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Lettre de mandat et d’autres questions liées au MPO et de la GCC
Affaires parlementaires, février 2022

Table des matières

Notes d’allocution

Bonjour, Monsieur le Président. Je suis très heureuse d’être ici avec vous aujourd’hui à Ottawa sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishinaabe.

À titre d’ancienne membre de ce comité lors d’une législature précédente, j’aimerais vous remercier de m’avoir invitée à échanger avec vous à titre de ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.

Je suis accompagnée de cadres supérieurs du Ministère et de la Garde côtière canadienne :

Après mon allocution, je serai heureuse de répondre à vos questions.

Comme vous le savez, les Canadiens ressentent directement les effets des événements climatiques extrêmes, qu’il s’agisse de feux de forêt dévastateurs, d’inondations, de vagues de chaleur ou de sécheresses.

Les océans jouent un rôle essentiel dans le changement climatique et sont une source de croissance économique rurale durable, si nous avons la possibilité de poursuivre un programme de transformation.

Cela signifie que nous devons privilégier les réussites à long terme plutôt que les solutions opportunes à court terme.

Dans les années à venir, et conformément à ma lettre de mandat, mon travail et celui de mon Ministère sera axé sur quatre priorités.

Notre gouvernement effectue des investissements générationnels visant la protection et le rétablissement du saumon du Pacifique et de ses écosystèmes, en travaillant en partenariat avec les nations autochtones et d’autres gouvernements.

À Pêches et Océans Canada, nous préparons une feuille de route pour la transition vers l’abandon de l’élevage du saumon en parcs en filet dans les eaux côtières de la Colombie‑Britannique, tout en introduisant la toute première loi du Canada sur l’aquaculture.

Sur la côte Est, j’appuie pleinement les possibilités de pêche pour les collectivités, en harmonie avec le principe de précaution qui permet de protéger et de régénérer les environnements marins et les formes de vie qu’ils protègent.

Le maintien de nos investissements dans des ports sécuritaires et fonctionnels appuiera l’industrie de la pêche commerciale.

Depuis la modernisation de la Loi sur les pêches en 2019, des millions de dollars ont été investis pour mettre en œuvre les dispositions de la Loi renouvelée, notamment de nouveaux fonds pour la collecte de données et les sciences sur les stocks de poissons prioritaires et l’habitat du poisson partout au Canada.

À l’arrière-scène de ces travaux nécessaires, nous trouvons l’apprentissage, le respect et les partenariats que le Ministère établit, alors que notre gouvernement donne suite à notre engagement à l’égard de la réconciliation, au moyen de relations de nation à nation avec les peuples autochtones.

C’est pourquoi mon Ministère, entre autres, a créé une division autonome de l’Arctique pour renouveler en profondeur la manière dont il coordonne et effectue ses opérations et pour mieux servir les peuples autochtones et les habitants du Nord.

Monsieur le Président, l’avenir bleu que j’imagine en est un où notre prospérité est le résultat net de nos efforts visant à atteindre un environnement plus sain et un climat stable.

Cela signifie que nous devons saisir les nouvelles occasions économiques respectueuses des écosystèmes qui protégeront à long terme la prospérité des collectivités côtières; de nouvelles industries qui les rendent plus résilientes et moins dépendantes des ressources vulnérables.

La stratégie de l’économie bleue du Canada doit accorder la priorité à la santé des océans pour favoriser leur richesse.

Afin d’atteindre cet objectif ambitieux, nous prendrons les mesures suivantes :

Cette année, nous célébrons le 60ème anniversaire de la Garde côtière canadienne alors que notre gouvernement poursuit le renouvellement de la flotte.

Ces importants investissements à long terme dans de nouveaux navires de la Garde côtière et de la Marine canadienne créent également des emplois bien rémunérés pour les Canadiens.

Partout au gouvernement, nous avons les partenariats, la volonté scientifique et politique, et les ressources financières nécessaires pour imaginer un nouvel avenir et affermir la réputation du Canada à titre de fournisseur de produits de la mer de première qualité et de nation océanique de premier plan déterminée à reconstruire, à régénérer et à restaurer ce qui a été perdu.

Je vous remercie et je serai heureuse de répondre à vos questions.

Principaux enjeux

Réconciliation avec les peuples autochtones et la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

La promotion de la réconciliation dans l’ensemble du Canada touche l’ensemble de la population canadienne. Mon ministère s’est engagé à promouvoir la réconciliation et poursuivra ses efforts à cette fin.

Nous savons que les pêches, les océans, l’habitat aquatique et les voies navigables revêtent une importance économique, sociale et culturelle pour les peuples autochtones. C’est pourquoi Pêches et Océans Canada et la Garde côtière canadienne jouent un rôle clé dans la transformation de la relation du Canada avec les peuples autochtones.

Je tiens à respecter les engagements de mon mandat, que ce soit par la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modernisée, de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, de la première loi canadienne sur l’aquaculture ou de la Stratégie de l’économie bleue du Canada, d’une façon qui renforce les partenariats avec les peuples autochtones.

Je suis entièrement résolue à mettre en œuvre le droit de pêche prévu par les traités pour assurer une subsistance convenable, car il s’agit d’un élément essentiel à la réconciliation et l’une de mes priorités, de même qu’une priorité de mon ministère et du gouvernement du Canada.

Nous continuerons à établir des partenariats avec les peuples autochtones, non seulement pour faire progresser ces priorités communes, mais aussi pour faire progresser la réconciliation grâce : au renforcement des relations entre les Autochtones et la Couronne; à la reconnaissance et au respect des droits des Autochtones et de l’autodétermination; à l’amélioration de la prestation des services; et à la réduction des écarts socioéconomiques, qui sont inacceptables.

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Nous devons travailler tous ensemble afin de pleinement mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au Canada.

La pêche, les océans, l’habitat aquatique et les voies maritimes revêtent une importance socioéconomique et culturelle pour les peuples autochtones.

Les Premières Nations, les Inuits et les Métis ont des droits uniques qui sont reconnus et protégés par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Je suis résolue à appuyer l’exercice de ces droits dans le domaine des pêches, des océans, des habitats aquatiques et des voies maritimes.

Le Ministère continue de travailler avec les peuples autochtones pour établir des relations, des accords et des ententes fondés sur la reconnaissance des droits et qui favorisent des approches collaboratives en matière de gouvernance, de prise de décisions et de fonctionnement.

La mise en œuvre de la Déclaration signifie qu’il faut faire fond sur nos processus, nos partenariats et nos ententes de collaboration pour discuter avec les peuples autochtones de nouveaux moyens de collaborer dans le cadre des questions clés qui touchent les pages et les ressources halieutiques, et ce, dans le respect des principes de la Déclaration.

Grâce à des programmes qui appuient le renforcement de la capacité, les outils issus des traités et les accords de réconciliation, le MPO continue à établir de solides relations et à soutenir la réconciliation, y compris les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Contexte

Réconciliation avec les peuples autochtones

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Stratégie de l’économie bleu

Le Canada a une occasion unique de restauré et préservé la santé de nos océans, créer des opportunités pour nos communautés et secteurs côtiers et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Avec l’économie océanique étant en pleine expansion à l’échelle mondiale, le Canada doit adopter une orientation stratégique pour saisir ces opportunités d’avantages environnementaux et sociaux et de croissance inclusive.

C’est pourquoi le gouvernement présentera une Stratégie de l’économie bleue intégrée pangouvernementale pour le Canada.

Un océan en bonne santé est essentiel pour assurer la croissance durable de notre économie océanique. Le Canada est bien placé pour montrer au monde entier cela peut être fait de manière responsable, avec le plus long littoral au monde, un accès direct à trois océans, des sciences océaniques à la fine pointe, et un excellent bilan en matière de protection et de conservation des océans.

De manière importante, ce travail permettra de renforcer la résilience des régions et les collectivités côtières qui dépendent grandement sur et qui contribuent à notre économie bleue.

Publication du rapport de consultation

Les Canadiens ont participé activement aux vastes consultations du gouvernement pour offrir leurs idées et leurs conseils sur ce qui devrait être inclus dans la Stratégie.

Le rapport « Ce que nous avons entendu » devrait être publié dans les prochaines semaines.

Publication de la Stratégie

Je m’attends à ce que la Stratégie de l’économie bleue soit publiée durant le premier semestre de l’année.

Intégrer le changement climatique dans la Loi sur les océans (au besoin)

Le gouvernement reconnaît le rôle important que nos océans jouent dans la lutte contre la crise mondiale de la biodiversité et dans l’atténuation des effets du changement climatique.

Nous savons que la protection de zones océaniques peut diminuer ou ralentir la perte et la dégradation de la biodiversité, et du même coup aider à maintenir d’importants puits de carbone ou à stimuler la séquestration accrue du carbone grâce à la restauration d’habitats côtiers endommagés.

C’est pourquoi nous nous sommes engagés à modifier la Loi sur les océans pour aborder concrètement les préoccupations liées au changement climatique.

La modernisation de la Loi sur les océans permettra de faire preuve de leadership à l’échelle mondiale au croisement unique de la conservation marine et des politiques sur le changement climatique.

Contexte

Modification de la Loi sur les océans

Saumon du Pacifique

La protection des populations de saumon sauvage du Pacifique est une priorité pour notre gouvernement, surtout compte tenu des défis complexes qui pèsent sur l’espèce, notamment le changement climatique et les menaces d’origine anthropique comme les polluants et les changements dans l’utilisation des terres et des eaux.

Soutenus par l’investissement de 647,1 millions de dollars dans le saumon du Pacifique, nous nous concentrons sur la prestation d’une approche globale et à long terme qui est nécessaire.

Mobilisation et collaboration

La mise en œuvre précoce de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique est en cours, et nécessite la participation des Premières Nations, des intervenants et de nos partenaires à de nombreuses initiatives clés. L’Initiative fournit un nouveau cadre permettant de guider les travaux du MPO sur le saumon du Pacifique, aujourd’hui et dans les années à venir.

Le MPO souhaite collaborer avec les Premières Nations de la Colombie-Britannique et du Yukon dans le cadre d’une approche stratégique et ciblée pour aborder les enjeux touchant le saumon du Pacifique, tout en mettant l’accent sur nos zones d’intérêt prioritaires.

Cette mobilisation accrue permettra d’appuyer la mise en œuvre de l’Initiative et de déterminer les domaines et les méthodes nous permettant de travailler en collaboration avec nos partenaires en Colombie-Britannique et au Yukon afin de lutter contre le déclin du saumon du Pacifique.

Inondations en Colombie-Britannique

Nos pensées vont à ceux qui ont été touchés.

L’objectif immédiat du Ministère est de continuer à travailler avec Emergency Management BC, et d’autres ministères fédéraux, pour répondre à la situation d’urgence immédiate.

L’évaluation des répercussions sur les sites du MPO se fera au fur et à mesure que les restrictions d’accès seront levées. Après cette évaluation complète, une planification à court et à long terme sera entreprise pour réparer les dommages causés à l’infrastructure clé du programme du saumon et pour déterminer les besoins essentiels de restauration dans les systèmes de bassins hydrographiques du saumon endommagés.

Glissement de terrain à Big Bar

Des efforts soutenus ont été déployés pour réduire les effets du glissement de terrain sur les futurs stocks de saumon.

Bien qu’une passe migratoire permanente ait été proposée comme étant la meilleure solution pour rétablir le passage des poissons et qu’un contrat ait été attribué en 2020 pour sa conception et sa construction, l’entrepreneur n’a pas été en mesure de terminer le projet en raison de problèmes de sécurité sur le site.

Des travaux sont en cours pour terminer la première phase de l’analyse visant à trouver une solution à long terme pour rétablir un passage du poisson à Big Bar.

À court terme, la planification d’opérations de capture et de transport avance bien afin d’aider le poisson à franchir le site du glissement de terrain durant la saison de migration du saumon 2022.

L’amélioration des opérations urgentes de conservation des stocks de saumon en péril du haut Fraser et un programme de surveillance complet feront toujours partie intégrante des efforts d’assainissement.

Saumon chinook

Les menaces qui pèsent les stocks de saumon chinook du fleuve Fraser sont multiples. Le processus de rétablissement nécessite une vision à long terme et la collaboration de toutes les parties intéressées.

Les mesures de gestion du saumon chinook adoptées ces dernières années ont été éprouvantes pour les pêcheurs. Elles devront toutefois rester en place pendant de nombreuses années pour appuyer la conservation et le rétablissement des stocks.

Les mesures prises relativement au saumon chinook du fleuve Fraser ont été élaborées à la suite de consultations menées auprès de collectivités autochtones, d’organismes de pêche récréative et commerciale et de groupes environnementaux.

Pêches récréatives

Pêches et Océans Canada reconnaît que la pêche récréative a une très grande valeur économique pour la Colombie‑Britannique, particulièrement la pêche au saumon chinook.

Dans le cadre de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, le Ministère compte moderniser et stabiliser les pêches du saumon.

D’autres consultations avec le secteur de la pêche récréative sont prévues afin de connaître les points de vue et les intérêts du secteur à l’égard de la mise en œuvre de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique.

Les répercussions de la Covid-19

Nous sommes conscients des difficultés économiques qu’éprouvent les industries de la pêche et de l’écotourisme en raison des mesures de conservation mises en place pour la pêche récréative et des effets possibles de la COVID‑19.

Les organismes qui ont été économiquement touchés par la COVID‑19 peuvent explorer les nombreux programmes de soutien annoncés récemment pour les petites et moyennes entreprises.

Pêche sélective des poissons marqués

Certains poissons d’écloserie sont marqués avant d’être relâchés.

Dans le cadre de l’Initiative sur la Stratégie relative au saumon du Pacifique, la pêche sélective des poissons marqués sera envisagée, et nous devrons examiner attentivement la possibilité d’accroissement des répercussions sur les stocks sauvages que nous tentons de protéger, d’augmentation des coûts pour marquer le poisson et d’une hausse de l’importance de maintenir l’intégrité des évaluations scientifiques des stocks.

Indemnisation des intervenants du secteur des loisirs

Nous reconnaissons que les mesures de conservation ont eu des effets économiques négatifs sur les pêcheurs, y compris sur le secteur des loisirs.

Nous avons travaillé avec nos partenaires et les intervenants pour envisager des mesures qui permettraient de réduire au minimum ces effets, tout en atteignant nos objectifs de conservation.

En 2022, comme toujours, nos mesures tiendront compte des commentaires que nous recevons de la part de nos partenaires et des intervenants.

Pétition présentée au gouvernement du Canada pour interdire les filets maillants

Notre gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre des pratiques durables de gestion des pêches qui protègent nos écosystèmes aquatiques et notre biodiversité, y compris la conservation des populations de saumons.

Pêches et Océans Canada tient compte de toute répercussion sur les objectifs de conservation lorsqu’il prescrit les types d’engins qui peuvent être utilisés par les pêcheurs pratiquant une pêche donnée.

Ces décisions de gestion des pêches sont fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles et sont prises en consultation avec tous les intervenants et les peuples autochtones.

Prédation du saumon par les pinnipèdes

Pêches et Océans Canada adopte une approche écosystémique dans sa gestion des océans.

Notre priorité est de s’assurer que les meilleures données scientifiques sont intégrées dans la prise en compte du rôle que jouent les phoques et les autres espèces marines dans le maintien d’un écosystème aquatique sain et productif.

Les phoques et les otaries mangent du saumon, mais celui-ci représente une petite partie de leur régime alimentaire.

Contexte

Investissements récents liés au saumon

Plan de conservation du saumon atlantique

Notre gouvernement s'est engagé à faire de nouveaux investissements et à travailler avec les Autochtones, les provinces et les intervenants pour rétablir et reconstituer les populations de saumon sauvage de l'Atlantique et leurs habitats.

À cette fin, nous travaillerons avec toutes les parties intéressées à l'élaboration d'une nouvelle stratégie de conservation qui fera avancer les objectifs énoncés dans la Politique pour la conservation du saumon sauvage de l'Atlantique et d'appuyer l'objectif global de cette politique.

Le rapport d'étape sur le Plan de mise en œuvre de la conservation du saumon sauvage de l'Atlantique de 2019 à 2021 sera rendu public en début d’année. Celui-ci sera aussi utilisé pour éclairer l'élaboration de la nouvelle Stratégie de conservation du saumon sauvage de l'Atlantique.

Si l’on insiste sur la nécessité d'agir

Je sais que les populations de saumon sauvage de l’Atlantique ont considérablement diminué dans toute leur aire de répartition au Canada et je suis au fait de leurs importance sociale, culturelle et économique du saumon atlantique pour les gens et les communautés autochtones de l'Est du Canada.

Nous nous sommes engagés à investir à l’égard de cette espèce et à élaborer une stratégie de conservation, tout en considérant les commentaires reçus dans le cadre de l'engagement continu avec les Autochtones et les intervenants, ainsi que des recommandations formulées dans le rapport de 2017 du Comité permanent des pêches et des océans intitulé " Le saumon atlantique sauvage dans l'Est du Canada ", et dans le rapport spécial sur le saumon atlantique sauvage dans l'Est du Canada du Comité consultatif ministériel sur le saumon atlantique de 2015.

Si l’on insiste sur l’inscription de cette espèce sur la liste de la Loi sur les espèces en péril

Mon ministère élabore actuellement des recommandations sur la pertinence d’inscrire ou non plusieurs populations de saumons atlantiques sur la liste de la Loi sur les espèces en péril. Nous avons vérifié avec les groupes autochtones, les provinces et les principaux intervenants en novembre 2020 et avons fait le point sur le processus décisionnel. Les commentaires reçus au cours de ce processus de vérification sont pris en compte et influenceront les décisions finales en matière d’inscription.

Si l’on insiste sur le moment de décider d’inscrire ou non le saumon de l’Atlantique

Il y a beaucoup de considérations qui affectent la décision sur la recommandation qui devrait être faite au gouverneur en conseil.  Nous effectuons l’analyse le plus rapidement possible.

Contexte

Mise en œuvre de la Loi sur les Pêches modernisée

Le gouvernement du Canada croit en l'importance de protéger et de conserver le poisson et son habitat au Canada pour les générations futures.

À cette fin, nous continuons de tenir notre promesse de mettre en œuvre une Loi sur les pêches modernisée qui favorise des pêches durables, stables et prospères.

C'est pourquoi notre gouvernement a engagé 284 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir les efforts de modernisation, y compris la protection de tous les poissons et de leur habitat, la prise de décisions fondées sur des données probantes, l'amélioration de l'application et de la transparence, et la collaboration avec les groupes autochtones, les partenaires et les intervenants.

