands Lacs, les résidents intervenant pour une chute de 33 % depuis 1995.
- La plus forte baisse du nombre de jours de pêche chez les pêcheurs à la ligne résidents se situait sur le Saint-Laurent (62 %) suivi par le lac Sainte-Claire (61 %) et le lac Supérieur (58 %), la baisse la plus modeste étant constatée au lac Huron (13 %).
- Le nombre de poissons pris dans le réseau des Grands Lacs a diminué de 21,6 %, la pêche sur le Saint-Laurent accusant une baisse de 56,9 %, tandis que celle du lac Érié était la seule affichant une augmentation depuis 1995 (41,3 %). Une forte partie de cette baisse était attribuable aux prises de perchaudes, qui ont chuté de 41 % au total, mais on a observé des chutes allant jusqu'à 66 % sur le Saint-Laurent et à 60 % sur le lac Sainte-Claire depuis 1995.
- Le nombre de poissons conservés dans le réseau des Grands Lacs a diminué de 41,3 %, la récolte sur le Saint-Laurent fléchissant de 74,2 %, tandis que les prises sur le lac Érié étaient les seules montrant une hausse depuis 1995 (58,8 %). Une forte partie de cette baisse était attribuable aux prises de perchaudes, accusant une chute globale de 38 %, mais allant jusqu'à 80 % sur le Saint-Laurent depuis 1995. Le nombre de dorés jaunes pris et débarqués au lac Huron a augmenté de 203 %. Le nombre d'éperlans débarqués a accusé une hausse remarquable au lac Érié et au lac Supérieur.
- Les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs ont dépensé davantage (390 millions de dollars) en biens durables utilisés en tout ou en partie pour la pêche récréative, soit une hausse de plus de 37 % par rapport à 1995. Les pêcheurs à la ligne du lac Érié ont investi davantage, soit 119 %, suivis par ceux du lac Huron, à 105 %. Les articles les plus gros vendeurs étaient les véhicules spéciaux, le matériel de camping et de nautisme, particulièrement chez les pêcheurs à la ligne étrangers.
- Le montant attribuable à la pêche récréative a également connu une hausse (à 201 millions de dollars) de 41,5 %, les hausses dépassant 100 % au lac Supérieur et au lac Érié.
- Les pêcheurs à la ligne des Grands Lacs ont dépensé 214 millions de dollars en biens et services directement liés à leurs activités de pêche, soit 455 $ par pêcheur à la ligne en moyenne. Ceci ne représente qu'une baisse de 2,8 % des dépenses globales. Au lac Sainte-Claire, on observe une augmentation de 45 % des dépenses depuis 1995, et de 20 % au lac Huron. Dans tous les autres secteurs, on observe une diminution.
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