Programme de financement autochtone

Nous avons également engagé 50 millions de dollars sur cinq ans pour le Programme de participation des Autochtones à l'habitat, qui soutient la participation des peuples autochtones aux examens, à la surveillance et aux politiques des projets, renforçant ainsi l'engagement de notre gouvernement envers la réconciliation.

Contexte

Conservation du milieu marin

Notre gouvernement reconnaît le rôle important que jouent nos océans dans la résolution de la crise mondiale de la biodiversité et l’atténuation des effets du changement climatique.

C’est pourquoi nous avons dépassé notre objectif de conservation marine de 10 pour cent établi en 2019 et que nous sommes fiers de protéger maintenant près de 14 pour cent des océans du Canada.

L’été dernier, le gouvernement a annoncé un investissement historique dans la conservation marine en fournissant près d’un milliard de dollars de financement sur cinq ans pour atteindre notre nouvel objectif ambitieux de conserver 25 pour cent des océans du Canada d’ici 2025.

Nous continuerons de collaborer avec les provinces et les territoires, les collectivités autochtones et les Canadiens pour porter la protection marine à 25 pour cent d’ici 2025, 30 pour cent d’ici 2030.

Normes de protection marine

En 2019, notre gouvernement a annoncé deux nouvelles normes de protection à la suite des recommandations provenant du Comité consultatif national sur les normes concernant les zones de protection marines.

Dans le cadre de la norme de protection pour les futures zones de protection marine fédérales, l’exploration et l’exploitation pétrolières et gazières, l’exploitation minière, le déversement et le chalutage de fond seront interdits.

Dans le cadre de la norme de protection pour les autres mesures de conservation efficaces par zone, y compris les refuges marins, toutes les activités seront évaluées au cas par cas afin de s’assurer que les risques qu’elles représentent sont efficacement évités ou atténués.

Ces nouvelles normes de protection protégeront nos océans tout en offrant une certitude et une clarté accrues sur la façon dont ces outils de conservation sont conçus.

Zones d’intérêt des îles de la côte Est

Notre gouvernement reconnaît l’importance de protéger les zones marines et côtières du Canada, comme la région des îles de la côte est, et de collaborer avec les collectivités, tout en favorisant une économie océanique saine.

Les prochaines étapes pour ce site comprennent la détermination d’une voie à suivre pour la conservation future de ce site d’intérêt, par exemple en travaillant avec l’industrie locale de la pêche pour aborder les questions d’intérêt commun.

Contexte

Objectifs de conservation marine

La Planification spatiale marine

Cibles pour après 2020 et la Convention sur la diversité biologique (CDB)

Fonds pour la restauration côtière (FRC)

Les écosystèmes aquatiques sont des composantes essentielles de l'environnement mondial, car ils contribuent de façon essentielle à la biodiversité et à la productivité écologique et leur protection est au cœur du mandat de mon ministère.

Par le biais du Fonds pour la restauration côtière, un programme de contribution de 75 millions de dollars dans le cadre du Plan de protection des océans du Canada, mon ministère contribue à : l'élaboration et à la mise en œuvre de plans de restauration côtier; l'identification des priorités de restauration; la mise en œuvre de projets et la lutte contre les menaces qui pèsent sur les espèces marines se trouvant sur les trois côtes du Canada. 

Étant donné le succès du Fonds, en décembre 2021, j’ai été mandatée de continuer de protéger et de restaurer nos océans et nos côtes en renouvelant et élargissant ce programme.

Si on insiste :

Le Fonds doit actuellement prendre fin le 31 mars 2022, mais le ministère envisage des options pour le renouvellement et l'expansion de ce programme afin de soutenir les efforts de restauration à travers le Canada.

Contexte

Programme pour les engins fantômes

Le Canada continue de faire preuve de leadership dans la lutte contre les engins de pêche fantômes dans nos océans, tant au Canada que sur la scène internationale.

On estime que les engins de pêche fantômes représentent jusqu’à 70 % de tous les macro-plastiques présents dans l’océan. Ils ont un impact direct sur les stocks de poissons exploitables et les écosystèmes marins.

Nous continuons d’investir dans le Fonds pour les engins fantômes, y compris une augmentation de 10 millions de dollars dans le cadre du budget de 2021, qui aide les pêcheurs à acquérir de nouvelles technologies d’engins de pêche afin de réduire les pertes d’engins et qui soutient la réalisation de projets de récupération d’engins fantômes et d’élimination responsable.

Un des volets importants du programme consiste en un examen des règlements existants pour déterminer s’il est possible de récupérer des engins en cours de saison. Cela s’est avéré un défi pour les pêcheurs, lesquels ont clairement fait comprendre que la récupération en cours de saison par les pêcheurs devait faire partie de la solution. Les efforts de récupération d’engins fantômes seraient bonifiés par une approche efficace et efficiente dirigée par l’industrie.  

La déclaration de la perte d’engins de pêche est désormais obligatoire pour toutes les pêches commerciales au Canada. Afin de soutenir cette exigence, le Ministère a mis en place un nouveau système convivial de déclaration des engins de pêche. Cet outil devrait aider les pêcheurs à se conformer aux exigences de déclaration et fournira au Canada des données précieuses sur les zones où des engins pourraient souvent avoir été perdus et sur les types d’engins qui sont les plus fréquemment perdus. Ces données serviront à orienter les futurs efforts de récupération d’engins et les décisions sur la gestion des pêches.

Le Programme de contributions pour soutenir des solutions durables en matière de pêche et la récupération des engins de pêche (Fonds pour les engins fantômes)

Dans le cadre du budget 2021, le Fonds pour les engins fantômes a reçu 10 millions de dollars supplémentaires pour l’expansion de plusieurs projets existants et a soutenu de nouveaux efforts visant à lutter contre les engins de pêche abandonnés, perdus ou jetés. Au total, 23 nouveaux projets ont été soutenus pour l’exercice 2021-2022.

Depuis le lancement du Fonds pour les engins fantômes en juillet 2020, 16,7 millions de dollars ont été distribués pour soutenir 49 projets relatifs aux engins fantômes, et ont permis de renforcer les capacités de plus de 27 administrations portuaires.

Tous les projets retenus appartiennent à au moins l’une des quatre catégories admissibles suivantes :

  1.  la récupération d’engins de pêche par une tierce partie;
  2.  l’élimination responsable;
  3.  l’acquisition et la mise à l’essai des technologies d’engins de pêche disponibles;
  4.  le leadership international.

Résultats du fonds pour les engins fantômes

À ce jour, plus de 1257 tonnes d’engins de pêche perdus ou jetés ont été récupérées dans les eaux canadiennes depuis le lancement du Fonds pour les engins fantômes en juillet 2020, y compris 125 km de corde.

Parmi les faits saillants du Fonds pour les engins fantômes, citons l’établissement d’un dépôt de recyclage d’engins de pêche en fin de vie à Ucluelet, en Colombie-Britannique; l’essai de la technologie des bouées intelligentes à plusieurs endroits en Nouvelle-Écosse; et l’organisation de plusieurs ateliers utilisant des engins de pêche en fin de vie au Nigeria, créant ainsi des possibilités économiques pour les communautés côtières.

Les innovations dans la technologie des engins de pêche contribuent à notre économie bleue et sont essentielles à la prévention et à l’atténuation des engins fantômes. Le Programme aide les pêcheurs cherchant à acquérir des technologies d’engins prêts à être commercialisés qui visent à réduire les pertes d’engins.

Contexte

Effets des engins fantômes

Contexte canadien

Plan de protection des océans

Avec 1,5 milliard de dollars sur cinq ans, le Plan de protection des océans (PPO) représente l’investissement en sécurité maritime le plus important du gouvernement du Canada et une étape importante vers la réalisation du potentiel de l’économie bleue du Canada.

Nous travaillons en partenariat avec les Autochtones et les collectivités côtières afin d’élaborer un système de sécurité maritime parmi les meilleurs au monde qui répondra aux besoins particuliers des Canadiens d’un océan à l’autre.

Parmi les nombreuses initiatives, nous investissons à accroître notre capacité de recherche et sauvetage, à améliorer notre capacité pour les interventions environnementales et à mettre à disposition des fonds pour la restauration des côtes visant à contrer les menaces qui pèsent sur les écosystèmes aquatiques, ainsi que le déclin de la biodiversité marine.

Renouvellement du PPO

La congestion accrue et les nouvelles activités dans nos voies navigables, y compris l’expansion du trafic maritime vers de nouvelles régions, les grands bâtiments et l’augmentation du volume des marchandises dangereuses expédiées (comme le gaz naturel liquéfié), sont quelques-uns des problèmes qui nuisent à l’environnement marin et à la santé des océans à l’échelle du pays.   

Ces facteurs, ainsi que les récents événements comme les déversements liés au porte-conteneur ZIM Kingston près de Victoria, Colombie‑Britannique, font ressortir le besoin de faire des investissements continus dans la protection des océans, afin que le système de sécurité maritime du Canada puisse résister aux perturbations et s’adapter aux changements constants du secteur. 

Bien que le PPO prenne fin le 31 mars 2022, l’engagement que le gouvernement a pris de protéger nos côtes, d’appuyer l’économie bleue du Canada, et de faire avancer la réconciliation avec les peuples autochtones à l’aide de partenariats significatifs en matière de sécurité maritime, n’est assorti d’aucune date d’échéance. Ainsi, mon ministère travaille étroitement avec Transports Canada et avec les partenaires du PPO à l’élaboration de la prochaine étape du Plan.

Nous savons que pour accomplir ce travail, nous aurons besoin de l’appui des peuples autochtones, des intervenants, des collectivités côtières et d’autres parties prenantes de partout au pays.

Contexte

(a): PPO (généralités)

(b) : Renouvellement du PPO

Échelle nationale

Ouest

Arctique

Est

Savoir traditionnel autochtone dans le processus de prise de décisions

Pêches et Océans Canada demeure déterminé à travailler avec les partenaires autochtones afin de mieux prendre en compte le savoir traditionnel autochtone dans les processus de planification et de prise de décisions stratégiques.

Nous pouvons souligner, à l’échelle du Ministère, des exemples de savoir traditionnel autochtone pris en considération. Il peut notamment accompagner la recherche scientifique, être appliqué dans le cadre d’un plan de gestion d’une zone de protection marine, ou être utilisé pour prendre des décisions concernant un habitat ou certaines pêches.

La Loi sur les pêches révisée prévoit de nouvelles dispositions sur la prise en compte du savoir autochtone dans certaines décisions concernant la protection de l’environnement, du poisson et de son habitat, et des voies navigables, lorsqu’un tel savoir est disponible.

La Loi permet également la prise en compte du savoir autochtone dans les décisions liées principalement à la gestion des pêches ainsi qu’à la gestion de l’aquaculture, et dans certaines décisions liées aux refuges marins.

Nous continuerons de travailler en partenariat avec les peuples autochtones pour établir une compréhension commune de la façon de tenir compte du savoir traditionnel autochtone dans les décisions sur la planification, les politiques et la réglementation, tout en reconnaissant la nécessité d’utiliser des approches régionales, culturelles et fondées sur les distinctions en ce qui concerne le savoir autochtone.

Contexte

Mettre de l’avant des ententes cohérentes, durables et collaboratives sur les pêches avec les pêcheurs autochtones et non autochtones

Les pêches sont culturellement et économiquement importantes pour les peuples autochtones et pour de nombreuses collectivités rurales et côtières partout au Canada.

Mon ministère collabore constamment avec les collectivités autochtones et les secteurs de la pêche commerciale et récréative lors de la gestion des pêches.

Mon ministère réunit également des partenaires autochtones et l'industrie dans d'importants processus axés sur la gestion des pêches, comme lorsque nous élaborons des Plans de gestion intégrée des pêches qui décrivent les objectifs de gestion.

Au cours des trente dernières années, le MPO soutient la capacité de gestion collaborative des partenaires autochtones grâce à des programmes comme la Stratégie sur les pêches autochtones.

Dans le contexte des processus nation à nation, le Ministère négocie également des ententes avec des groupes autochtones qui reconnaissent leurs droits et articulent le rôle de collaboration qu'ils jouent dans la gestion des pêches.

Par exemple, nous avons récemment signé une Entente de réconciliation sur les ressources halieutiques avec les Coastal First Nations, qui est un exemple d'entente de collaboration sur la gouvernance et la gestion des pêches. Le modèle de gouvernance entre le MPO et les nations membres de Coastal First Nations comprend un processus d’engagement collaboratif avec un large éventail d'intervenants en Colombie-Britannique et des consultations avec d'autres Premières Nations.

Grâce à une collaboration efficace, nous pouvons répondre aux pressions exercées sur les pêches par le changement climatique, tout en répondant aux principales priorités de mon ministère, comme les stratégies de l'économie bleue et du saumon du Pacifique, les objectifs de conservation marine et la réconciliation avec les peuples autochtones.

Mon ministère suit les progrès accomplis dans la réalisation des engagements du mandat comme celui-ci dans le cadre de l’exercice sur les priorités stratégiques de la haute direction et rend compte publiquement de la façon dont les ententes de collaboration visent à améliorer les relations et les résultats pour les peuples autochtones dans le Cadre ministériel des résultats.

Mandat de réconciliation dans les régions de l’Arctique du MPO et de la GCC

La création de régions de l’Arctique pour le MPO et la GCC en 2018 a marqué une étape importante dans les efforts de réconciliation avec les peuples autochtones déployés par le gouvernement du Canada. Les programmes et les services, les limites des nouvelles régions et les priorités qui leur sont propres sont le fruit de discussions approfondies et tenant compte des différences entre les peuples avec les organisations des Inuits, des Premières Nations, des Métis et du Nord. Ces mesures témoignent de l’engagement du Ministère en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie ministérielle de réconciliation.

Activités liées à la réconciliation dans les régions de l’Arctique

Des cadres de gouvernance visant à favoriser les processus décisionnels conjoints, les discussions et la gouvernance sont en cours d’élaboration avec l’appui des gouvernements et des organisations inuites, métisses et des Premières Nations. Un cadre de référence a été établi conjointement avec l’Inuit Tapiriit Kanatami relativement à la gouvernance au sein de l’Inuit Nunangat et des discussions sont en cours avec les organisations régionales inuites de revendications territoriales et d’autres organisations gouvernementales des Métis et des Premières Nations.

Les régions de l’Arctique de la GCC et du MPO ont accru leurs activités de recrutement d’Inuits, de membres des Premières Nations et de Métis en plus de mobiliser davantage ces derniers. On prévoit notamment l’embauche de six coordonnateurs de la mobilisation communautaire avec les Inuits, lesquels auront pour tâche de faire la liaison avec les communautés et d’appuyer l’utilisation du savoir traditionnel inuit au sein du Ministère; la création du Conseil pour les océans des jeunes Autochtones de l’Arctique afin d’offrir aux jeunes une tribune où ils pourront discuter de leurs priorités pour l’Arctique; ainsi que l’élaboration d’une stratégie d’embauche et de rétention dans le Nord visant à accroître la représentation des peuples autochtones dans l’Arctique et à atténuer les obstacles systémiques dans les processus d’embauche.

Le MPO et la GCC ont nommé trois co-champions de la réconciliation à l’échelle nationale : le commissaire adjoint de la région de l’Arctique, Neil O’Rourke; le directeur général régional de l’Arctique, Gabriel Nirlungnayuq; et le sous-ministre adjoint principal de la Gestion des pêches et des ports, Jean-Guy Forgeron. Ces champions ont formé une équipe composée d’Autochtones pour les aider à mettre en œuvre leur plan de travail. Cette équipe a été recrutée par un comité d’évaluation autochtone. Elle travaillera notamment à l’élaboration de compétences ministérielles pour les relations avec les Autochtones ainsi qu’à l’établissement d’un programme de réconciliation enrichi, à la mise en place d’un réseau ministériel des employés autochtones et, éventuellement, à une stratégie de sécurité culturelle et d’humilité pour le Ministère. 

La capacité locale d’intervention en cas d’urgence est soutenue, et renforcée, par le Programme pilote de bénévolat des bateaux communautaires autochtones, la station d’embarcations de sauvetage côtier du Nord et l’embauche d’agents d’intervention environnementale à Iqaluit et à Hay River. Financé dans le cadre du Plan de protection des océans, le Programme pilote de bénévolat des bateaux communautaires autochtones offre aux collectivités inuites, métisses et des Premières Nations des fonds pour faire l’acquisition de navires et d’autre équipement. La station d’embarcations de sauvetage côtier du Nord, à Rankin Inlet, au Nunavut, est gérée par des étudiants autochtones de niveau postsecondaire formés par la GCC et permet d’améliorer la sécurité dans les eaux de l’Arctique en collaboration avec les collectivités autochtones. L’embauche d’agents d’intervention d’urgence à Iqaluit et à Hay River appuie le renforcement des capacités locales et crée des débouchés économiques.

Contexte

Ententes collaboratives 

Mandat de réconciliation dans les régions de l’Arctique du MPO et de la GCC

Investissements dans des zones côtières et océaniques pour la séquestration du carbone

La crise climatique mondiale exige la prise de mesures audacieuses et novatrices pour aider à réduire et à atténuer les émissions de gaz à effet de serre, et mon ministère est résolu à faire preuve de leadership dans ce domaine.

Le carbone océanique peut être une pièce essentielle de ce casse‑tête; une pièce qui représente une occasion potentielle de nous aider à mieux comprendre le changement climatique et à favoriser la croissance de l’économie bleue du Canada.

L’océan Atlantique Nord est particulièrement important, parce qu’il s’agit du puits de carbone le plus important de la planète; il compte pour environ 30 pour cent de l’absorption de CO2 par les océans dans le monde.

Mon ministère explore la nécessité de réaliser des recherches fondamentales pour caractériser le potentiel des zones côtières et océaniques du Canada à absorber et à stocker le carbone.

Contexte

Renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne

La Garde côtière continue de renouveler sa flotte grâce à la Stratégie nationale de construction navale. Depuis 2019, le gouvernement a annoncé des investissements importants dans le renouvellement de la flotte, notamment: jusqu’à 16 navires polyvalents, deux navires de patrouille extracôtier de l’Arctique, jusqu’à six
brise-glaces de programme, et deux brise-glaces polaires.

De plus, en 2019, le Canada a annoncé l'élargissement de la Stratégie nationale de construction navale avec l'ajout d'un troisième grand chantier naval canadien. Le processus de demande de proposition visant à qualifier un troisième chantier naval est dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada et devrait se terminer en 2022.

En même temps, des mesures provisoires, qui comprennent l'acquisition de trois brise-glaces moyens, et tout récemment d’un brise-glace léger, ont également été mises en place pour s’assurer que nous pouvons continuer de fournir des services essentiels aux Canadiens pendant la construction des nouveaux navires.

Progrès en cours

En octobre 2020, le troisième et dernier navire hauturier de science halieutique a été livré, représentant la première classe de grands navires livrés dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.

Les travaux continuent de progresser aux chantiers navals de Vancouver et de Irving sur la prochaine génération de navires pour la flotte de grands navires de la Garde côtière.

La Garde côtière renouvelle également sa flotte de petits navires avec dix bateaux de recherche et sauvetage ainsi que deux navires hydrographiques et de sondage de chenal livrés au cours des dernières années.

Contexte

Annonces :

Plan de transition de l’élevage en parcs en filet sur la côte de la Colombie-Britannique

Je me suis engagée à la transition de l’élevage du saumon en parcs en filet en Colombie-Britannique d’ici 2025.

Nous irons de l’avant en utilisant les meilleures données scientifiques disponibles, les éléments de preuve, et les commentaires du public pour élaborer rapidement un plan pour l’aquaculture en Colombie-Britannique qui est respectueux de l’environnement et qui tient compte des aspects économiques et sociaux.

L’ancien secrétaire parlementaire, M. Terry Beech, a tenu des consultations au début de 2021, et son rapport a été publié en juillet 2021. Cela constituera le fondement d’un plan de transition responsable, sur lequel mon ministère travaille. Des séances de consultation plus vastes concernant le plan de transition auront lieu dans un avenir très proche.

Loi fédérale sur l’aquaculture

Notre gouvernement va de l’avant dans l’élaboration de la toute première Loi sur l’aquaculture du Canada.

La Loi proposée offrirait davantage de clarté et de certitude pour le secteur, tout en respectant les compétences actuelles. Elle favoriserait aussi un cadre législatif cohérent à l’échelle nationale, en tenant compte des différences régionales, et permettrait la gestion durable de l'aquaculture.

Nous nous sommes engagés à poursuivre le partenariat et le dialogue avec les peuples autochtones, les provinces et territoires et autres partenaires ; ce qui sera essentiel au succès de l’élaboration et la mise en œuvre de la loi.

Si on insiste :

Nous tiendrons les Canadiens et les Canadiennes, ainsi que nos intervenants, au courant de l’évolution des travaux sur la Loi. Le dépôt au Parlement suivra la fin de l’engagement, l’examen du Cabinet et la rédaction de la loi.

Contexte

Plan de transition de l’élevage en parcs en filet sur la côte de la Colombie-Britannique

Loi fédérale sur l’aquaculture

Investir dans les ports pour petits bateaux

Dans le Budget 2021, notre gouvernement a annoncé qu’il fournira un financement de 300 millions de dollars au cours des deux prochaines années pour réparer, renouveler et remplacer les ports pour petits bateaux.

Cette mesure aiderait les Canadiens des secteurs de la pêche, de l’aquaculture, du tourisme, de l’environnement, des loisirs, du génie maritime et de la construction, et renforcerait la résilience des communautés rurales et côtières.

Avec ce nouveau financement, notre gouvernement a maintenant annoncé 784 millions de dollars en nouveau financement au programme des Ports pour petits bateaux depuis 2016.

Si l’on insiste sur les pressions financières du programme des PPB

Les responsables du programme des Ports pour petits bateaux estiment qu'il faudrait environ 250 millions de dollars par an pour entretenir correctement les ports existants du programme.

De plus, selon l’analyse technique actuelle, un montant supplémentaire estimé à 20 millions de dollars serait nécessaire pour répondre aux besoins de dragage du programme dans tout le pays.

Ces estimations n’incluent pas les pressions supplémentaires telles que le sur-achalandage de ports, l’aquaculture, les efforts de réconciliation avec les peuples autochtones  et les impacts du changement climatique sur les infrastructures existantes. Les PPB continuent d’examiner et d'analyser l'impact financier que ces facteurs pourraient avoir sur le programme.

Si l’on insiste sur les frais d’utilisation

Les opérations quotidiennes des Ports pour petits bateaux sont assurées par environ 5 000 bénévoles qui font partie des administrations portuaires du pays. 

À l'heure actuelle, les administrations portuaires recueillent 31 millions de dollars en frais d'utilisation et se servent ces fonds pour effectuer des travaux d'entretien et de réparation mineurs. Le montant que chaque administration portuaire perçoit dépend de la réalité et de la taille des ports qu'elle gère.
Le ministère réfléchit à diverses options concernant l'avenir des frais d'utilisation des ports, mais aucune décision n'a été prise.

Au cours des prochains mois, le travail se poursuivra pour analyser l'impact que pourrait avoir la modification des frais d'utilisation sur le programme. Des décisions seront prises lorsque cette analyse sera terminée.

Bénéfices des ports pour petits bateaux pour l’industrie de la pêche

D’un océan à l’autre, Pêches et Océans Canada possède, exploite et maintient un réseau national de ports qui offre aux pêcheurs commerciaux et aux autres utilisateurs de petits bateaux des installations sécuritaires et accessibles. En tout, 90 % des fruits de mer canadiens passent par des ports pour petits bateaux, et les pêcheurs canadiens dépendent de ces installations pour assurer leur subsistance.

Dragage et changements climatiques

Je constate que les dépenses liées au dragage augmentent en raison de facteurs externes comme les changements climatiques et la taille accrue des navires.

Bien que les opérations de dragage représentent une pression importante et continue sur le Programme des ports pour petits bateaux, je suis consciente que les représentants font de leur mieux pour s’adapter à ces nouvelles réalités.

Je sais que le programme des Ports pour petits bateaux évalue les changements à la sédimentation, aux écosystèmes et aux tendances de pêche qui pourraient être le résultat du changement climatique, de même que leur impact sur les plans et les priorités du programme.

Sur-achalandage dans les ports

On me dit qu’un certain nombre de ports, particulièrement en Nouvelle Écosse et au Nouveau-Brunswick, sont aux prises avec des problèmes de sur-achalandage en raison de l’augmentation de la taille des navires et des flottes de navires plus importantes.

Je sais que les représentants des Ports pour petits bateaux mettent tout en œuvre pour diminuer les répercussions du sur-achalandage et de la détérioration sur les ports et recommander des solutions à long terme.

Si on insiste sur les trois projets uniques à l'Î.-P.-É. et au N.-B.

On me dit que le programme des Ports pour petits bateaux a entrepris des projets de planification avancée afin de relever les défis et de trouver des solutions potentielles à plus long terme relativement ports de Woodward’s Cove (Grand Manan) et de Burnt Church au Nouveau-Brunswick et de Malpeque à l'Île-du-Prince-Édouard. Ces travaux sont menés en étroite collaboration avec les intervenants qui s'intéressent de près à ces trois ports.

Administrations portuaires

Les représentants des administrations portuaires sont présents sur le terrain et gèrent les opérations quotidiennes des ports essentiels à travers le pays. Leurs connaissances et leur expertise en font de précieux partenaires.

Le Ministère continuera de solidifier les liens déjà étroits qu’il entretient avec les administrations portuaires.

Contexte

État de préparation pour les interventions d’urgence

La Garde côtière canadienne (Garde côtière) s’est engagée à faire en sorte que le gouvernement du Canada soit prêt à intervenir et à atténuer de façon proactive les incidents et les nouveaux dangers maritimes.

Dans l’exécution de son mandat, qui consiste à assurer la sécurité des marins et à protéger notre environnement marin, la Garde côtière apporte une contribution importante à la gestion des urgences, par exemple en effectuant des opérations de recherche et de sauvetage, en intervenant en cas de catastrophes maritimes telles que des déversements d’hydrocarbures, ou en apportant son soutien au mouvement sécuritaire et rapide du commerce maritime du Canada.

En outre, la Garde côtière s’efforce d’élargir son réseau de partenaires en matière d’intervention d’urgence, y compris les collectivités autochtones et côtières, en renforçant leur capacité d’intervention en cas d’incidents maritimes, en renforçant l’état de préparation aux situations d’urgence et, en conséquence, la capacité d’intervention.

La Garde côtière collabore également avec d’autres ministères fédéraux pour s’assurer que le Canada est prêt et résilient face à la fréquence et à la gravité croissantes des catastrophes. Il s’agit notamment de renforcer la coordination et l’intégration, pour tous les dangers, ainsi que de déterminer et de raffermir les capacités et les partenariats clés.

Contexte

Les questions soulevées par les membres de cette séance

Intervention lors des inondations en Colombie-Britannique – rôle du MPO dans l’atténuation

La protection des populations de saumon du Pacifique est une priorité pour notre gouvernement, particulièrement dans le contexte du déclin jamais vu en raison des menaces complexes auxquelles l’espèce fait face, notamment les effets du changement climatique et des incidents environnementaux connexes, comme les récentes inondations en Colombie‑Britannique.

Les incidents climatiques extrêmes survenus récemment en Colombie‑Britannique ont eu de grandes répercussions sur les collectivités et continueront d’en avoir.

En ce qui concerne les récentes inondations survenues en Colombie‑Britannique, le Ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles de cette province est responsable de la sécurité des barrages, de la sécurité en cas d’inondations et des programmes de gestion de prévision des régimes fluviaux en Colombie‑Britannique, y compris la crue des ruisseaux et des rivières.

Contexte:

Les processus scientifiques et l’excellence à Pêches et Océans Canada

Mon ministère est fier d’avoir mis en œuvre une politique sur l’intégrité de la science, laquelle est fondamentale pour prendre de bonnes décisions concernant les pêches et les océans du Canada.

Dans toutes ses activités scientifiques, le Ministère applique des normes d’excellence en science, d’impartialité et de transparence élevées. 

J’ai pleinement confiance en l’intégrité professionnelle des scientifiques et des gestionnaires du Ministère, ainsi qu’en la rigueur du processus d’examen par les pairs utilisé pour produire des avis scientifiques.

Si on insiste

Plus de 2 400 employés scientifiques du MPO font des recherches et surveillent nos océans et nos écosystèmes aquatiques à travers le pays. Plus de 90 pour cent des employés scientifiques du MPO travaillent à l’extérieur d’Ottawa.

Dans le contexte de la promotion des femmes dans les professions liées aux sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, plus de 50 pour cent des employés scientifiques sont des femmes.

Les Sciences du MPO appuient la collaboration scientifique sur les océans et l'eau douce au Canada, avec environ 30 millions de dollars investis annuellement dans les projets de recherche externes dirigés par des universités canadiennes, des organisations non gouvernementales et autochtones, des provinces et territoires, et le secteur privé.

Entre 2016 et 2021, ce gouvernement aura investi plus de 500 millions de dollars dans les sciences marines et d’eau douce.

Contexte

Si on insiste

Hareng du Pacifique

Pêches et Océans Canada (MPO) est fermement déterminé à assurer la conservation, la protection et la régénération de notre environnement marin ainsi que les formes de vie qu’il abrite.

Nous devons absolument gérer le hareng du Pacifique au moyen des objectifs de croissance du stock et d’une gestion prudente de cette importante espèce, tout en soutenant les possibilités de pêche lorsque cela est possible.

Afin de soutenir cette approche, le Ministère adopte une approche plus prudente pour la gestion du hareng du Pacifique cette année, pour protéger la santé des stocks futurs. Pour la saison de pêche 2021-2022 du hareng du Pacifique, la plupart des pêches commerciales au hareng du Pacifique seront fermées.

Cette décision a été prise dans le but de fournir des possibilités renouvelables de pêche et d’accroître l’abondance du stock, afin de profiter à l’ensemble de l’écosystème.

Contexte 

Mise en contenant des crevettes / gestion de la pêche commerciale à la crevette sur la côteouest

La pêche commerciale à la crevette sur la côte Ouest utilise des limites de taille pour aider à gérer la pêche commerciale à la crevette et à conserver les stocks de crevettes.

Les commentaires des pêcheurs de crevettes reçus au cours de la saison 2020‑2021 ont aidé à guider les efforts du MPO visant à clarifier les règlements en vigueur qui s’appliquent à la pratique de congélation à bord des crevettes (appelé mise en contenant des crevettes) dans la pêche commerciale à la crevette.

Saison 2022‑2023

Pour la saison 2022‑2023 de pêche de la crevette au casier, les pêcheurs peuvent continuer à utiliser les contenants existants pour l’emballage de queues de crevettes congelées dans un liquide, comme l’eau de mer, à bord de leurs navires.

Cette décision accorde aux pêcheurs suffisamment de temps pour préparer la transition vers les nouvelles normes d’emballage concernant les queues de crevettes congelées dans l’eau de mer à bord des navires en 2023.

Saison 2023‑2024

Les conditions de permis de la pêche commerciale à la crevette au casier pour 2023‑2024 préciseront les normes concernant l’emballage des queues de crevettes congelées dans l’eau de mer à bord des navires, y compris l’exigence d’utiliser des contenants transparents d’un volume maximum de 710 millilitres chacun.

Le Ministère poursuivra son travail en collaboration avec les intervenants de l’industrie pour préparer la mise à jour les normes sur l’emballage en 2023‑2024.

Contexte 

Combattre la pêche illicite, non réglementée et non déclarée

Notre gouvernement reconnaît que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée – ou pêche INN – est dévastatrice pour les stocks de poissons, les écosystèmes et les économies du monde entier.

En tant que membre du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable, le premier ministre a approuvé les mesures prioritaires visant à lutter contre cette activité nuisible.

Nous avons engagé près de 12 millions de dollars pour développer de nouvelles technologies de surveillance, comme notre projet de pointe de détection des navires clandestins, et renforcer les efforts de mise en commun des renseignements pour soutenir les pays en développement en situation de vulnérabilité.

Le Canada participe à des opérations multilatérales visant à lutter contre la pêche INN et à protéger les stocks de poissons migrateurs dans les océans Atlantique et Pacifique, notamment par le déploiement d’aéronefs et de personnel d’inspection dans les eaux internationales.

Le Canada est un chef de file au sein d’organismes internationaux multilatéraux mandatés pour gérer les pêches en haute mer, où nous contribuons activement à de vigoureux efforts visant à freiner la pêche INN.

Le régime national de délivrance de permis et les mesures de gestion du Canada garantissent que la pêche et le commerce responsables des ressources halieutiques canadiennes sont conformes aux exigences internationales, tandis que la mise en œuvre de l’Accord sur les mesures de l’État du port confirme que les produits de la pêche qui entrent sur le marché canadien proviennent de sources légitimes.

Contexte

Bar rayé, population du golfe du Saint-Laurent et de la Miramichi

Nous sommes déterminés à faire en sorte que nos pêches récréatives, y compris celle du bar rayé, soient viables et durables pour les générations futures et que les décisions de gestion soient fondées sur la science.

La population de bar rayé du sud du golfe du Saint-Laurent a connu une remontée remarquable au cours des dernières années et est devenue une pêche récréative très populaire ainsi qu'une pêche autochtone pilote.

Les chiffres de la population continuent de fluctuer et nous devons prendre des décisions pour empêcher un retour aux niveaux historiquement bas.

Un certain nombre de questions demeurent non résolues au sujet des interactions entre le bar rayé et le saumon atlantique.

Bien que le bar rayé ait coévolué avec le saumon et qu'il soit un prédateur connu des saumoneaux de saumon atlantique, des recherches récentes montrent que d'autres facteurs plus importants contribuent à la tendance actuelle au déclin des populations de saumon atlantique sauvage, notamment la survie en mer.

Le MPO continue de mener des activités de recherche et de surveillance sur le bar rayé.

Contexte

Science du bar rayé et du saumon atlantique

Traçabilité des fruits de mer

La traçabilité des fruits de mer est un aspect important du leadership dont le Canada fait preuve pour promouvoir des pêches durables et la prospérité à long terme du secteur du poisson et des fruits de mer.

Pêches et Océans Canada travaille de concert avec les responsables de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada afin de mettre en place un programme de traçabilité du bateau à la table.

Des intervenants de divers secteurs ont soumis des observations au cours des consultations publiques qui ont pris fin en décembre 2021. Le gouvernement étudie actuellement les observations reçues.

Contexte

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs a lancé sa deuxième phase en août 2021 et a été ouvert jusqu’au 31 octobre 2021.

Le Programme continue de traiter les appels et d’émettre la deuxième partie du paiement des prestations. Le cadre du volet de subventions du programme a été achevé au cours de la première phase, tout comme la première partie du paiement des prestations.

À ce jour, le Programme a versé environ 162 millions de dollars en paiements à l’appui du secteur de la pêche au Canada.

Le secteur montre des signes encourageants d’une reprise. Les niveaux d’exportation, les prix les quantités reviennent généralement – et dans certains cas dépassent – leurs niveaux d’avant la pandémie.

Lettres de paiement en trop envoyées à l’équipage salarié

Le Programme offre un aide aux pêcheurs indépendants et aux membres d’équipage indépendants.

Pour émettre rapidement les paiements, les demandeurs ont attesté: leurs revenus, leur statut d’emploi et les pertes estimées liées à la COVID. Ils ont reçu de l’argent sur la base de ces informations.

Leurs informations ont ensuite été comparées aux données fiscales déposées par les demandeurs lorsqu’ils sont devenus disponibles à l’été 2021.
Certaines personnes ayant attesté être des travailleurs indépendants avaient produit des données fiscales indiquant qu’elles étaient des salariées, et donc non admissibles.

Ces personnes ont reçu des lettres de paiement en trop, pour lesquelles elles avaient un droit d’appel. La date limite pour ces appels était le 15 octobre, 2021.

Admissibilité aux prestations/Critères d’admissibilité peu clairs

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs comble une lacune dans la stratégie globale COVID-19 du gouvernement du Canada.

Le Programme vise à soutenir les pêcheurs indépendants et les membres d’équipages indépendants qui n’auraient autrement pas été admissible à l’aide COVID.

Il est important de noter que les employés salariés sont explicitement exclus du champ d’application de l’admissibilité au Programme.

Les personnes dont les données de l’Agence du revenu du Canada indiquaient qu’elles faisaient partie d’une équipe salariée n’étaient pas admissibles.

Ces détails concernant la portée du Programme ont toujours été clairs et publiés sur le site web du Programme.

Demandeurs refusés

Compte tenu de la portée limite du Programme, un nombre important de demandeurs ont été refusés au cours des première et deuxième phases du Programme.

Alors que les demandeurs pouvaient être refusé pour un certain nombre de raisons, le groupe le plus touché dans chaque phase était les membres d’équipage.

Les membres d’équipage qui ont déposé des données fiscales indiquant qu’ils étaient des employés salariés n’étaient pas admissibles au Programme.

Pour prendre ses décisions, le Programme s’en remettait aux données de l’Agence du revenu du Canada des demandeurs, à l’exception des demandeurs exonérés d’impôt (voir « Demandeurs autochtones » ci-dessous).

Demandeurs autochtones/Informations sur les revenus provenant de sources alternatives

Bien que le Programme ait pu reporter les données des demandeurs telles qu’elles ont été déposées auprès de l’Agence du revenu du Canada, cette option n’était évidemment pas disponible pour les demandeurs autochtones qui étaient exonérés d’impôt.

Dans ces cas, le Programme a travaillé avec des demandeurs individuels, leurs représentants communautaires et des entreprises de pêche autochtones pour obtenir d’autres sources d’information sur le revenu des demandeurs exonérés d’impôt.

L’utilisation des données sur le revenu de remplacement était limitée aux demandeurs exonérés d’impôt, et lorsque les renseignements de l’Agence du revenu du Canada étaient disponibles, le Programme s’y fiait.

Appelants prétendant que leurs données fiscales de l’ARC étaient incorrects

Certaines personnes ont déclaré que les données fiscales de l’Agence du revenu du Canada ne reflétaient pas exactement la nature de leur emploi.

En réponse, Pêches et Océans Canada et l’Agence du revenu du Canada ont élaboré un processus permettant à ceux qui contestaient des lettres de paiement en trop de demander une modification de leurs renseignements T4 et de faire avancer leur dossier PPSP en même temps.

Dans le cadre de ce processus, l’appelant et l’employeur ont envoyé au Programme des lettres ou des courriels contenant des renseignements supplémentaires sur le statut d’emploi de la personne et leur intention de demander un ajustement du T4 à l’ARC.

Le Programme pourrait alors tenir compte de ces informations supplémentaires fournies au moment de statuer sur l’appel, tandis que l’ARC pourrait commencer son examen en réponse à la demande d’ajustement du T4.

Expertise fiscale du Programme

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs est un partenariat dirigé par Pêches et Océans Canada et appuyé par Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada.

Tout au long du programme, Pêches et Océans Canada fait appel à l’expertise fiscale de l’Agence du revenu du Canada.

De plus, depuis la première phase du Programme, Pêches et Océans fait appel à l’expertise de Price Waterhouse Coopers, qui a fourni des conseils et une orientation au programme sur des questions liées à la fiscalité.

Paiements du Programme

Le programme a été initialement approuvé pour 439,4 millions de dollars en subventions et contributions sur deux ans. À  jour, il a dépensé environ 162 millions de dollars en subventions et contributions.

Le budget initial du Programme était fondée sur le pire des scénarios où la profondeur et la durée ultimes de la perte de la demande dans le secteur canadien de la pêche étaient inconnues et inconnaissables.

Dans de nombreux cas, les demandeurs n’ont finalement pas perdu les 25% du montant minimum de leur revenu annuel requis pour être admissibles au Programme.

Cela ne veut pas dire que les pêcheurs n’ont pas subi de pertes, mais que souvent les pertes étaient inférieures au seuil fixé par le Programme.

Ces pertes inférieures aux prévisions ont nécessairement réduit les paiements du Programme. Et le secteur montre des signes encourageants d’une reprise.

Demandes de la deuxième phase

L’une des exigences du Programme était de présenter une deuxième demande. Cette fenêtre de candidature a été ouverte en août et s’est terminée à la fin du mois d’octobre 2021.

Il a été rappelé aux demandeurs de déposer une deuxième demande par une certain nombre de moyens :

Contexte

La Commission des Pêcheries des Grands Lacs

Le gouvernement du Canada s’engage à préserver nos ressources d’eau douce et à protéger les Grands Lacs contre les espèces envahissantes.

Les Grands Lacs sont importants pour l’environnement, l’économie, la santé et le bien-être du Canada et des États-Unis.

Les efforts de la Commission des pêcheries des Grands Lacs sont essentiels pour contrôler l’abondance de la lamproie marine, mener des recherches scientifiques et maintenir la collaboration entre les organismes canadiens et américains à l’égard de la gestion de la santé des Grands Lacs et des pêches transfrontalières. 

Depuis plus de 60 ans, le Canada, en étroite collaboration avec les États-Unis, soutient directement le travail de la Commission pour préserver nos ressources dulcicoles et protéger les Grands Lacs contre les espèces envahissantes.

À cet égard, Pêches et Océans Canada joue un rôle essentiel dans l’ensemble des Grands Lacs en raison de ses responsabilités en matière de gestion des répercussions sur le poisson et son habitat aux termes des dispositions de la Loi sur les pêches relatives à la protection de l’habitat, de la mise en œuvre du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes, de la mise en œuvre du Programme de lutte contre la lamproie marine, de l’administration de la Loi sur les espèces en péril et de la gestion d’un programme sur la carpe asiatique. Près de 60 experts scientifiques et spécialistes des espèces envahissantes du MPO contribuent directement au seul programme de lutte contre la lamproie marine.

Je sais que la Commission et le personnel de son secrétariat prônent un changement de gouvernance, et qu’une motion connexe a été présentée durant la session précédente. Il s’agit là d’une question plus complexe qu’il n’y paraît à première vue.

Je vous assure que nous évaluons les répercussions et les besoins de financement de la Commission et que nous communiquons régulièrement avec son secrétariat à ce sujet.

Pendant que les fonctionnaires font leur analyse, nous veillerons à ce que le travail de la Commission et la mise en œuvre continue par le MPO de mesures essentielles de lutte contre la lamproie marine ne soient pas touchés négativement ou inutilement perturbés.

Notre objectif est de garantir que la Commission est dans la meilleure position possible pour remplir son mandat, et qu’elle reçoit le soutien nécessaire de la part de notre gouvernement pour parvenir à ses fins.

Si l’on insiste, sur le manque de fonds

Je suis bien au courant des obligations financières du Canada.

C’est pourquoi des représentants ministériels travaillent en étroite collaboration avec le secrétariat de la Commission pour établir un plan de travail annuel et son budget connexe afin d’orienter les efforts de contrôle de la lamproie marine et de soutenir les coûts associés à la recherche et à l’administration.

Si le budget de l’an dernier ne comprenait pas de nouveaux fonds pour la Commission, cela ne diminue en rien l’importance que nous accordons à notre partenariat avec les États-Unis ou à la valeur des Grands Lacs et des pêches qui s’y déroulent. Mes collègues travaillent avec leurs homologues du ministère des Finances pour gérer le manque de fonds à court terme.

Contexte

Propriété étrangère

Mon ministère est conscient des préoccupations exprimées précédemment par le Comité et certains intervenants au sujet du degré de propriété étrangère des entreprises de pêche canadiennes et de la concentration de l'accès aux pêches.

Mon ministère a lancé un exercice de collecte d'information qui permettra de déterminer qui bénéficie des permis de pêche commerciale. Cette information servira à établir une compréhension de base de l'ampleur du contrôle étranger et de la concentration de l'accès aux pêches commerciales du Canada.

Avant d'envisager ou d'introduire tout changement de politique, il faudra examiner attentivement les répercussions possibles sur les détenteurs actuels de permis dans toutes les pêches commerciales, ainsi que les obligations commerciales internationales du Canada.

Si l'on insiste au sujet des restrictions sur la propriété étrangère dans le Canada atlantique

Sur la côte Est, le MPO a une politique de longue date qui exige que tous les détenteurs de permis de pêche semi-hauturière et hauturière de l'Atlantique soient détenus à au moins 51 pour cent par des Canadiens.

Au début de 2021, le MPO a amélioré l'application de cette politique afin de s'assurer que les détenteurs de permis potentiels respectent l'exigence de 51 pour cent à tous les niveaux de leur structure d'entreprise.

Si l'on insiste au sujet de l'examen des permis de la côte Ouest

Notre gouvernement s'est engagé à soutenir la viabilité économique et la durabilité des pêches du Pacifique et s'est engagé à apporter des améliorations continues à la gestion des pêches sur la côte Ouest.

Mon ministère continue de s'engager avec les Premières Nations et les principaux intervenants en Colombie-Britannique pour identifier les préoccupations prioritaires en matière de gestion des pêches et d'octroi de permis afin de mieux informer les options pour aborder les questions soulevées par le rapport du Comité permanent et au-delà.

Si l'on insiste au sujet de la réponse du gouvernement de 2020 au rapport du Comité permanent de pêches et océans, " West Coast Fisheries : Partager les risques et les bénéfices "

La réponse au rapport 2020 du Comité a souligné comment les priorités du gouvernement sont alignées sur plusieurs des recommandations du Comité. Cela comprend le renforcement de la classe moyenne, l'amélioration de la transparence du gouvernement et le développement économique durable et inclusif.

Le MPO continue de faire avancer les travaux visant à appuyer la réponse du gouvernement au rapport du Comité, principalement par le biais de l'examen continu de la propriété étrangère et de l'examen des permis de la côte Ouest.

Si l'on insiste au sujet du sondage sur la propriété effective

Le sondage sur la propriété effective est un exercice obligatoire de collecte d'informations. Le sondage a été élaborée en partenariat avec des juricomptables fédéraux et a reçu le soutien des principaux intervenants au cours de son élaboration. On s'attend à ce qu'environ 3 000 détenteurs de permis et propriétaires de navires uniques dans le domaine de la pêche commerciale au Canada y répondent.

Après la fin du sondage, le 31 mars 2022, le MPO analysera l'information et commencera à préparer un rapport de ses conclusions.

Contexte

La réconciliation avec les peuples autochtones

Pêche Alimentaires, Sociaux et Rituels

Le ministère délivre aux communautés autochtones des permis de pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles (ASR) pour mettre en œuvre le droit communautaire.

La pêche ASR varie selon la communauté, se déroule à différents moments de l'année et ne correspond pas toujours aux saisons ou aux zones commerciales.

Les conditions de permis ASR reflètent les règlements et les mesures de gestion pour la conservation ainsi qu'une pêche sûre et ordonnée.

Le poisson récolté en vertu d’un permis ASR ne peut être vendu. Le MPO prend une série de mesures d’application ciblées pour lutter contre la pêche illégale et la vente de prises ASR.

Contexte

Pêches autochtones pour une subsistance convenable au Canada atlantique

En tant que ministre, la conservation est primordiale pour moi et nous devons travailler ensemble pour assurer la protection et la durabilité de nos pêches.

Le gouvernement est déterminé à faire avancer la réconciliation et à renouveler la relation avec les peuples autochtones, sur la base de la reconnaissance des droits, du respect, de la coopération et du partenariat.

La Cour suprême du Canada a affirmé le droit de récolte aux fins de subsistance raisonnable, et mon ministère travaille avec ces collectivités pour mettre en œuvre ce droit.

Je crois qu’il est possible d’établir une pêche respectueuse, productive et prospère, et qui maintient la décision Marshall, et les objectifs de conservation généraux.

Si on pose des questions sur la mise en œuvre du droit de pêcher à des fins de subsistance convenable

Au cours des 21 dernières années, le MPO a investi plus de 550 millions de dollars en permis de pêche, navires, engins et formation afin d’accroître et de diversifier la participation aux pêches commerciales et de poursuite la mise en œuvre du droit de pêcher pour assurer une subsistance convenable aux 35 communautés Mi’kmaq,  Wolastoqey et Peskotomuhkati dans les Maritimes et en Gaspésie (nations visées par un traité).

Ces investissements se sont traduits par des avantages économiques significatifs qui continuent d’augmenter d’année en année. Par exemple, la valeur annuelle au débarquement de ces nations visées par un traité est passée de 3 millions de dollars en 1999 à plus de 140 millions de dollars en 2018, soit une augmentation de 4 600 %.

À l’heure actuelle, nous misons sur deux approches afin de mettre en œuvre les droits issus de traités en fonction de la préférence des signataires : d’abord, au moyen d’accords de réconciliation des droits ou de mise en œuvre des droits, et, dernièrement, dans le cadre d’ententes avec les Nations signataires d’un traité s’inscrivant dans une approche intérimaire à court terme intégrée aux plans communautaires.

Cette approche est souple et permettra aux collectivités de mettre en œuvre leurs plans de pêche aux fins de subsistance convenable, dans le cadre des saisons de pêche commerciale établies.

À ce jour, trois accords de réconciliation des droits ont été conclues, et deux ententes ont été conclues en Nouvelle-Écosse pour reconnaître les pêcheurs désignés dans le cadre de plans de pêche à des fins de subsistance convenable (PPSC).

Le travail ne s'arrête pas là ; le MPO reste déterminé à poursuivre les discussions avec les nations signataires de traités afin d'accroître leur accès pour pêcher à des fins de subsistance convenable. Tout en poursuivant ces approches, le ministère examinera tous les outils de sa boîte à outils afin de mieux mettre en œuvre le droit de pêcher à des fins de subsistance convenable. Cela pourrait inclure des instruments tels que le processus de renonciation volontaire de permis et d'autres mécanismes d'acquisition d'accès. L'industrie sera consultée sur ces mesures si elles ont des répercussions.

L’approche du MPO pour la mise en œuvre du droit de pêcher à des fins de subsistance convenable, respecte l’arrêt Marshall et se fonde sur trois principes clés : la mise en œuvre des droits issus de traités, la conservation et la durabilité des stocks de poissons, et la gestion transparente et stable de la pêche.

À l'avenir, nous examinerons comment l'application de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones contribuera à déterminer les futurs mandats sur la mise en œuvre des droits.

Nous nous engageons à poursuivre les discussions avec les nations afin d'accroître leur accès au poisson pour leur permettre de gagner leur vie et d'assurer une pêche qui est sécuritaire, ordonnée, et durable pour tous les pêcheurs.

Alors que nous poursuivons ces négociations de nation à nation, le MPO continuera son dialogue permanent avec l'industrie de la pêche de l'Atlantique sur la mise en œuvre des droits issus de traités et la réconciliation, et offrira des forums pour entendre les points de vue de l'industrie.

Un exemple très positif du dialogue avec l'industrie est la collaboration du MPO avec la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada pour offrir des ateliers de réconciliation aux membres de la Fédération depuis octobre 2020. Le MPO continue de rencontrer régulièrement la Fédération pour maintenir le dialogue, élaborer des informations pour les pêcheurs sur les droits ancestraux et issus de traités et sur le programme de réconciliation du gouvernement du Canada, et envisager les premières étapes de l'établissement de forums tripartites pour un dialogue régulier entre les Autochtones et l'industrie.

En plus du dialogue permanent qu'il entretient avec l'industrie, le MPO encourage la collaboration entre l'industrie et les groupes autochtones, notamment par le biais de la Table ronde de partenariat scientifique sur le homard, une table de concertation visant à explorer les activités scientifiques potentielles autour du homard. Cette démarche est conforme à certaines des recommandations formulées dans le rapport du représentant spécial fédéral de mars 2021.

Permis de pêche communautaire commerciale

Un permis commercial communal est l'instrument utilisé pour autoriser l'activité de pêche, y compris la pêche à des fins de subsistance convenable. Bien qu'il existe certaines règles de gestion et conditions de permis que les pêcheurs autochtones doivent respecter, la pêche sous permis communal n'est pas soumise aux mêmes politiques que la pêche sous permis commercial, comme la Politique de séparation des flottilles, Politique sur les propriétaires-exploitants ou la Politique sur la préservation de l’indépendance de la flottille de pêche côtière dans l’Atlantique canadien.

Si on pose des questions sur l’application de la loi

La priorité du Ministère lors de l’application de la loi est de tenir compte de la sécurité de tous les participants.

Les agents des pêches vérifient la conformité avec les règlements et les lois dont l’application relève du Ministère afin d’appuyer une gestion ordonnée et durable des pêches et de soutenir d’autres organisations dans l’exécution de leurs mandats en matière de sécurité.

Le ministère prend la pêche non autorisée au sérieux et utilise activement de nombreux moyens pour la décourager, notamment l'éducation, la conformité volontaire et les efforts d'application. En plus des agents des pêches des régions concernées, d'autres agents des pêches ont été recrutés dans tout le pays pour vérifier et surveiller la conformité afin de soutenir les pêches durables à des fins de subsistance convenable.

Les agents des pêches continueront à travailler en étroite collaboration avec les communautés autochtones pour soutenir la mise en œuvre de plans de pêche à subsistance convenable qui autorisent la pêche pendant la saison commerciale.

Toute pêche non autorisée peut faire l’objet de mesures d’application de la loi.

Comme toujours, les mesures prises par les agents des pêches seront mesurées et proportionnelles à chaque situation.

Ces mesures peuvent inclure un ensemble d’activités comme de la sensibilisation, des avertissements, des inspections, des enquêtes, des saisies et des poursuites.

Contexte

Ahousaht (Cinq Premières nations Nuu-chah-nulth)

Le gouvernement du Canada travaille de concert avec les cinq Premières nations à faire progresser la réconciliation par la négociation d’une entente de réconciliation globale pour les ressources halieutiques.

Mon département a examiné et révisé le Plan de gestion des pêches multi-espèces (PGF) des Cinq Nations de 2021 à la lumière de la décision de la Cour d’appel. L’examen du MPO se poursuit et tout changement supplémentaire sera reflété dans le PGF de 2022

Ni l’un ni l’autre a demandé l’autorisation d’interjeter appel de la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique dans l’affaire Première Nation Ahousaht c. Canada à la Cour suprême du Canada.

Le Canada se réjouit à l’heure de continuer à travailler en collaboration avec les Cinq Nations à la mise en œuvre de leur pêche à la vente fondée sur les droits.

Contexte

Vente de Clearwater Seafoods Incorporated

À la suite de la vente de Clearwater Seafoods Incorporated et de sa demande de réémission des permis de pêche et des quotas qui s’y rattachant à une coalition de Premières Nations Mi’kmaq de l’Atlantique, le Ministère s’est engagé auprès de toutes les parties intéressées à s’assurer que leurs points de vue et toutes les obligations pertinentes découlant des traités étaient prissent en considération.

Le gouvernement du Canada soutient la collaboration entre les pêcheurs des Premières Nations et les pêcheurs non autochtones, ainsi que les efforts visant à créer des partenariats.

Le MPO continuera de faciliter l’acquisition de l’accès aux pêches par les groupes autochtones par divers moyens qui pourraient se traduire à la redistribution de permis pour soutenir la réconciliation.

Demande de contrôle judiciaire

À la suite de la décision de la ministre d’approuver la demande de la Clearwater concernant la réémission de permis de pêche à la coalition de Premières Nations Mi’kmaq, Nunavut Tunngavik Incorporated (NTI) et Qikiqtani Inuit Association (QIA) ont déposé une demande de contrôle judiciaire de cette décision devant la Cour fédérale.

Il ne serait donc pas avisé pour moi de commenter davantage cette question pendant que l’affaire est devant la Cour.

Contexte

Aquaculture - autres questions

Annonce concernant la région des îles Discovery

Mon ministère a à cœur la conservation et la protection du saumon sauvage du Pacifique.

La décision de l’intention de mettre fin à l’aquaculture dans la région des îles Discovery d’ici juin 2022 n’a pas été facile. Elle a été prise à l’issue des consultations, notamment avec les sept Premières Nations de la région.

Les installations situées dans les îles Discovery constituent un cas d’exception; grâce aux consultations, il est clair que plusieurs des Premières nations dans cette région n’appuient pas le maintien de ces fermes.

Nous poursuivrons nos travaux avec nos partenaires et les intervenants clés afin de renforcer la durabilité de l’aquaculture en Colombie‑Britannique.

Si on pose des questions sur les demandes de transfert à ce jour:

Toutes les demandes de transfert de poisson vers des sites des îles Discovery ont été examinées avec un esprit ouvert, et tenant compte de tous les renseignements pertinents, y compris les commentaires des Premières nations, les considérations environnementales et socioéconomiques et les informations soumisses par le demandeur.

Chaque décision prise est spécifique à la demande particulière présentée par une entreprise. Elle n’affecte pas les autres exploitants ou opérations aquacoles de la Colombie-Britannique.

Je reconnais que ces décisions ont des implications pour les entreprises, les travailleurs et les communautés de la région. Nous travaillons avec nos partenaires à l’élaboration d’un plan de transition pour l’aquaculture en enclos en Colombie-Britannique.

Si on pose des questions sur l’examen judiciaire :

Comme l’affaire est présentement devant les tribunaux, je ne peux pas formuler d’autres commentaires.

Si on pose des questions au sujet des poissons qui pourraient être abattus :

Toute décision de tuer les poissons est une décision d’affaire des compagnies et non une destruction ordonnée du poisson par le MPO, puisque le MPO n'a pas le pouvoir d'ordonner la destruction des poissons.

Les licences dans les îles Discovery ont été renouvelées chaque année pour 10 ans, étant toujours entendu qu'une décision concernant le futur de l’aquaculture à parc à filet ouvert dans cette région serait prise avant la fin de 2020.

Si on le presse sur la question de l’impact économique de la décision :

Je reconnais l’impact économique de la décision.

On offre une solide gamme de mesures de soutien aux travailleurs et aux collectivités. Il existe déjà un partenariat solide avec la Colombie-Britannique, notamment dans le cadre des Ententes Canada-Colombie-Britannique sur le développement de la main-d’œuvre et du marché du travail.

Notre gouvernement est déterminé à soutenir le développement économique des régions de la Colombie-Britannique. Comme annoncé dans le budget 2021, nous créons une nouvelle agence de développement économique pour la Colombie-Britannique afin de soutenir le développement économique dans plus de collectivités et pour aider à développer des entreprises afin de créer de bons emplois sur lesquels les gens peuvent compter.

Contexte

Réémission de permis d’aquaculture 2022 pour poissons marins

La gestion durable et responsable de nos écosystèmes aquatiques, fondée sur des données scientifiques solides, est une priorité pour mon ministère.

En juin 2022, les permis délivrés en vertu du Règlement du Pacifique sur l’aquaculture pour produire du poisson marin en Colombie-Britannique (C-B) expireront.

Le Ministère a entamé le processus visant à mobiliser la province de la C-B, les Premières Nations, l’industrie et les groupes environnementaux afin d’éclairer les mises à jour des conditions de licence et de la réémission des permis.

Nous continuerons à collaborer avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones à plusieurs initiatives qui avanceront la gestion durable de l’aquaculture au Canada.

Contexte

Les maladies du saumon et des parasites (pou du poisson, l’anémie infectieuse du saumon)

Pou du poisson au Canada

Mon ministère a à cœur la conservation et la protection du saumon sauvage.

En Colombie-Britannique, le ministère continue de mettre en place des mesures visant à ce que le pou du poisson dans les parc aquacoles ne présente qu’un risque minime sur le saumon sauvage.

Sur la côte est, mon ministère continuera de travailler en collaboration avec les partenaires provinciaux à la gestion de l’aquaculture et des problèmes liés au pou du poisson.

La vaste documentation sur les poux de mer est en constante évolution. Au fur et à mesure que de nouvelles données sont disponibles, mon ministère les examinent et les considèrent dans le cadre de son processus de gestion adaptative.

Anémie infectieuse du saumon

L’anémie infectieuse du saumon est une maladie virale des poissons à nageoires qui peut causer une forte mortalité chez les populations de poissons touchées. Le virus est sans danger pour l’être humain.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments, à titre de responsable fédéral du Programme national sur la santé des animaux aquatiques, est chargée de la gestion des maladies animales réglementées par le gouvernement fédéral, comme l’anémie infectieuse du saumon. Ce programme est réalisé conjointement avec Pêches et Océans Canada.

En décembre 2021, le Laboratoire national de référence de Pêches et Océans Canada sur le virus de l’anémie infectieuse du saumon a publié une courte communication au sujet d’un nouveau variant modérément contagieux du virus de l’anémie infectieuse du saumon détecté sur la côte Est.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments exige que toutes les souches du virus de l’anémie infectieuse du saumon soient contrôlées afin de prévenir la propagation du virus et de maintenir la position commerciale du Canada, de sorte que la découverte de ce nouveau variant n’aura qu’une incidence minime sur le programme de contrôle de cette maladie et ne modifiera pas le statut international du Canada.

Contexte

Le pou du poisson :

L’anémie infectieuse du saumon

Garde côtière canadienne (GCC) - autres questions

Intervention environnementale : échouement du MSC Altair, Épave de l’île Bligh et N/M Zim Kingston

MSC Altair

La Garde côtière canadienne, les autorités portuaires du Canada et l’industrie maritime collaborent pour assurer la navigation sûre et efficace dans les voies navigables canadiennes. Pendant une tempête de vent sans précédent à Prince Rupert (Colombie-Britannique), le porte-conteneurs MSC Altair s’est détaché du quai. Ces organismes ont intervenu immédiatement pour assurer la sécurité de l’équipage, vérifier qu’il n’y avait aucun dommage causé par la pollution, et réduire au minimum les retards dans les activités portuaires et de transport.

Sous question : Approche nationale à long terme pour le remorquage d’urgence en mer

La population canadienne s’attend à un haut niveau de prévention, de préparation et d’intervention concernant les urgences en mer. Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger les navigateurs et le milieu marin sur la côte Ouest, y compris les collectivités côtières autochtones et les eaux environnantes. Pour continuer de respecter cet engagement, Transport Canada et la Garde côtière met au point une approche nationale à long terme pour le remorquage d’urgence en mer, appelée la Stratégie nationale sur le remorquage d’urgence, qui comprend des recommandations sur la meilleure façon de respecter les exigences en matière de remorqueurs d’urgence sur toutes les côtes. La stratégie tiendra compte des besoins régionaux, des perspectives des peuples autochtones, des partenaires et intervenants, ainsi que des leçons apprises de l’Atlantic Eagle et de l’Atlantic Raven, les deux remorqueurs d’urgence loués par le gouvernement et actuellement basés au large de la Colombie-Britannique.

Épave de l’île Bligh

La sécurité des marins et la protection de l’environnement marin sont les priorités absolues de la Garde côtière canadienne.

Il a été déterminé que l’épave de l’île Bligh constitue une source de pollution et la Garde côtière canadienne a pris des mesures pour en atténuer les répercussions sur le milieu marin.

La Garde côtière canadienne a travaillé rapidement pour éliminer la menace de pollution que posait ce navire et est intervenue en conséquence face à cet incident en contenant et en récupérant le carburant sur l’eau, en faisant des évaluations des côtes, en assurant une surveillance environnementale et en gérant la planification opérationnelle.

Les opérations visant à atténuer les répercussions environnementales du déversement ont pris fin en juillet 2021 et ont coûté 31,6 millions de dollars à la Garde côtière canadienne.

Parmi les frais engagés au cours des huit mois qu’a duré l’intervention environnementale, notons ceux associés à la mobilisation des ressources d’intervention, aux marchés attribués, au confinement, à la récupération et à l’élimination des polluants, aux évaluations techniques de l’épave, à l’enlèvement du combustible en vrac et à la démobilisation.

Le gouvernement a financé les opérations puisque le navire a coulé en 1968 et que le délai pour réclamer un remboursement des dépenses au propriétaire du navire, aux termes de la Loi sur la responsabilité en matière maritime du Canada, est dépassé.

N/M Zim Kingston

La Garde côtière canadienne a travaillé en étroite collaboration avec un grand nombre de partenaires, incluant autres ministères fédéraux, les provinces et les communautés autochtones, dans le cadre de cette réponse internationale.

La Garde côtière canadienne et ses partenaires ont intervenus rapidement et efficacement pour assurer la sécurité de l’équipage, intervenants et du public tout en s’occupant des impacts potentiels sur l’environnement. Ces efforts incluent travailler avec le propriétaire du navire pour suivre, localiser et compléter un nettoyage des conteneurs et leur débris qui se sont échoués sur le rivage.

En décembre 2021, le N/M Zim Kingston a transité au port de Nanaimo pour décharger sa cargaison et a subis des inspections rigoureuses.

Par la suite, le propriétaire du navire a chargé une entreprise d’effectuer une évaluation des risques environnementaux liés aux conteneurs perdus. La Garde côtière continue de surveiller la situation et travaille activement avec le représentant du propriétaire du navire et ses partenaires pour atténuer le plus possible les dommages environnementaux.

Contexte

MSC Altair

Épave de l’île Bligh

N/M Zim Kingston

Intervention de la Garde côtière canadienne relativement au N/M ZIM KINGSTON:

Mobilisation de la Première Nation snuneymuxw :

Emplacement des conteneurs et des débris

Centre de sécurité maritime de la Première Nation des Pacheedahts

La Garde côtière canadienne et la Première Nation des Pacheedahts travaillent en étroite collaboration à l’avancement d’un projet d’installation d’intervention maritime polyvalente à Port Renfrew, situé sur le territoire de la Première Nation des Pacheedahts, dans l’ouest de l’île de Vancouver, en Colombie‑Britannique.

Le Centre de sécurité maritime fournira des services de recherche et de sauvetage en milieu marin et d’intervention environnementale, tout en renforçant la sécurité maritime et la capacité d’intervention dans le détroit de Juan de Fuca.

Les discussions axées sur la collaboration se poursuivent pour favoriser la mise en place du Centre de sécurité maritime. Le gouvernement du Canada est toujours déterminé à accroître la capacité d’intervention dans la région de Port Renfrew afin d’assurer la sécurité des navigateurs et de protéger la côte de la Colombie‑Britannique.

Contexte

Brise-glace polaires

En mai 2021, le Canada a annoncé son intention d’acquérir deux brise-glace polaires, le premier construit par Vancouver Shipyards et le second par un troisième chantier naval à déterminer au terme d’un processus de sélection. La demande de propositions visant à qualifier un troisième chantier naval relève de Services publics et Approvisionnement Canada et devrait se terminer en 2022. 

Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne le brise-glace polaire construit par Vancouver Shipyards. Le marché auxiliaire a été attribué en juillet 2021, et les travaux visant à terminer la conception et à préparer la conception d’ingénierie détaillée vont bon train. Les travaux concernant le deuxième brise-glace polaire débuteront une fois que le processus de sélection en cours aura permis de qualifier un troisième chantier naval.

Une fois livrés, les brise-glace polaires contribueront à renforcer la présence de la Garde côtière dans l’Arctique. La capacité supérieure de ces navires contribuera à assurer la sécurité de la navigation maritime, à promouvoir la croissance économique et à assurer une présence dans le haut Arctique en soutient à la science et la souveraineté.

Contexte

Test COVID-19 des membres d’équipage

Assurer la sécurité de notre personnel fait partie intégrante de la culture organisationnelle de la Garde côtière canadienne. C’est particulièrement vrai en ce moment, au milieu de la pandémie de COVID, alors que nous continuons de mettre en œuvre les programmes de l’organisation et de soutenir nos partenaires, tout en assurant le fonctionnement de notre économie grâce à des voies navigables ouvertes et sécuritaires.

Cet hiver, avec l’apparition d’Omicron, la Garde côtière a instauré l’exigence des tests rapides obligatoires dans le cadre de ses procédures de dépistage en consultation avec Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada. Cette mesure a permis à la Garde côtière d’équilibrer la sécurité des équipages et les besoins opérationnels et nous a permis de continuer à mettre en œuvre nos programmes.

Le dépistage régulier par test rapide nous permet d’être alertés le plus rapidement possible si un employé présente un résultat positif. Cela donne à notre personnel plus de temps pour trouver un membre d’équipage de remplacement et pour réaffecter le personnel navigant, au besoin, afin de respecter les priorités essentielles de nos programmes, comme la recherche et sauvetage et le déglaçage.

Si demandé :

Les plans de mise en œuvre régionaux contiennent des détails spécifiques concernant la distribution des tests COVID-19 des équipements de protection individuelle (EPI), la coordination des tests, ainsi que les conditions de retour au travail. Ces plans sont conformes aux diverses exigences provinciales, territoriales, locales et fédérales en matière de santé et de sécurité.

Contexte

Infrastructure Riveraine

Mon ministère est au courant des préoccupations des propriétaires fonciers des municipalités de Varennes, Verchères et Contrecoeur le long du fleuve Saint-Laurent.

Bien que la protection des structures contre l’érosion des rives ne relève pas du mandat de mon ministère, le gouvernement du Canada (GdC) appuie les initiatives qui visent à prévenir l’érosion des rives. Par exemple, le GdC travaille en étroite collaboration avec l’industrie de transport maritime commercial sur le fleuve Saint-Laurent afin d’encourager la réduction volontaire de la vitesse dans les zones sensibles à l’érosion.

Si l’on insiste

Le Procureur général du Canada a reçu signification d’une demande d’autorisation d’exercer une action collective le 29 janvier 2020. La Cour supérieure du Québec a autorisé l’action collective le 17 août 2021. La Garde côtière canadienne a reçu le jugement de la Cour supérieure du Québec et elle prendra le temps nécessaire pour examiner cette décision.

Contexte

Déclassement du NGCC Hudson

Le NGCC Hudson a subi une défaillance d’équipement importante en novembre 2021 et n’est plus économique à réparer et à exploiter.  Le navire sera déclassé.

Le NGCC Hudson était une plateforme clé pour le programme de sciences océanographiques de Pêches et Océans Canada.

Mes représentants cherchent à tirer parti de l'affrètement et de la location de navires pour couvrir autant que possible les missions scientifiques prévues du NGCC Hudson jusqu'à la livraison du nouveau navire hauturier de sciences océanographiques en 2025.

D'autres missions scientifiques importantes seront couvertes dans la mesure du possible par les navires existants de la Garde côtière canadienne, y compris l'emploi des navires hauturiers de sciences halieutiques récemment construits.

Remplacement d'un navire de recherche océanographique en mer

La stratégie nationale de construction navale permet de livrer de nouveaux navires à la Garde côtière afin qu'ils puissent assurer la sécurité de nos eaux. Cependant, malgré les progrès réalisés et les nouveaux navires livrés, des défis ont été relevés au cours de la première décennie de la stratégie.

Les horaires initiaux des projets de la stratégie nationale de construction navale étaient généralement trop optimistes. Le projet de remplacement du navire hauturier de sciences océanographiques a souffert d'un certain nombre de retards. Plus récemment, la livraison du navire a été repoussée de 2024 à 2025.

La Garde côtière canadienne continue de travailler en étroite collaboration avec tous les partenaires de la Stratégie nationale de construction navale afin de trouver des moyens de minimiser les retards dans la livraison des nouveaux navires, dans la mesure du possible.

Au fur et à mesure que la flotte actuelle continue de vieillir, le risque de lacunes dans les capacités de service augmente. Pour atténuer ce risque, la Garde côtière a mis en œuvre une série de mesures provisoires, comme le programme complet de prolongation de la durée de vie des navires et l'achat de quatre brise-glace commerciaux, afin de maintenir les niveaux de service jusqu'à la livraison des nouveaux navires.

Contexte

Les implications des mesures de protection de la baleine noire de l'Atlantique Nord sur les Operations de la Garde côtière canadienne (GCC)

Les navires de la GCC ont reçu l'ordre de ne pas dépasser une vitesse de navigation de neuf nœuds dans les zones de navigation de la baleine noire de l'Atlantique Nord, inférieure à l'exigence de 10 nœuds pour assurer la conformité et donner l'exemple.

La GCC dépassera les limitations de vitesse seulement lorsqu'elle répondra à un appel d'urgence, tel qu'un incident de recherche et de sauvetage.

La sécurité des navigateurs demeure la principale priorité de la GCC. La GCC fournit des services de recherche et sauvetage en mer 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, aux marins en détresse dans les eaux canadiennes.

Mesures de protection

La GCC utilise des aides à la navigation électroniques pour délimiter les zones de navigation dynamique de Transports Canada (TC) et les mesures de protection de la baleine noire de l’Atlantique Nord dans le golfe du Saint-Laurent.

La GCC publient des avis aux navigateurs pour les informer de l’état des zones de restriction de vitesse et surveiller la circulation des navires dans des zones avec des restrictions strictes de vitesses dans le golfe du Saint-Laurent.

Tous les navires de plus de 13 mètres qui circulent à plus de 10 nœuds seront contactés par la GCC et informés du fait qu’ils ont commis une infraction.

Contexte

Échouement de la barge Sentry, dans la baie English

Le 15 novembre 2020, à la suite d’un incident atmosphérique maritime, la Garde côtière canadienne a reçu un appel et, tout comme d’autres partenaires d’intervention d’urgence, est intervenue auprès d’une barge qui avait dérivé dans la baie English pour s’échouer sur la plage Sunset, à Vancouver, en Colombie‑Britannique.

La Garde côtière canadienne a procédé à une évaluation de la pollution provenant de la barge et a déterminé que le navire ne constituait pas une menace de pollution.

À ce jour, la barge est toujours échouée malgré les nombreuses tentatives du propriétaire de la réparer et de la récupérer.

Étant donné les dommages importants qu’a subis la barge, le propriétaire, qui collabore avec Transports Canada, prend des mesures pour déconstruire la barge sur place afin qu’elle puisse être retirée de l’environnement de manière sécuritaire.

Les opérations de récupération devraient durer de 10 à 12 semaines pour se terminer d’ici le printemps 2022. Le projet est actuellement aux étapes de l’obtention des permis et de la planification. Une fois les approbations obtenues, une date de début du démantèlement de la barge sera confirmée.

Contexte

Pêches - autres questions

Émission d’un quatrième permis de pêche à la Mactre de Stimpson

Aucune décision n’a été prise quant à l’émission d’un permis de pêche supplémentaire pour la mactre de Stimpson, car le Ministère évalue toujours la nécessité d’élargir l’accès à cette pêche.

Il convient de noter que la récente vente de Clearwater Seafoods Partnership Ltd a entraîné, entre autres, la réémission des trois permis de pêche à la mactre de Stimpson en vigueur au nom de FNC Quota, une entreprise appartenant entièrement à des communautés des Premières Nations de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.

Allocation du contingent pour la mactre de Stimpson pour 2022

Parallèlement, pour appuyer la prévisibilité des pêches, les employés et les communautés, le total autorisé des captures (TAC) pour la mactre de Stimpson en 2022 a été alloué aux trois permis détenus par FNC Quota Limited Partnership au début de la saison. Cette mesure appuie également l’objectif de Pêches et Océans Canada (MPO) de faire en sorte que les communautés côtières profitent des retombées économiques de cette activité.

Contexte

Maquereau bleu

L’évaluation du stock de février 2021 a démontré que la biomasse du stock de maquereau bleu se trouve à un niveau qui n’a jamais été aussi bas, et que la mortalité a une grande influence sur l’état du stock.

Nous reconnaissons l’importance économique de la pêche au maquereau pour les provinces de l’Atlantique et du Québec, et je m’engage à gérer cette pêche afin d’assurer la durabilité à long terme du stock pour les générations futures.

Les décisions en matière de gestion des pêches sont fondées sur des preuves scientifiques et sont prises en pleine consultation avec les intervenants.

Total autorisé des captures 2021

La réduction importante du total autorisé des captures en 2021 était une étape nécessaire pour le rétablissement du stock, alors que la biomasse se trouve à un niveau qui n’a jamais été aussi bas.

Nous nous sommes engagés à adopter une approche de précaution pour gérer ce stock.

Nous consulterons les partenaires et les parties prenantes autochtones par du Comité consultatif du maquereau bleu avant toute prise de décision concernant la pêche de 2022.

Contexte

Hareng de l’Atlantique

Le hareng est une espèce fourragère qui sert de source de nourriture pour plusieurs espèces et joue un rôle essentiel dans l’écosystème. Le ministère continuera de prendre des décisions fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles.

Selon la dernière évaluation des sciences, le stock de hareng de printemps se trouve dans la zone critique de l'approche de précaution depuis 2002, sans signe d'amélioration, tandis que le stock de hareng d'automne a diminué et reste dans la zone de prudence depuis 2017.

Le Ministère reconnaît l’importance de la pêche du hareng de l’Atlantique dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Je m’engage à gérer cette pêche afin de promouvoir la durabilité à long terme du stock pour les générations futures.

Total autorisé des captures pour 2022

Des consultations sur le hareng de printemps ont eu lieu en novembre 2021 par l'intermédiaire du Comité consultatif des petits pélagiques du Golfe. Les intervenants ont apporté leurs contributions à la suite de cette réunion et je considère les recommandations qui ont été formulées tout en tenant compte de l’état critique du stock.

Les partenaires et les intervenants autochtones seront consultés sur le stock de hareng d'automne par l'intermédiaire du même comité consultatif à la fin du mois de mars 2022, et une décision est prévue pour le printemps/été 2022.

Contexte

Civelle : Possibilité d’activités de pêche sans permis au printemps 2022

L’objectif principal dans la gestion de toutes les pêches est la conservation. Étant donné les préoccupations liées à la conservation de l’anguille d’Amérique, une augmentation du total autorisé des captures de la civelle n’est pas envisagée pour le moment.

Mon ministère continuera de surveiller attentivement la pêche de la civelle ainsi que de prendre les mesures nécessaires pour assurer la conservation de l’anguille d’Amérique, ainsi qu’une pêche ordonnée et durable.

Des mesures de gestion renforcées ont été introduites pour la saison 2021, à la suite de consultations avec les communautés autochtones et d’un engagement avec l’industrie commerciale.

Si l’on insiste, sur l’arrêté de gestion des pêches interdisant la pêche de la civelle en 2020

La pêche commerciale de la civelle est une pêche dirigée des anguilles juvéniles et doit être gérée en mettant l’accent sur la conservation.

En 2020, des arrêtés de gestion des pêches ont été pris pour soutenir la gestion et le contrôle appropriés de la pêche de la civelle. Ces arrêtés ont entraîné la fermeture de la pêche pour la saison, à compter du 27 avril 2020.

Les efforts visant à soutenir la durabilité de cette espèce sont en cours, ce qui comprend l’examen du plan actuel de gestion ministérielle de la pêche de l’anguille d’Amérique.

Inscription à la liste de la Loi sur les espèces en péril

À la suite de la recommandation du COSEPAC en 2012, demandant que l’anguille d’Amérique soit inscrite en vertu de la Loi sur les espèces en péril, le gouvernement du Canada analyse l’inscription possible de l’anguille d’Amérique.

Cette décision est très complexe, et a de nombreuses implications sociales, culturelles et économiques.

Reconfiguration de l’accès pour poursuivre la mise en œuvre des droits issus de traités

Le Ministère évalue actuellement l’ensemble des options, y compris la renonciation volontaire, afin de tirer parti des progrès réalisés jusqu’à présent, en appui de l’accès aux pêches par les Premières Nations en vertu de leurs droits.

Contexte

La truite arc-en-ciel anadrome dans le fleuve Fraser

Le gouvernement du Canada attache une grande importance à sa collaboration avec la province de la Colombie‑Britannique, les Premières Nations et les intervenants sur les problèmes complexes concernant la truite arc‑en‑ciel du Fraser intérieur, y compris les populations des rivières Thompson et Chilcotin.

En août 2021, le Plan d’action provincial et rapport d’activités 2019‑2021 a été publié par la Colombie‑Britannique; il englobe le Plan d’action 2019 du MPO et de la province et présente une mise à jour des activités entreprises pour inverser le déclin de la truite arc-en-ciel du Fraser intérieur.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action et en coordination avec l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, le MPO continue de mettre en œuvre d’importantes restrictions pour la pêche commerciale du saumon aux endroits où des prises accessoires de truite arc-en-ciel sont possibles.

Contexte:

Le plan de gestion de la morue

Notre gouvernement reconnaît l'importance culturelle et économique du stock de morue 2J3KL (du Nord) pour les pêcheurs et les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador. Le plan de gestion de la morue du Nord s'appuie sur des évaluations annuelles du stock et sur la participation des intervenants dans le cadre d'un processus consultatif sur le poisson de fond. Le stock est actuellement sous moratoire et l'accès est limité aux pêcheurs côtiers par le biais d'une pêche d'intendance. Après un engagement étendu avec les parties prenantes, un plan de reconstitution de la morue du Nord a été mis en œuvre en décembre 2020. Le plan de reconstitution comprend une règle de décision de récolte (HDR) qui calcule la récolte maximale autorisée pour la pêche d'intendance. 

Date de la décision

Je prendrai une décision sur le plan de gestion 2022 d'ici la fin du mois de mai. Cette décision sera fondée sur les derniers avis scientifiques disponibles et tiendra compte des contributions des parties prenantes.

Contexte

Sébaste de l’unité 1

La pêche au sébaste de l’unité 1 dans le golfe du Saint-Laurent fait l’objet d’un moratoire depuis 1995. Depuis quelques années, le stock démontre des signes de rétablissement et peut bientôt soutenir une pêche commerciale.

Pêches et Océans Canda (MPO) entreprend actuellement des consultations avec les groupes autochtones et d’autres parties prenantes sur un régimed’accès et d’allocation pour cette pêche.

Aucune décision n'a été prise en matière d'accès et d'allocations et j'examinerai toutes les informations pertinentes, la conservation étant ma priorité absolue.

Consultations - Accès au Sébaste

Notre gouvernement comprend l’importance de l’industrie de la pêche pour les provinces de l’Atlantique et le Québec.

Compte tenu des changements survenus depuis le moratoire de 1995, le ministère consulte actuellement les groupes autochtones et d’autres parties prenantes pour savoir si la clé d’accès et d’allocation historique doit être modifiée.

Nous nous engageons à prendre le temps nécessaire pour recueillir des avis avant de progresser avec une pêche commerciale dans le golfe du Saint-Laurent pour le sébaste.

Pèche Commerciale

La biomasse du sébaste de l’unité 1 a augmenté au cours des dernières années, et une pêche commerciale peut maintenant être considérée.

Le MPO travaille avec le Comité consultatif sur le sébaste, les peuples autochtones, les scientifiques, les intervenants, les provinces et les intervenants non-gouvernementaux afin d’envisager une clé d’accès et d’allocation appropriée pour une pêche commerciale post-moratoire dans le golfe du Saint-Laurent.

Parmi les principaux obstacles à la création d’une pêche post-moratoire, citons les conditions actuelles du marché, la taille du sébaste et les préoccupations relatives la conservation des espèces  de prise accessoire.

Contexte

Crevette du golfe

La direction des Sciences du MPOa indiqué que les biomasses observées depuis 2017 dans les zones de l’Estuaire, Sept-Îles, Anticosti et d’Esquiman sont très faibles et se comparent aux valeurs du début des années 1990. Le réchauffement des eaux profondes et la prédation par les sébastes semblent être des facteurs importants du déclin de la crevette nordique.

Le Ministère s’est engagé à travailler avec l’industrie et les groupes autochtones sur les défis et l’adaptation continue auxquels le secteur de la pêche est confronté en raison des changements climatiques et des écosystèmes, en travaillant notamment à la révision de l’approche de précaution pour cette pêche.

Contexte 

Accès à la pêche récréative en Colombie-Britannique

Nous reconnaissons les défis auxquels font face tous les participants à la pêche au saumon du Pacifique, y compris les pêcheurs sportifs, pour protéger les stocks de saumon en péril du sud de la Colombie-Britannique, comme les stocks de saumon quinnat du fleuve Fraser.

La conservation est notre grande priorité et exige une approche de précaution dans la gestion des stocks compte tenu du risque d’extinction. Cependant, nous continuons à gérer les possibilités de pêche durable lorsqu’il est possible de le faire.

Le Ministère offre des possibilités de pêche récréative dans les zones où les stocks préoccupants de saumon quinnat du fleuve Fraser pouvaient être évités ainsi que dans les zones et aux moments où d’autres espèces et stocks préoccupants ne seraient pas touchés.

Pêche sélective de poissons marqués

Conformément à la pêche liée à l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, le MPO travaillera de concert avec les pêcheurs pour moderniser la gestion de la pêche au saumon et explorer des possibilités de pêche durable grâce à la pêche sélective de poissons marqués. D’autres consultations sont prévues en 2022 pour recueillir des informations sur les avantages et les enjeux de ces approches afin de documenter les décisions futures.

Contexte

Programme sur les écloseries et les salmonidés

Le Programme de mise en valeur des salmonidés joue un rôle essentiel dans la conservation, la gestion, et le rétablissement des stocks de saumon du Pacifique, en plus d’appuyer la pêche durable dans l’ensemble de la Colombie-Britannique et du Yukon.

Ce programme utilise une combinaison unique d’activités de mobilisation et d’éducation des Autochtones et du public, de restauration de l’habitat et de diverses installations d’écloserie et de frayères pour appuyer ce rôle essentiel.

Le Programme appuie de nouveaux investissements dans les installations d’écloserie et en sciences pour accroître le soutien à la conservation et au rétablissement des stocks de saumon du Pacifique.

Contexte

Permis de catégorie B

La catégorisation des permis de pêche du homard a débuté en 1976.

Les permis de catégorie B autorisent un niveau de pêche modérée et sont détenus par des pêcheurs qui ont un lien historique avec cette pêche.

Les permis de catégorie B ne peuvent être réémis et viennent à échéance au moment du décès ou de la retraite du titulaire.

Pour le moment, il n’est pas prévu de revoir les politiques concernant les permis de catégorie B.

Décision de la Cour fédérale

Pêches et Océans Canada est au fait de la décision rendue par la Cour fédérale dans Publicover c. Canada. Comme il s’agit d’un litige en cours, je n’ai aucun commentaire pour le moment.

Contexte

Permis de pêche du homard de catégorie B

Publicover

Saison 2022 de pêche à la morue dans la sous-division 3Ps du Canada et de la France

Le gouvernement du Canada est conscient de l’importance culturelle, économique et historique de la morue pour les résidents de Terre-Neuve et du Labrador.

Notre gouvernement a également le devoir de gérer nos ressources et nos écosystèmes de manière responsable au bénéfice des générations futures. Il s’agit notamment d’assurer la durabilité à long terme des océans et le rétablissement des stocks de poissons.

Je suis résolue à prendre des décisions en fonction des meilleures données scientifiques disponibles et à faire preuve de prudence lorsque les avis scientifiques sont incertains, le tout en tenant compte des perspectives de toutes les parties prenantes.

La dernière évaluation des stocks montre que la morue de la zone 3Ps se trouve toujours dans un état critique. La politique de mon ministère dans cette situation est claire : lorsqu’un stock se situe dans un état critique, la croissance doit être favorisée, et les prélèvements de toutes les sources anthropiques doivent être maintenus au niveau le plus bas possible.

Mes représentants et moi-même travaillons en collaboration avec nos homologues en France pour déterminer la voie à suivre pour cette pêche gérée conjointement.

Des efforts sont également déployés, notamment des activités de mobilisation auprès des intervenants, pour élaborer un plan de rétablissement pour ce stock.

Contexte

Poisson fourrage

Le poisson fourrage joue un rôle clé dans les écosystèmes océaniques. Certains stocks de petits poissons fourrages pélagiques sont sérieusement en déclin et sont désormais en zone critique, une désignation indiquant qu’il y a une forte probabilité que la productivité soit touchée de telle façon à entraîner des dommages graves aux stocks.

Le Cadre de l’approche de précaution (AP) de Pêches et Océans Canada indique que pour un stock en zone critique, la pêche doit être maintenue au niveau le plus bas possible afin de promouvoir sa croissance, et qu’il ne doit y avoir aucune tolérance à l’égard d’un appauvrissement évitable.

Le gouvernement du Canada est déterminé à assurer la conservation et le rétablissement des stocks de poissons pour une pêche stable et prospère à long terme.

Incidence sur la gestion

Le rétablissement constitue notre grande priorité, et si la perspective scientifique demeure la même, je n’ai pas l’intention de contribuer à un déclin encore plus important en autorisant la pêche directe des petits poissons fourrages pélagiques en zone critique.

Le gouvernement du Canada sait que ces espèces représentent d’importants stocks commerciaux pour les pêcheurs du Canada atlantique, stocks qui sont notamment utilisés comme appât. L’annonce hâtive de nos intentions à l’égard de ces stocks donne le temps aux pêcheurs de prendre des dispositions. En outre, nous appuierons les processus visant à identifier et à développer d’autres sources d’appâts.

Contexte

Fermetures de la pêche commerciale du saumon en Colombie‑britannique (initiative de la stratégie relative au saumon du pacifique)

En juin 2021, l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique a été annoncée en tant qu’investissement de 647 millions de dollars dans l’avenir des populations de saumons du Pacifique. La Transformation de la pêche a été désignée comme l’un des quatre piliers de cette grande initiative.

Dans le cadre de la Transformation de la pêche, une première étape a été prise à l’égard de la réduction à long terme de la pression de la pêche sur les stocks dont la conservation est préoccupante, avec d’importantes fermetures de la pêche commerciale du saumon pour la saison 2021.

Des consultations auprès des Premières Nations, d’acteurs de l’industrie de la pêche commerciale et d’autres intervenants sont en cours au sujet de fermetures possibles pour la saison 2022 et les années suivantes.

Contexte

Crabe, zone E

En avril 2021, une décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique a ordonné à Pêches et Océans Canada d’augmenter l’allocation de crabe pour les cinq Premières Nations Nuu-chah-nulth dans la zone définie par le tribunal. Le Ministère poursuit ses consultations auprès des Cinq‑Nations et mobilise les membres de l’industrie pour mettre en œuvre cette décision.

Le Ministère a entamé des travaux en vue d’atténuer l’accès supplémentaire au crabe accordé aux Cinq‑Nations au moyen d’une approche de renonciation volontaire aux permis. Toutefois, cela prendra du temps, et une atténuation complète de l’ensemble du volume du crabe ne sera vraisemblablement pas en place avant avril 2022. Le Ministère maintient son engagement à l’égard de la politique d’utilisation de la renonciation volontaire aux permis afin d’atténuer l’augmentation des allocations pour la participation des Premières Nations dans les pêches commerciales lorsque cela est possible.

Sans la mise en place de mesures complètes d’atténuation, les allocations de casiers pour les détenteurs d’un permis de pêche commerciale devront être réduites pour la saison de pêche 2022 afin de s’assurer que la limite totale de casiers dans la zone de gestion ne soit pas dépassée. L’augmentation du nombre total de casiers dans la zone n’est pas une option, car cela augmentera la pression exercée par la pêche sur le stock et nous empêchera d’atteindre nos objectifs de durabilité.

En avril 2022, la version finale du Plan de gestion intégrée de la pêche du crabe 2022‑2023 et le Plan de gestion des pêches des Cinq‑Nations seront mis en œuvre et tiendront compte de l’allocation finale pour la saison de pêche 2022‑2023.

Contexte

Rétablissement des stocks de poissons

Pêches et Océans Canada (MPO) s'est engagé à rétablir les stocks de poissons qui ont diminués, car cela est important tant sur le plan écologique qu'économique. Des stocks de poissons sains favorisent la résilience des écosystèmes tout en améliorant le potentiel de rendement économique à long terme. Bien que les restrictions de pêche visant à rétablir les stocks de poissons puissent avoir des répercussions économiques pendant la période de rétablissement, des répercussions plus importantes peuvent découler du fait de retarder les mesures ou de ne pas prendre suffisamment de mesures pour favoriser le rétablissement des stocks.

Depuis 2009, le MPO exige l'élaboration de plans de rétablissement officiels pour les stocks épuisés, et ce, de façon prioritaire. Au cours des dernières années, le gouvernement du Canada a fait des investissements clés pour soutenir l'élaboration de plans de rétablissement afin de favoriser la reconstitution des stocks de poissons.

Si on insiste sur les stocks qui sont dans la zone critique

Maintenant, 23 des 180 principaux stocks exploités au Canada ont besoin d'être rétablis. Neuf de ces stocks font l'objet de plans de rétablissement, et huit autres sont en cours d'élaboration. Pendant l'élaboration des plans de rétablissement, le MPO utilise les meilleures données scientifiques disponibles pour s'assurer que des mesures strictes de gestion des pêches sont appliquées et que toute pêche ne compromet pas le rétablissement.

De plus, nous travaillons à la mise en œuvre complète des dispositions de la Loi sur les pêches relatives aux stocks de poissons, qui renforceront le cadre de gestion des pêches du Canada en fournissant de nouvelles  législations pour assurer la conservation des stocks de poissons, favoriser leur rétablissement au besoin et gérer les pêches de façon durable.

Contexte

État des plans de rétablissement et des stocks de la zone critique

Dispositions relatives aux stocks de poissons

Investissements pour les plans de rétablissement

Les océans et les écosystèmes aquatiques - autres questions

Espèces aquatiques envahissantes

Le gouvernement comprend qu’il est important de protéger la biodiversité et la qualité des eaux du Canada. A ce titre nous nous concentrons à coordonner nos efforts pour prévenir la propagation des espèces aquatiques envahissantes au Canada.

Les espèces aquatiques envahissantes sont une menaces pour les écosystèmes d’eau douce et marin du Canada, et prévenir leurs impacts néfastes sur notre biodiversité, notre économie et notre société est une priorité pour notre Gouvernement.

La gestion des espèces aquatiques envahissantes est une responsabilité que le gouvernement fédéral partage avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, et nous continuons de travailler en étroite collaboration avec eux, ainsi qu’avec nos homologues des États‑Unis, afin d’appuyer les activités de prévention et d’intervention visant à protéger nos ressources mutuelles.

Moules zébrées et quagga

Les moules zébrées sont établies dans le bassin versant du lac Manitoba, qui est le front d'invasion de l'ouest du Canada. Pêches et Océans Canada (MPO) travaille avec les gouvernements provinciaux des Prairies et à élaborer avec eux un cadre pour des plans d'intervention.

Au Québec, les moules zébrées sont établies dans le fleuve Saint-Laurent, elles sont observées depuis 2017 dans le lac Memphrémagog et ont été nouvellement détectées dans le lac Massawippi en Estrie en 2021. Le MPO s’est joint au gouvernement québécois et à des intervenants locaux pour lutter contre la dispersion de cette espèce à d’autres plans d’eau de la région et participer aux activités d’intervention pouvant avoir lieu.

En Colombie-Britannique, le gouvernement provincial dirige la gestion des espèces aquatiques envahissantes. Le MPO soutient la gestion des moules envahissantes en Colombie-Britannique en fournissant des conseils scientifiques et en effectuant des évaluations des risques.

Le MPO travaille en étroite collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada pour améliorer l'application du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes aux frontières internationales, en mettant l'accent sur la prévention de l'entrée au Canada des espèces interdites, y compris les moules envahissantes.

En Mars 2021, le MPO a mené des activités d’intervention d’urgence en partenariat avec l’Agence des services frontaliers du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour arrêter l’import et la distribution de produits d’aquarium infestés par des moules envahissante à travers le Canada. Le MPO continue de travailler avec l’Agence des services frontaliers du Canada pour empêcher l’import de produits infestés illégaux au Canada.

L'achigan à petite bouche envahissant dans le système de la Miramichi

Le MPO reconnaît la gravité de la menace que représente l’achigan à petite bouche qui est considéré comme étant une espèce envahissante dans le bassin-versant de la rivière Miramichi.

En Septembre 2021, le MPO a délivré une nouvelle autorisation sous le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes permettant au « North Shore Micmac District Council », un groupe autochtone, d’utiliser un pesticide pour éradiquer l’achigan à petite bouche du bassin-versant de la rivière Miramichi.

Lors de son évaluation de la proposition de projet, le MPO a mené de nombreuses consultations avec les intervenants, incluant des groupes autochtones, par l’entremise de sessions de consultations virtuelles ou en personne et continuera de collaborer avec tous les intervenants impliqués dans ce projet.

Le crabe vert

Le MPO est préoccupé par les répercussions majeures que le crabe vert, présent sur la côte Atlantique ainsi que sur la côte Pacifique du Canada, peut avoir sur les écosystèmes estuariens et marins, et les industries de la pêche et de l’aquaculture, par sa consommation de et ou la compétition qu’il fait aux espèces indigènes, par exemple, les mollusques, les crabes et le homard, et endommage les habitats estuariens, par exemple, les herbiers de zostère et les marais salés durant leur quêtes pour leur proies.

Le MPO collabore avec différents partenaires, dont les gouvernements et les communautés autochtones, les gouvernements provinciaux, les organisations non gouvernementales de l’environnement, les associations de pêcheurs, les parties prenantes ainsi que les États et le gouvernement fédéral américains, afin d’essayer de gérer les menaces que pose l’espèce pour les pêches et les écosystèmes canadiens.

Le MPO continue d’appuyer la recherche et de générer des avis scientifiques, et mène ou appuie des activités de prévention, de détection rapide ou de contrôle sur les côtes Atlantique et Pacifique pour gérer la propagation et les impacts de cette espèce envahissante au Canada, par contre, l’espèce continue de ce propager et en conséquent il est anticipé que les répercussions sur les ressources marines, continuent et augmentent.

Carpes asiatiques

En 2017, le gouvernement s’est engagé à investir 16 millions de dollars sur cinq ans, puis 4 millions de dollars par année par la suite, dans le cadre du Programme de lutte contre les carpes asiatiques, pour veiller à ce que les Grands Lacs soient protégés contre les conséquences nuisibles des carpes asiatiques.

Le gouvernement adopte une approche préventive globale pour contrer la menace que représente ces espèces, particulièrement la Carpe de Roseau, et collabore avec des partenaires américains, ontariens et québécois.

Le MPO est disponible pour aider dans l’analyse en laboratoire si un poisson y et pêché.

Jusqu’à présent, ces espèces n’ont pas réussi à s’établir dans les eaux canadiennes des Grands Lacs grâce aux efforts de surveillances et d’interventions bien structurées.

Poissons rouges

Le poisson rouge, une espèce non-indigène a été relâché dans les eaux canadiennes ou il peut se reproduire et pourrait causer des impacts néfastes sur les écosystèmes et les espèces de poissons natives.

L’introduction d’une espèce aquatique de poissons dans une région ou un milieu aquatique où elle n’est pas indigène peut nuire aux écosystèmes et est interdite sous le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes, et le MPO continue de faire la promotion de nouveaux matériaux d’engagement et de sensibilisation auprès du publique pour empêcher l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes.

La présence de poissons rouges dans les systèmes d’eau douce du Canada est un enjeu que le MPO continue de surveiller. Une étude scientifique au Port d’Hamilton a été complétée pour clarifier la façon dont les poissons rouges se déplacent et se nourrissent, et  déterminer si leur présence affecte les autres espèces de poisson.

Ascidie jaune

L’ascidie jaune est un tunicier envahissant présent sur la côte atlantique. Lorsque établie, elle a d’importantes répercussions sur l’aquaculture (moules et huîtres).

Au Québec, elle n’est établie qu’à un port des Îles-de-la-Madeleine, et ce, depuis 2006. En 2021, elle a été détectée pour la première fois dans deux marinas des lagunes des îles par le programme de détection du MPO.

Le Ministère travaille avec les partenaires locaux pour essayer d’empêcher la dispersion de l’espèce à travers l’archipel.

Contexte

Espèces aquatiques envahissantes

Moules zébrées et quaggas

Lac et Rivière Miramichi

Crabe vert

Poissons rouge

Ascidie jaune

Plan d’action du réseau d’aires marines protégées dans la biorégion du plateau Nord

La durabilité des océans du monde est une préoccupation importante. Le Canada soutient les zones marines protégées (ZMP) pour atténuer les nombreux facteurs de stress et menaces pour les océans. Il soutient aussi la mise en place de réseaux de ZMP afin d’accroître l’efficacité des ZMP existantes et futures pour atteindre plusieurs objectifs qu’il serait impossible d’atteindre avec une seule ZMP.  

Le développement d’un réseau de ZMP est en cours dans la biorégion du plateau Nord (BPN). Nous soutenons et nous nous engageons à respecter la BPN des ZMP.    

Plan d’action du réseau

Le Ministère appuie le processus de planification du réseau de ZPM de la BPN et les objectifs généraux de conservation.
Le Ministère appuie aussi la vision et les objectifs du Plan d’action du réseau, ainsi que le processus de collaboration qui a été mis en place avec la Colombie-Britannique et les partenaires autochtones.

Pêches et Océans Canada veut continuer de collaborer avec d’autres intervenants pour apporter les révisions requises et ainsi veiller à ce que le plan d’action du réseau de ZMP dans la BPN puisse être mis en œuvre d’une façon qui soutient la conservation marine, la réconciliation et les possibilités économiques pour les collectivités côtières. 

Contexte

Planification spatiale marine

Objectifs de conservation marine

Plan d’action du réseau de la biorégion du plateau Nord

Plan d’action du réseau de la biorégion du plateau Nord – Prochaines étapes

Projet Énergie Saguenay, Québec

La protection de nos écosystèmes aquatiques, tout en tenant compte des intérêts économiques des collectivités dont le gagne-pain dépend de ces industries, est une priorité pour notre gouvernement.

Mon ministère a participé activement à l’évaluation environnementale fédérale du projet Énergie Saguenay et j’appuie la décision annoncée hier.

Alors que les impacts de la construction du terminal sur le poisson et son habitat pourraient être atténués, le MPO est d'avis que le bruit associé à la navigation du projet aurait pu entrainer des impacts négatifs sur la survie et le rétablissement du béluga, une espèce en voie de disparition protégée par la Loi sur les espèces en péril.

Contexte

Projet de la rivière Mary de Baffinland

La protection du milieu marin et des mammifères marins est une priorité absolue et c'est pourquoi nous veillons à ce que les projets soient évalués en profondeur.

Pêches et Océans Canada s’est assuré que les conditions sont en place pour protéger l’environnement et les mammifères marins pour la phase 1 du projet et a participé à l'examen des répercussions possibles de la phase 2 de la proposition de développement.

Le Ministère révisera le rapport et la recommandation de la Commission du Nunavut lorsqu’il sera déposé, et par la suite travaillera avec les autres ministères concernés pour prendre une décision rapide sur la phase 2 du projet.

Contexte

Roberts Bank Terminal 2, Colombie-Britannique

Mon ministère participe activement à l'évaluation environnementale du projet Roberts Bank Terminal 2.

La protection de nos écosystèmes aquatiques, tout en tenant compte des intérêts économiques des collectivités dont le gagne-pain dépend de ces industries, est une priorité pour notre gouvernement.

Mon ministère continuera à mener des consultations constructives avec les peuples autochtones et les parties prenantes, ainsi que continuer nos efforts pour veiller à la protection des poissons, des mammifères marins et de leurs habitats.

Épaulard résident du sud

Notre gouvernement s’est engagé à protéger les épaulards résidents du Canada et à assurer le rétablissement de leurs populations.

Nous continuons de travailler en partenariat avec les peuples autochtones, les intervenants principaux, les partenaires internationaux et la province de la Colombie-Britannique sur les mesures immédiates visant à réduire l’impact du transport maritime et à aider au rétablissement de l’épaulard résident du sud.

Le gouvernement a mis de l’avant des initiatives pour contrer les trois principales menaces auxquelles fait face l’épaulard résident du sud dans le cadre du Plan de protection des océans de 1,5 milliard de dollars, de l’Initiative de protection des baleines de 167,4 millions de dollars, et d’autres mesures visant l’épaulard résident du sud pour un investissement de 61,5 millions de dollars.

Contexte

Élargissement de l’autoroute 101 / Aboiteau de la Rivière Avon, Nouvelle-Écosse

La protection de l'environnement et de la biodiversité est une priorité pour notre gouvernement, et nous restons déterminés à assurer le passage adéquat des poissons au niveau de l’aboiteau existant de la rivière Avon.

Mon ministère examine présentement une demande d’autorisation en vertu de la Loi sur les pêches, soumise par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour le remplacement de l’aboiteau actuel. Le projet sera évalué pour le passage de toutes les espèces de poissons susceptibles d’utiliser la rivière Avon.

Mon ministère s'est engagé à travailler avec la province, les groupes autochtones, ainsi que les autres intervenants pour protéger les poissons et leurs habitats au rivière Avon.

Arrêté Ministériel 

Pour répondre aux préoccupations concernant le passage du poisson, mon ministère a émis un arrêté ministériel à la province relativement à l’opération de l’aboiteau.

L’arrêté sera révisée toutes les deux semaines et ajustée advenant le cas que des informations additionnelles démontreraient des impacts potentiels sur la sécurité ou les propriétés.

Contexte

Structure existante (arrêté ministériel) :

Nouvelle structure:

Projet minier Kudz Ze Kayah

Pêches et Océans Canada s’est engagé à poursuivre ses travaux pour soutenir l’examen de ce projet.

Les décisionnaires fédéraux exigent une prolongation pour évaluer toutes les avenues de décision potentielles.

Nous continuerons de travailler en étroite collaboration et en partenariat avec le gouvernement du Yukon, ainsi que dans le cadre d'engagement continue avec les premières nations touchées.

Contexte

Bras nord-ouest, NÉ - Remplissage d’un lot d'eau privé

Pêches et Océans Canada effectue des examens réglementaires en vertu de la Loi sur les pêches des projets qui pourraient entraîner la mort de poissons ou la détérioration, la destruction ou la perturbation de l’habitat du poisson. Ceci inclus des projets tel que le remplissage dans l’habitat du poisson en milieux côtiers.

Si une demande d'autorisation en vertu de la Loi sur les pêches est reçue, mon ministère consultera les groupes autochtones potentiellement affectés.

Mon ministère demeure déterminé à travailler avec les représentants de la province et les intervenants locaux pour protéger le poisson et son habitat.

Contexte

Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain

Par l’application de la Loi sur les pêches et de la Loi sur les espèces en péril, nous travaillons avec la société Trans Mountain, la Régie de l’énergie du Canada, les groupes autochtones et autres partenaires pour garantir la protection des poissons, des mammifères marins et de leurs habitats.

Pêches et Océans Canada a délivré sept autorisations en vertu de la Loi sur les pêches pour des traversées de cours d’eau et une autorisation pour le terminal portuaire de Westridge.

Le MPO tient actuellement des consultations avec des groupes autochtones au sujet d’une autorisation supplémentaire en vertu de la Loi sur les pêches pour les traversées de cours d’eau en Alberta.

Nous continuons de consulter les groupes autochtones pour faire progresser les mesures d’accommodement qui mettent l’accent sur le renforcement des capacités, les relations à long terme, la prévention des déversements, la capacité d’intervention, et les effets cumulatifs sur le poisson et son habitat. 

Épaulard résident du sud

Notre gouvernement s’est engagé à protéger les épaulards résidents au Canada et à assurer le rétablissement de leurs populations.

Le gouvernement a fait progresser des initiatives pour contrer trois menaces principales contre l’épaulard résident du sud, à l’aide de certains éléments de trois investissements distincts : le Plan de protection des océans de 1,59 milliard de dollars, l’Initiative de protection des baleines de 167,4 millions de dollars, et autres mesures précises de 61,5 millions de dollars visant précisément la population des épaulards résidents du sud.

Nous répondons aux recommandations formulées par la Régie de l’énergie du Canada, notamment la mise en œuvre de plusieurs initiatives visant à compenser les répercussions du transport lié au projet sur l’épaulard résident du sud.

Contexte

Exploration minière sur les fonds marins

Pêches et Océans Canada (MPO) n'est au courant d'aucune demande d'exploitation minière des fonds marins au Canada.

L'exploitation minière des fonds marins serait évaluée sur la base des meilleures connaissances scientifiques disponibles afin de garantir que toute activité qui s'y rapporte peut être effectuée d'une manière écologiquement durable.

L'approbation des demandes de projets d'exploitation minière des fonds marins au Canada impliquerait un certain nombre de ministères, chacun supervisant diverses lois qui protègent l'environnement marin du Canada.

Si l’on insiste

Un rôle clés du MPO dans l'évaluation de l'exploitation minière des fonds marins serait d'examiner les demandes conformément à la Loi sur les pêches, qui contient des interdictions de causer la mort de poissons par des moyens autres que la pêche et de causer la détérioration, la perturbation ou la destruction de l'habitat du poisson.

En avril 2019, le gouvernement du Canada a annoncé une nouvelle norme de protection pour toutes les futures aires marines protégées (AMP) fédérales. Cette norme interdit l'exploitation minière dans ces AMP, en plus de l'exploration et de l'exploitation pétrolière et gazière, de l'immersion et du chalutage de fond.  

Contexte

Projet d'exploitation de Bay du Nord

Pêches et Océans Canada (MPO) était un participant actif pendant le processus d'évaluation environnementale qui est toujours en attente d’une décision finale.

Si le projet reçoit l'approbation pour l'évaluation environnementale, mon ministère travaillera avec le promoteur pour déterminer si une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches sera requise.

De plus, nous poursuivrons notre collaboration avec l'Agence d’évaluation d’impact du Canada, le promoteur et d’autres intervenants, dans le cadre du programme de suivi que le promoteur serait chargé de mettre en œuvre si le projet reçoit une décision favorable suite à l'évaluation environnementale.

Si l’on insiste:

Bien que le rapport du Secrétariat canadien des avis scientifiques sur le projet ait été publié en janvier 2022, il reflète les informations disponibles en 2019 et ne fournit pas de commentaires sur les informations fournies ultérieurement au cours du processus d'évaluation environnementale.

Les conclusions du rapport du Secrétariat canadien des avis scientifiques faisaient partie des premiers avis du MPO fournis à l'Agence d'évaluation d'impact du Canada au printemps 2019 et ont été prises en compte tout au long de l'évaluation environnementale.

Contexte

L’habitat du saumon dans le fleuve Fraser

Des écosystèmes durables et sains font partie intégrante de la vie économique et culturelle des habitants de la Colombie-Britannique et du Canada.

Le " Heart of the Fraser " est un domaine d'importance pour le saumon et l'esturgeon blanc et je suis déterminé à protéger le poisson et son habitat dans cette zone.

À cette fin, nous continuons à tenir notre promesse de mettre en œuvre une Loi sur les pêches modernisée qui favorise des pêches durables, stables et prospères, tandis que nous travaillons également avec nos partenaires pour explorer d'autres pistes afin de protéger cette zone importante.

Zones d'Importance Écologique

Mon ministère examine comment des espèces et des habitats, qui pourraient être sensibles, hautement productifs, rares ou uniques, comme ceux que l'on trouve dans le "Heart of the Fraser", pourraient bénéficier d'une désignation comme zone d'importance écologique en vertu de la Loi sur les pêches.

On s'engage avec les Canadiens sur les concepts d'un cadre national pour gérer l’identification, l'établissement et la gestion des Zones d'Importance Écologique. 

Pendant que ces travaux progressent, le poisson et son habitat dans le "Heart of the Fraser" continuent d'être protégés par la Loi sur les pêches.

Contexte

Les baleines

Baleine noire de l’Atlantique Nord

La protection et le rétablissement de la baleine noire de l’Atlantique Nord, en danger critique d’extinction, sont une de mes priorités.

En 2022, nos mesures de gestion des pêches continueront de se concentrer sur la prévention de l’empêtrement des baleines noires en retirant les engins de pêche de l’eau où et quand ces baleines sont détectées. Nous continuerons également à prendre des mesures pour régler le problème des engins perdus ou abandonnés (engins fantômes) et à soutenir nos réseaux nationaux d’intervenants auprès des mammifères marins.

Nos mesures de gestion adaptative de classe mondiale, qui intègrent les meilleures données scientifiques disponibles, ont été élaborées grâce à une étroite collaboration entre notre ministère, l’industrie de la pêche, les communautés autochtones et les principaux scientifiques spécialisés dans les baleines noires, afin d’atteindre l’objectif de protection des baleines noires tout en préservant notre réputation en matière de produits de la mer d’origine durable.

Ces mesures comprennent les exigences en matière de marquage des engins, la réduction des câbles flottants à la surface, les exigences en matière de déclaration des engins perdus et les efforts de récupération,  ainsi que le retrait en temps quasi réel des engins de pêche (p. ex. pour la pêche au crabe et au homard), où et quand les baleines noires sont détectées. Ces emplacements demeurent fermés tant que des baleines noires y sont détectées.

Nos mesures en matière de pêche reposent sur un solide régime de surveillance pour détecter la présence de baleines, y compris les vols, les navires et la surveillance acoustique. Ce régime de surveillance nous permet à la fois de protéger les baleines et de veiller à ne pas fermer les zones où les baleines ne sont pas présentes.

Les pêches à engins fixes au Canada atlantique et au Québec devront intégrer des éléments à faible résistance à la rupture dans leurs engins de pêche d’ici 2023. Cela aidera à réduire les risques de blessures par empêtrement chez les baleines noires de l’Atlantique Nord et d’autres espèces de baleines, et renforcera nos efforts visant à prévenir les empêtrements.

En outre, il sera plus facile pour les pêches canadiennes de respecter les dispositions de la Loi sur la protection des mammifères marins des États-Unis en matière d’importation, maintenant ainsi l’accès à un important marché pour les produits de la mer canadiens.

L’adaptation de la technologie des engins de pêche pour réduire les risques d’empêtrement est un domaine en pleine croissance dans lequel les pêcheurs et les chercheurs canadiens jouent un rôle de premier plan. Nos pêcheurs et nos experts ont élaboré et mis à l’essai une technologie « respectueuse des baleines ». Cela comprend des engins à faible résistance à la rupture pour relâcher les baleines empêtrées, et des systèmes de « corde à la demande » qui enlèvent les cordes de l’eau.

Certains groupes de pêcheurs ont exprimé des préoccupations au sujet de leur disposition à adopter des engins respectueux des baleines. Certains s’interrogeaient sur le coût des nouveaux engins de pêche et les problèmes de sécurité potentiels. Notre ministère continue de travailler avec des groupes de pêcheurs partout au Canada atlantique et au Québec afin de déterminer les options les plus appropriées pour chaque pêche.

Pêches et Océans a lancé un nouveau programme de financement en août 2021, le Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines, qui prévoit jusqu’à 10 millions de dollars par année pendant deux ans. Ce Fonds appuiera l’acquisition, le développement et la mise à l’essai de technologies d’équipement novatrices visant à réduire les empêtrements de baleines. Ce financement est offert aux groupes de pêcheurs, aux groupes autochtones et aux Premières Nations, aux chercheurs et aux fabricants d’engins.

MMPA et engagement des États-Unis

Le ministère continue de collaborer avec ses homologues américains afin d'établir un processus d'enquête sur les engrenages pour traiter les cas transfrontaliers très médiatisés, afin de s'assurer que l'analyse est exacte pour déterminer l'origine des enchevêtrements et qu'elle n'a pas d'incidence sur l'accès aux marchés.

Le 26 novembre 2021, le Canada a soumis les demandes finales de conclusions de comparabilité pour ses 323 opérations de pêche et d'aquaculture qui exportent leurs produits aux États-Unis, une étape importante pour satisfaire aux nouvelles exigences d'importation en vertu de la Marine Mammal Protection Act (MMPA) des États-Unis.

Décès et enchevêtrements pour la saison 2021

Le ministère continue de donner la priorité au rétablissement de la population de NARW et se réjouit qu'aucun décès n'ait été signalé dans les eaux canadiennes pour la saison 2021.

Pour la saison 2021, un nouvel enchevêtrement a été signalé dans le golfe du Saint-Laurent le 13 juillet 2021. Cet incident impliquait le NARW #4615 et a été suivi de près par le ministère. Le NARW #4615 a été vu pour la dernière fois dans les eaux canadiennes le 14 juillet 2021, empêtré dans un cordage. Le ministère continue de travailler avec ses homologues américains pour localiser cet individu et poursuivre les efforts de désempêtrement lorsqu'il est sécuritaire de le faire.

De plus, le NARW #3560 (Snowcone), précédemment empêtré, a été détecté dans les eaux canadiennes le 10 mai 2021. L'enchevêtrement avait été observé pour la première fois dans les eaux américaines en mars 2021. Tout au long de l'été, le ministère a tenté de nombreuses opérations de désempêtrement, ce qui a permis de retirer une partie de la corde. Le NARW #3560 est actuellement détecté en Floride, aussi récemment que le 19 janvier 2022, où il semble en bonne santé avec son baleineau nouveau-né. Il est prévu que #3560 et son baleineau reviennent dans les eaux canadiennes au cours de la saison 2022. Le ministère est donc prêt à surveiller de près la situation d'enchevêtrement et à tenter d'autres opérations de désenchevêtrement lorsqu'il sera sécuritaire de le faire.

Soutien scientifique des mesures de protection des baleines noires de l'Atlantique Nord

Selon les estimations de la population de NARW pour 2021, il reste environ 336 baleines. Il s'agit d'une diminution par rapport à l'estimation de 2020 qui identifiait une population de 356 baleines. Depuis 2018, le Canada a adopté des mesures obligatoires dans le but de protéger les NARW quand et où ils se trouvent dans nos eaux. La stratégie de protection et de rétablissement du Ministère est fondée sur les avis scientifiques de Pêches et Océans Canada examinés par des pairs, ainsi que sur les avis d'experts externes en matière de NARW et sur des publications de recherche.

Impacts sur les pêcheurs

Les mesures de protection du Canada à l'égard de la baleine noire sont fondées sur un engagement important avec les partenaires et les intervenants. Les 30 novembre et 2 décembre 2021, le Département a tenu la réunion annuelle du Comité consultatif sur les baleines noires afin d'obtenir la participation des représentants autochtones et non autochtones de l'industrie de la pêche, des gouvernements provinciaux, des organisations non gouvernementales et d'autres experts en matière de baleines noires au sujet des mesures canadiennes relatives aux baleines noires.

Les coûts pour protéger les baleines noires

Notre stratégie de protection des baleines noires est soutenue par l'Initiative baleine de 167,4 millions de dollars, annoncée dans le budget fédéral 2018 du Canada. Cela comprend le financement d'activités scientifiques pour aider à mieux comprendre les facteurs affectant la santé des populations de baleines, ainsi que le soutien aux actions ciblées et immédiates pour aider à faire face aux menaces découlant des activités humaines. Un montant supplémentaire de 20 millions de dollars pour le Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines a été annoncé en août 2021 pour soutenir les pêcheurs et les partenaires afin de réduire les dommages et les risques de dommages causés aux baleines par les activités de pêche commerciale. Le programme consiste en un financement sous forme de contribution sur deux ans (2021-2023) pour soutenir les projets qui font progresser l'adoption de méthodes pour prévenir et atténuer les empêtrements de baleines.

Est-ce que les exigences de modification des engins de pêche à l'épreuve des baleines pour le crabe, le homard et d'autres pêches au Canada atlantique et au Québec entraîneront une augmentation des engins fantômes ?

Le MPO a entendu les préoccupations des pêcheurs qui craignent que les engins de pêche pour la protection des baleines n'entraînent une augmentation des engins fantômes. En réponse, le Ministère est en train de tenir des discussions avec les pêcheurs de toutes les régions afin de déterminer les meilleures modifications à apporter aux engins de pêche en fonction des conditions particulières de leurs pêcheries. Les représentants du Ministère cherchent également à obtenir des avis techniques sur la façon de relever le défi que représente la mise au point d'engins sans danger pour les baleines qui permettent de pêcher efficacement dans des conditions normales.

Mesures de protection des baleines noires aux États-Unis

Les mesures américaines de protection de la baleine noire se concentrent largement sur la réduction des lignes verticales dans l'eau pour la pêche au homard et au crabe, sur la mise en œuvre d'exigences de modification des engins de pêche sans danger pour les baleines et sur certaines dispositions de fermeture saisonnière.

Mesures de gestion des navires de Transports Canada

Les mesures de gestion des navires de Transports Canada demeureront les mêmes pour la saison 2022. Cela comprend des zones de restriction de vitesse statique et dynamique obligatoires dans le golfe du Saint-Laurent, une zone de restriction saisonnière dans la vallée de Shediac et une restriction de vitesse volontaire dans le détroit de Cabot pour le début et la fin de la saison. Les activités de pêche et de transport maritime ont fait l'objet d'un examen public depuis l'événement de mortalité inhabituel de 2017, ce qui a conduit à la mise en œuvre de mesures liées au NARW sur une base annuelle pour faire face à ces menaces.

Contexte

Loi sur la protection des mammifères marins et engagement des États-Unis

Décès et enchevêtrements pour la saison 2021

NARW #4615 Enchevêtrement

Épaulards résidents du sud : mesures de gestion

Notre gouvernement s’est engagé à protéger et à rétablir les emblématiques épaulards résidents du sud, et a pris des mesures importantes pour faire face aux principales menaces qui pèsent sur la population, qui compte actuellement 72 individus.

Le gouvernement a mis en œuvre des mesures renforcées depuis 2018 afin d’arrêter le déclin de cette espèce grâce à des mesures de gestion visant à protéger le saumon chinook et à réduire les perturbations causées par les navires.

Nous commençons maintenant à consulter les groupes autochtones, les parties prenantes et la population sur les mesures qui pourraient être prises en 2022 afin de tirer parti du travail effectué en collaboration avec les spécialistes autochtones et des parties prenantes, des efforts passés et des nouvelles données scientifiques.

Naissances et décès d’épaulards résidents du sud

Au cours de l’été dernier, K21 et L47 ont été portés disparus et présumés morts. Un troisième individu, L89, est porté disparu depuis le 5 novembre 2021. Son absence préoccupe les spéciales, qui ne l’on pas aperçu au sein de son groupe.

Mon département est au courant des récentes études de photogrammétrie indiquant que J19 et J36 semblent avoir subi des fausses couches. J37 est toujours enceinte. C'est malheureux, mais pas inattendu, car le taux d'échec des grossesses chez les orques résidentes du Sud est élevé.

Le gouvernement du Canada continue de se concentrer sur son plan à long terme pour contribuer à la protection et au rétablissement de l’épaulard résident du sud.

Contexte

Dispositions de la Marine Mammal Protection Act des États-Unis relatives à l’importation

Notre gouvernement, en collaboration avec l'industrie canadienne, s’est engagé à protéger les mammifères marins des prises accidentelles dans les engins de pêche et à maintenir leur accès au marché américain.

Nous continuons de collaborer étroitement avec les pêcheurs, et autres intervenants pour satisfaire aux nouvelles exigences américaines en matière d’importation qui entrent en vigueur en 2023.

En ce qui concerne la protection de la baleine noire de l'Atlantique Nord, nous sommes fiers de la robustesse de nos mesures et sommes convaincus qu'elles respectent ou dépassent les normes américaines.

Interdire l’élimination mortelle des phoques nuisibles

Les exigences d’importation de la Marine Mammal Protection Act (MMPA) des États-Unis comprennent l’interdiction de l’abattage intentionnel de mammifères marins durant les activités de pêche commerciale.

Le Canada interdit ce type d’activité par le biais de Règlement sur les mammifères marins (article 7). Plus encore, mon ministère a depuis 2020 cessé de délivrer des permis de chasse au phoque nuisible.

Les États-Unis ont fait savoir que ces mesures répondent à leurs exigences en matière d’importation en vertu de la MMPA. 

Contexte

Sanctuaire des baleines

La conservation et la protection des mammifères marins constituent une priorité absolue.

Le Whale Sanctuary Project est une organisation américaine qui œuvre dans le but d’établir un modèle de sanctuaires de baleines côtiers où des baleines autrefois détenues en captivité pourront passer le reste de leur vie. 

Notre gouvernement croit que les baleines et les dauphins ne devraient pas être gardés en captivité, c’est pourquoi nous avons prévu des dispositions à cet effet dans la nouvelle de la Loi sur les pêches, laquelle a pris effet à l’été 2019.

Pêches et Océans Canada travaille de concert avec le promoteur et d’autres ordres de gouvernement, au besoin, pour évaluer le projet.

Contexte

La science

Pinnipèdes (phoques et otaries)

Il y a 11 espèces de pinnipèdes au Canada. Il s'agit de populations en santé, comme les phoques gris, les phoques du Groenland et les phoques communs, ainsi que d'autres espèces considérées en péril, comme les otaries de Steller et les otaries à fourrure du Nord.

Les scientifiques du MPO participent activement à des recherches visant à mieux comprendre le rôle des pinnipèdes dans les écosystèmes marins, notamment les impacts potentiels des phoques sur les stocks de poissons commerciaux.

Le maintien d'écosystèmes aquatiques sains et productifs est une priorité pour ce gouvernement et nous nous appuyons sur les meilleures données scientifiques disponibles lorsque des décisions de gestion sont prises.

Groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique

Le Groupe de travail scientifique sur les phoques de l’Atlantique a été lancé en réponse directe aux préoccupations soulevées par les pêcheurs commerciaux de l’Est du Canada au sujet de l’impact de la prédation des phoques sur les stocks de poissons.

Le Groupe de travail comprend des membres et des experts de l'industrie de la pêche et ainsi que d'autres intervenants des provinces de l'Atlantique.

J’attends avec intérêt de recevoir du Groupe de travail les recommandations sur les priorités du Ministère en matière de sciences du phoque et comment nous pouvons accroître les possibilités de collaboration avec l'industrie de la pêche.

Contexte

Atlantique

Pacifique

Groupe de travail:

Changements climatiques et acidification des océans

Les Canadiens savent que les changements climatiques sont une réalité; nous constatons des impacts importants qui touchent directement les Canadiens et nos communautés côtières.

Notre département continue de rechercher et d'étudier les impacts du changement climatique tels que l'acidification des océans, les faibles niveaux d'oxygène et la modification de la glace de mer, ainsi que les impacts sur nos pêcheries et nos écosystèmes aquatiques.

La compréhension de l’océan et comment ça change est plus importante que jamais alors que nous travaillons à la protection et au rétablissement des écosystèmes océaniques fragiles.

Contexte 

Microplastiques dans l’environnement aquatique

Les microplastiques sont omniprésents dans l'environnement – on en trouve dans tous les océans, lacs et rivières.

Comprendre les effets des microplastiques sur les écosystèmes aquatiques du Canada est une priorité pour Pêches et Océans Canada, mon ministère appuie la recherche dans les universités et les organismes de recherche qui nous permettra de mieux comprendre les effets des microplastiques pour les organismes aquatiques dans les écosystèmes d’eau douce et marins du Canada.

Depuis 2016, mon département a financé la recherche pour une valeur de plus de 2 millions de dollars afin d’accroître nos connaissances sur les impacts des microplastiques sur nos écosystèmes aquatiques. Par exemple, nous investissons plus de 400 000 dollars à l’Université McGill pour la recherche sur la détection des micro et nanoplastiques chez les animaux aquatiques et leurs effets sur leur santé.

Contexte 

Évaluation du homard et bases pour la saison et les répercussions des efforts concertés

Le Ministère continue de surveiller et d’évaluer régulièrement les stocks de homard canadiens pour soutenir ses décisions de gestion. Le résultat de ces évaluations est publié sur le site Web du MPO.

Nous renforçons également la surveillance scientifique du homard dans les quatre régions de l’Atlantique afin de mieux comprendre cette précieuse ressource.

Les saisons de pêche au homard varient en fonction des zones. On accorde une grande importance à la conservation afin de réduire au minimum l’interaction de la pêche avec les étapes primordiales du cycle de vie, notamment la reproduction et la mue.

Répercussions des efforts Concertés

Les stocks de homard du Canada atlantique sont en bonne santé. Dans toute la région des Maritimes, les stocks se trouvent dans la zone saine et de nombreux stocks se rapprochent des sommets historiques.

Bien que subsiste une certaine incertitude quant aux répercussions (à long terme) que pourrait avoir une augmentation importante de l’effort sur les populations de homard, nous savons qu’un certain nombre de facteurs de risque doivent être pris en compte (notamment l’ampleur et le moment de toute récolte supplémentaire, la taille de la population et la superficie de l’habitat disponible pour le homard).

D’autres travaux scientifiques doivent être menés pour évaluer l’incidence d’un effort supplémentaire et localisé sur la santé des populations de homards.

Contexte

Répercussions des efforts concertés

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